Un soplo fuerte, inesperado y frío,
por los senderos libres y desiertos
barrió las secas galas del estío...

M. Hernández

lunes, 31 de diciembre de 2012

Feliz año 2013

Hace ya algunos meses toda aquella pesadilla que dio lugar a este blog, terminó.

Todos recordamos que de la mejor forma posible terminó, y un nutrido
grupo de amigos pudimos volver a dormir tranquilos, y sobre todo hubo
también tres familias que se volvieron a reencontrar.
Para todos ellos, un gran abrazo y mucha felicidad para el 2013.

Recordamos todavía hoy todo ello con un gran alegría, y de toda
aquella locura ha quedado de una forma u otra este blog, con el nombre
de un libro de Valente "A modo de esperanza"...ya que la esperanza
tuvo sentido y un ramo de sonrisas y abrazos se dispersó por algunos
continentes en aquel mes de julio.

Todo tiene un sentido en la vida, a veces oculto y otras veces más
aparente.Pero todo, desde el sufrimiento a la dicha....recorre un
camino que de alguna forma nos lleva a algún lado siempre, que de
alguna forma nos conforma.Sin atreverme a decir que todo todo tiene
un fin -no podemos imaginar un fin para el horror- ...pero al menos
algo nos empuja siempre hacia un sentido conocido o desconocido que se delatará
con el tiempo.
Nos vamos conformando de unas u otras experiencias, y al mismo tiempo
nuestras palabras y el movimiento de nuestra vida se adhiere a la vida
de otros.

Y la vida continúa, que es lo más importante.

Desde este blog, seguimos esperando a Blanca y Monserrat y seguimos
también subiendo noticias de la realidad del Sahel, esa zona tan
conflictiva en estos momentos.
Seguiremos de una forma u otra recogiendo también noticias del mundo
de la cooperación en general.

Sin mayor protagonismo, pensar que sigue siendo nuestro tiempo.Siempre
lo fue, siempre hay tiempo para la esperanza de un mundo mejor.

Saludos y feliz año 2013

Idriss Deby: Si la France le demande, nous aiderons le Mali

Paris Match. Au moment où vous voulez développer votre pays en
construisant des routes et en envisageant la création d'un chemin de
fer international qui désenclaverait le Tchad, l'occupation des deux
tiers du Mali par Al-Qaïda ne risque-t-elle pas de compromettre vos
projets en déstabilisant le Sahel ?


Idriss Déby. La situation de la ­région est évidemment préoccupante,
car le Tchad est situé sur cette ligne sahélienne à mi-chemin entre le
monde africain et le monde arabe. Nous avons des frontières avec la
Libye et le Soudan, deux pays auxquels nous ­souhaitons de trouver la
stabilité, avec la République centrafricaine, qui vit une situation
extrêmement grave, et avec le Nigeria, qui subit les attaques du
groupe Boko Haram, représentant d'un mouvement inquiétant.

Ce groupe fondamentaliste, qui s'attaque aux églises et aux chrétiens,
est soupçonné d'avoir enlevé un ingénieur français au nord du Nigeria,
sa zone de prédilection, à la frontière du Tchad. [Le rapt a
finalement été revendiqué dimanche par un autre groupe, Ansaru.]
Oui, c'est près de chez nous et du Niger, avec qui, jusqu'ici, Dieu
merci, nous n'avons pas connu d'incident sur le plan sécuritaire. La
communauté ­internationale traîne trop au moment où les terroristes se
renforcent au Mali. Cela va être plus difficile pour ­résoudre le
problème si nous les laissons s'installer davantage, parce que le
temps joue contre nous. Ils disposent dans le Sahel d'un grand
réservoir humain pour recruter des jeunes désœuvrés qui seront tentés
par cette aventure terroriste au nord du Mali, où l'on rencontre deux
difficultés : les groupes d'Al-Qaïda et le Mouvement national pour la
libération de l'Azawad [MNLA], dont la question devrait être réglée
par les autorités maliennes grâce à un dialogue honnête et sincère, de
manière que les Touaregs ­intègrent la communauté nationale.

Afin que le MNLA se dissocie des mouvements d'Al-Qaïda et renonce à la
lutte armée, comme il vient de l'annoncer à Alger…
Oui. Mais, au sujet des groupes d'Al-Qaïda, je ne vois pas comment on
peut négocier avec des organisations de ce type. L'intervention
militaire, en ce qui les concerne, m'apparaît incontournable. Je ne
connais pas d'autre solution. C'est le moyen pour permettre au Mali de
recouvrer sa souveraineté nationale. La Communauté économique des
Etats de l'Afrique de l'Ouest [Cedeao], les Nations unies et l'Union
africaine, appuyée par la France, vont dans ce sens-là. Cela va
déboucher sur une décision porteuse d'espoir pour les Maliens du Nord,
qui subissent la loi du terrorisme. Ce sera une bonne chose, car ce
terrorisme peut être exporté hors du pays. C'est pourquoi nous sommes
très vigilants. Nous multiplions les ressources pour éviter au Tchad
de se retrouver encore dans une aventure guerrière.

Malgré vos précautions, Al-Qaïda ne risque-t-elle pas de pénétrer au Tchad ?
Ce n'est que depuis 2009 que, pour la première fois depuis
l'indé­pendance, le Tchad est en paix et bénéficie d'une sécurité
totale sur les 1 284 000 kilo­mètres carrés de son territoire. Nous
espérons que tout ce qui se passe autour de nous ne va pas empêcher
les projets de développement que j'ai lancés et auxquels je crois, car
ces programmes correspondent aux ­besoins du peuple tchadien,
c'est-à-dire l'accès à l'éducation, à la santé, à l'eau potable, et
une sécurité définitive sur le plan alimentaire. Le chantier est
vaste. Nous essayons de le mettre en œuvre. Aussi, je ne veux pas que
mon programme soit perturbé par des attaques venues de l'extérieur.

« Si la France le demande, nous aiderons le Mali »

Si les instances internationales vous demandent de participer au
déploiement d'une force africaine au nord du Mali, soutenue par la
France et les Etats-Unis, accepterez-vous de vous engager sur le plan
militaire ?
Notre solidarité avec le peuple malien s'appuie sur des principes
comme l'intangibilité des frontières héritées de la colonisation. Le
désordre au Mali va engendrer un autre dans toute la sous-région.
C'est inévitable. Aussi, si la communauté internationale décide
d'envoyer des forces africaines pour ­rétablir la stabilité au Mali,
le Tchad apportera sa contribution. Mais il faut d'abord que les
Maliens eux-mêmes, et leurs dirigeants, en fassent une priorité
essentielle. Ils doivent se réveiller et ­organiser leur armée. Aucune
force africaine ou autre, ne peut intervenir au Mali sans l'armée
malienne. C'est très important. C'est pour cela que les amis de
l'Afrique doivent aider le Mali à reconstruire son armée, qui n'a pas
disparu mais qui a été défaite dans le nord du pays.

Les Etats-Unis doutent que les pays de la Cedeao aient la capacité de
reconquérir le Nord. Pour Washington, seuls la Mauritanie, qui pour le
moment refuse d'y participer à cette entreprise, et le Tchad sont
capables de mener ce type d'opération. Paris se tourne aussi vers
vous. Que vous a dit François Hollande à ce propos quand vous l'avez
rencontré à l'Elysée, début décembre ?
Nous avons évoqué toutes les questions avec lui. En particulier celle
du Mali. C'est vrai, il m'a dit qu'il comptait sur nous pour trouver
une solution à la crise. En ce qui concerne l'armée tchadienne, nous
avons pu mettre sur pied des unités qui regroupent toutes les régions
du Tchad. Je nourrissais depuis longtemps ce projet, que j'ai pu
mettre à exécution fin 2011. J'ai dû aller moi-même sur le terrain
pendant deux mois pour réorganiser et restructurer une nouvelle armée
nationale et républicaine qui obéit à l'autorité civile, qui est au
service de la nation. Par rapport aux défis qui se profilent à nos
frontières, nous devons disposer d'une force ­capable de sécuriser les
citoyens tchadiens sur l'ensemble du pays. L'armée que nous mettons en
place grâce à cette restructuration, qui durera jusqu'en 2014,
disposera d'une troupe, je crois, bien formée et bien équipée. La
sécurité est un élément fondamental de la stabilité, et donc du
développement. C'est pour cela que nous avons mis tous les moyens. Si
la communauté internationale ou la France demande au Tchad d'aider le
Mali, le Tchad apportera évidemment sa contribution.

Vous avez déjà dit que le Mali, c'était l'Afghanistan de l'Afrique et
que vous aviez vu venir cette situation pendant la guerre contre
Kadhafi, dont on vous a accusé d'être trop proche.
C'est exact. On m'a reproché à l'époque d'être le pion, un ami ou un
soutien de Kadhafi. Ce n'était pas le cas. S'il y a un pays qui a
souffert des ­velléités de Mouammar Kadhafi, c'est bien le Tchad. Nous
portons les cicatrices de l'occupation par la Libye du nord de notre
pays. Aucune autre ­nation n'a connu autant de chocs que ceux que nous
avons reçus sous le ­régime libyen précédent. Pendant la guerre, nous
avions toutefois dit qu'il fallait faire partir Kadhafi par la grande
porte et laisser la Libye nouvelle s'organiser sur des bases
démocratiques, d'unité nationale et de renforcement des institutions
politiques. C'était ma proposition. On ne m'a pas écouté. Et les
conséquences que j'avais prédites se sont produites, témoignant que
j'avais raison de tirer la sonnette d'alarme. Je n'ai pas été compris,
mais tout le monde se rend compte ­aujourd'hui que j'étais dans le
vrai.

« Nous savons que le terrorisme n'a pas de visage »

Le président Sarkozy était à cette époque fermement décidé à faire
partir Kadhafi, qui refusait toutes les portes de sortie par la
négociation.
Oui, mais la chute du régime ­libyen de cette manière a engendré le
­désordre d'abord en Libye, et cet ­effondrement a eu pour conséquence
l'occupation du nord du Mali. On n'a pas fini de voir un nombre
croissant d'armes circuler dans la région. Un trafic qui n'est pas
terminé, car la Libye n'est pas encore stable. Il va toucher les pays
de la zone, voire le reste de l'Afrique. Personne, ni même l'Europe,
ne sera épargné par ces flux clandestins d'armes. Elles sont
aujourd'hui entre les mains de milices.

En attendant, cette instabilité favorise le trafic d'armes et la
circulation des groupes terroristes qui risquent de "contaminer" tout
le Sahel.
Oui. Mais il existe un projet de mettre en place une force ­tripartie
sur les frontières du Tchad, du Niger et de la Libye. C'est à l'étude.
Le 15 janvier, à N'Djamena, le sommet de la Communauté économique des
Etats de l'Afrique centrale [CEEAC] va ­certainement apporter des
réponses à la situation inquiétante qui prévaut dans le Sahel. De
nouvelles structures devraient concourir à stabiliser la sous-région
et le Sahara.

Ces groupes salafistes qui sont au Mali ne reconnaissent pas les
frontières. Ne risquent-ils pas de gangrener les populations des pays
voisins pour les entraîner dans le terrorisme ?
C'est ce qui se passe au Nigeria. Depuis deux ans, le groupe Boko
Haram y sème le désordre et la mort, comme les terroristes du nord du
Mali. Depuis la Corne de l'Afrique et la ­Somalie, jusqu'au Sahel, ces
gens mènent les mêmes tentatives. Le Tchad et le Niger ne sont pas
épargnés non plus. C'est une situation extrêmement grave qui risque de
toucher tous les pays de l'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale,
si nous n'y prenons pas garde. Il faut décider rapidement ce qui est
nécessaire, avec sérénité et détermination, afin de se prémunir du
chaos dans la région.

Vous allez conduire un type de guerre que vous n'avez jamais connu,
face à des groupes clandestins qui mènent un combat diffus. Ils
convainquent les gens, parfois avec de l'argent, qu'il est nécessaire
de changer de société et d'appliquer la charia.
Nous savons que le terrorisme n'a pas de visage. Il peut éclater à
tout ­moment, n'importe où et n'importe quand. Au Tchad, nous n'avons
pas de problème de religion. Les religions monothéistes se comportent
parfaitement bien dans le cadre de la laïcité de l'Etat. Le dialogue
entre ces différentes religions nous permet d'éviter que les
­terroristes, qui utilisent l'islam comme couverture, ne nous
atteignent. Les Tchadiens ne veulent plus revivre la guerre.

Oui, mais les groupes islamistes instillent de l'antagonisme entre les
différentes confessions et même au sein de la population musulmane.
Pensez-vous que le Tchad, peuplé de chrétiens et de musulmans, est à
l'abri de ces groupes fanatiques ?
C'est un milieu que nous connaissons, et nous sommes très bien
outillés pour prévenir ce phénomène. Nous avons pris toutes les
dispositions nécessaires dans ce sens-là. Je n'ai pas du tout peur,
aujourd'hui, qu'une quelconque religion puisse mettre à mal la
stabilité et l'unité nationale du Tchad.

parismatch.com

http://www.maliweb.net/news/interview/2012/12/28/article,114710.html

Mali : « La France a un dilemme : sauver les otages et soutenir l’intervention »

L'ONU a donné son autorisation pour le déploiement d'une force
internationale au Mali en vue d'une intervention militaire au Nord du
pays, pour combattre les islamistes notamment d'Al-Qaïda au Maghreb
islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique
de l'Ouest (Mujao). Selon Philippe Hugon, chercheur à l'Institut de
Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), l'hypothèse d'un
conflit au premier trimestre de l'année 2013, comme l'a annoncé le
ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, n'est pas crédible
car l'armée malienne est désorganisée. Selon lui, la solution la moins
risquée serait de mener des actions ciblées contre Aqmi et le Mujao
par des drones. Car « La France est prise dans un dilemme : sauver la
vie des otages et soutenir une intervention militaire ». Interview.
Jean-Yves Le Drain, le ministre français de la Défense, prévoit une
intervention militaire au Nord-Mali au premier trimestre de l'année
2013. Cet agenda est-il crédible ?

Philippe Hugon : Non, je ne pense pas qu'il soit crédible, l'armée
malienne n'est pas constituée dans sa hiérarchie, dans son équipement,
et les conditions de la force de la Cedeao (Communauté économique des
Etats de l'Afrique de l'Ouest) doivent être davantage efficientes,
adaptées à ce genre de terrain. L'intervention militaire peut avoir
lieu en automne 2013. Mais, il ne faut pas que la menace de
l'intervention soit renvoyée aux calendes grecques car c'est parce
qu'il y a une pression qu'il peut avoir des négociations avec les
terroristes.

Quels sont les enjeux de cette intervention militaire ?

Philippe Hugon : L'intervention militaire est le dernier recours, le
MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad) ne pose pas de
problèmes, Ansar Dine (Groupe de Touaregs pro-charia) est plus
extrémiste, et se base sur la loi islamique et la destruction des
mausolées. Même s'il se sépare du Mujao (Mouvement pour l'unicité et
le jihad en Afrique de l'Ouest) et d'Aqmi (Al-Qaida au Maghreb
islamique), la négociation avec Ansar Dine est difficile d'autant
qu'il n'y a pas de gouvernement légitime à Bamako. La zone
sahélo-sahélienne devient une zone non contrôlée c'est pour cela que
c'est compliqué d'entamer les négociations. Intervenir militairement
peut avoir des effets collatéraux graves : les populations peuvent
être touchées, des prises en otage. Il peut se passer ce qui s'est
passé en Afghanistan, des actions terroristes peuvent être relancées.
Mais, sans intervention, il y a le risque d'effet de contagion et de
prolifération de trafics.

La France va-t-elle droit dans le mur ?

Philippe Hugon : Une intervention peut nuire à la vie des otages, un
otage est une arme qui permet aux groupes terroristes de gagner de
l'argent. En revanche, s'ils sont exécutés il n'y a plus d'arme de
chantage. La France est plus exposée car elle a plus de liens avec des
pays sahéliens que d'autres pays européens, par exemple l'Allemagne et
la Suède. Cependant, la France ne va pas droit dans le mur. Elle est
prise dans un dilemme : sauver la vie des otages et soutenir une
intervention militaire qu'elle ne réalise pas elle-même. Ce n'est pas
une position française de soutenir l'intervention militaire au
Nord-Mali, également défendue par tous les pays de la Cedeao et de
l'Union africaine (UA). Aqmi joue un jeu classique en utilisant les
otages comme bouclier pour éviter une intervention militaire, et ainsi
revendiquer des choses : notamment la suppression de l'interdiction du
port du niqab ; ce qui rend difficile les négociations c'est parce
qu'il n'y a pas d'intermédiaires avec Aqmi, les négociateurs ne savent
pas à qui parler.

Pourquoi la France persiste-t-elle à soutenir cette intervention
militaire annoncée alors que la vie des otages est menacée ?

Philippe Hugon : La France n'a pas des intérêts économiques
particuliers, en termes de pétrole ou de gaz. De toute façon,
l'exploitation de ces ressources ne peut être faite dans l'immédiat.
Si la France a soutenu une intervention militaire au Nord-Mali, c'est
parce qu'il y a une grande communauté malienne en France. Le Mali, une
ancienne colonie française, est un pays où la France a toujours eu une
influence. La France a un double discours, comme les Anglais, Italiens
et Américains. Généralement, pour libérer les otages, il faut payer
une rançon et aucun pays ne le reconnait. La force des preneurs
d'otages, c'est que les journalistes médiatisent leur rapt, la guerre
se gagne aujourd'hui par les forces mass médias. Le risque de
l'exécution des otages existe dès lors qu'ils ont été enlevés. Aqmi,
par exemple, avait dans un premier temps réclamé le retrait des
troupes françaises d'Afghanistan.

Quelle est la meilleure stratégie à adopter ?

Philippe Hugon : L'action la moins risquée c'est d'avoir un plan de
développement de la région permettant aux populations de retrouver de
l'emploi et des revenus. Ce qui dissuadera les jeunes d'être attirés
par ces mouvements terroristes. Le pouvoir de Bamako doit par ailleurs
répondre aux attentes du MNLA. En outre, il faudrait mener des actions
ciblées contre le Mujao et Aqmi par des drones. Pour les inciter à
quitter le terrain. Car il ne peut pas avoir des négociations
politiques avec ces terroristes qui sont dans le champ d'un rapport de
force.

Afrik.com

Vendredi 28 Décembre 2012 – 09:34

http://www.maliweb.net/news/insecurite/2012/12/28/article,114680.html

Oumou Sall Seck, maire de Goundam (Mali)

Par Christophe Boisbouvier
« J'ai quitté Goundam mi-avril. J'ai assisté à la destruction de tous
nos biens : écoles, archives, santé… La population est traumatisée,
des enfants sont abandonnés, ils ne vont plus à l'école. (…), les
islamistes ne supportent pas qu'une femme gouverne dans leur charia et
donc, je suis leur ennemie, c'est sûr !… »

« Sauvez le Mali avant qu'il ne soit trop tard ! »... C'est le titre
de la tribune parue vendredi dernier dans le New York Times. Une
tribune signée par Oumou Sall Seck, la première femme élue maire au
nord du Mali. En avril 2012, Oumou Sall Seck a dû quitter sa commune
de Goundam, près de Tombouctou. Pour elle, c'était une question de vie
ou de mort. En ligne de Bamako, madame la maire de Goundam répond aux
questions de Christophe Boisbouvier.

Mala suerte si eres músico

Las noticias que del norte de Malí no podían ser peores. Una de las
principales canteras musicales del planeta está siendo acallada por la
interpretación fundamentalista de la sharía. En Niafunké, la localidad
que Ali Farka Touré puso en el mapa, resulta imposible escuchar su
música. El recuerdo de Touré, que ejerció de alcalde, no conmueve a
las nuevas autoridades. A pesar de que invirtió allí todo lo que ganó
internacionalmente, proporcionando electricidad y alcantarillas a los
vecinos.

Ahora sería imposible que le visitaran Ry Cooder, Taj Mahal, Corey
Harris y demás admiradores, para tocar juntos a las orillas del río
Níger y comprobar in situ si era cierto lo del origen maliense del
blues. A Touré le encantaba explicar que era agricultor pero que sus
antecesores fueron guerreros, parte de un ejercito llamado -en
castellano- Armas, enviado desde la España musulmana para controlar
las rutas saharianas del oro y la sal; nuevos guerreros, los de Ansar
al Dine, pretenden borrar su obra.

Los músicos occidentales deben pensárselo si quieren acudir al
Festival en el Desierto, donde se presentan los tuaregs que tocan
hipnóticas guitarras eléctricas (la leyenda decía que las del grupo
Tinariwen estaban pagadas por Muamar el Gadafi, generoso con los
movimientos insurgentes de los países cercanos a Libia). Por fuerza,
el Festival ha resultado una iniciativa nómada: la próxima edición,
del 20 al 22 de febrero, se desarrollará en el noreste de Burkina
Faso. Lo llaman ahora Festival au Désert in Exile.

Un drama ya que los creadores malienses aspiran legítimamente al
mercado global, con sus discográficas, sus públicos, su
infraestructura. Pero igualmente ellos necesitan el contacto con la
tierra, con ese público que consumía ávidamente sus creaciones y que
requería a los músicos para ocasiones ceremoniales.

En la actualidad, los sometidos al régimen islamista del Azawad
tienen prohibida la música, en todas sus formas: un móvil con un
ringtone musical es confiscado inmediatamente, igual que cualquier
reproductor. Sólo tomando precauciones, con auriculares y en la
intimidad del hogar, se atreven a escuchar a sus favoritos.

No existe la profesión de músico; da lo mismo que toquen
instrumentales o que canten las glorias del pasado. La vocalista
Khaira Arby cuenta que los radicales invadieron su casa de Tombuctú y,
frustrados por no encontrarla, destrozaron discos e instrumentos.
Cuando cayera en sus manos, avisaron, el castigo consistiría en
cortarla la lengua.

Con semejantes amenazas, todos sus colegas han puesto píes en
polvorosa. Refugiados en Bamako, lanzan canciones y videos para
recordar al débil gobierno central su situación. El rapero Kissima ha
popularizado su exigencia de "Liberar el norte"; el llamado Colectivo
de Artistas del Norte (CAN) insiste en su mensaje: "Malí es
indivisible". Comparte sus afanes una de las máximas estrellas del
país, Rokia Traoré: "sin música, Malí dejará de existir".

No hay posibilidad de entendimiento. Un periodista del Washington
Post logró comunicarse con Omour Ould Hamaha, comandante rebelde. Sus
pronunciamientos fueron categóricos: "la música es contraria al Islam.
En vez de cantar ¿por qué no leen el Corán? No estamos únicamente en
contra de los músicos de Malí; estamos en una guerra contra todos los
músicos del mundo".

http://cultura.elpais.com/cultura/2012/12/29/actualidad/1356802769_467796.html

Héroes de una tradición centenaria

"Creo que soy el último escribiente profesional de Tombuctú". Boubacar
Sadeck, de 38 años, habla con nostalgia del oficio que ejerció durante
más de una década en la legendaria ciudad del Sahel. Se dedicaba a
copiar a mano, por encargo y con la mejor caligrafía, los antiguos
manuscritos, la mayoría de los siglos, escritos en árabe o en lenguas
africanas, pero siempre con alfabeto árabe.

"Con las fotocopiadoras, los microfilms, surgió una fuerte
competencia porque muchos clientes optaron por lo fácil y barato, pero
los recientes sucesos nos han dado la puntilla a los escribientes",
prosigue Sadek al teléfono desde Bamako, donde en abril se refugió con
toda su familia. Un mes antes, tres grupos armados, dos de ellos
terroristas, se habían apoderado del norte de Malí, incluida Tombuctú.

De su época de esplendor se conservan en Tombuctú y sus alrededores
entre 180.000 y 300.000 manuscritos, según las estimaciones, sobre
todo en casas particulares aunque desde los ochenta han abierto
algunas bibliotecas públicas y privadas subvencionadas.

Los tuaregs radicales de Ansar Dine y la rama magrebí de Al Qaeda, que
controlan la ciudad de 55.000 habitantes, están empeñados desde el
verano en derribar los mausoleos erigidos para venerar a los 333
santones que allí residieron ¿Destruirán también los manuscritos?

Abdelkader Haidara, de 47 años, que heredó en 1981 de su familia la
biblioteca Mamma Haidara en Tombuctú, con 9.000 volúmenes, confía en
que no suceda. Los islamistas "no han dado ninguna indicación de que
querían acabar con los manuscritos y eso que muchos de esos legajos no
hablan de religión sino de ciencias, gramática, historia, etcétera",
explica al teléfono desde Bamako, donde también se ha refugiado.

Cerca de 9.000 obras reagrupadas en el Fondo Katí fueron escritas por
musulmanes expulsados de la península Ibérica a finales del siglo XV y
narran la vida de ciudades como Toledo, Córdoba etcétera. El Fondo
Katí se fue constituyendo gracias, en parte, a ayudas públicas
españolas.

"Pero la llegada de los islamistas conlleva otros problemas", asegura
Haidara. "Todo el trabajo de catalogación, restauración,
digitalización que hicimos durante años ha quedado paralizado", se
lamenta. "Las bibliotecas están cerradas y nadie puede investigar",
prosigue. "Puede incluso que se acabe desbaratando nuestra labor
porque la gente esconde, por prudencia, sus manuscritos y no siempre
en lugares adecuados para su preservación".

Lejos están los tiempos en que, por cuenta del Centro del Centro de
Documentación e Investigación Ahmed Baba, una institución pública
maliense, Haidara recorría la región de Tombuctú en búsqueda de
manuscritos que salvar que compraba a sus dueños. "Los manuscritos
históricos eran los que más se cotizaban", recuerda.

Llegó a pagar hasta 150.000 francos CFA (228 euros) por un manuscrito,
una cantidad ingente en aquella paupérrima región, aunque algunos
campesinos preferían que les diese ganado y no dinero a cambio de su
incunable. Haidara se vanagloria de haber rescatado más de 10.000
manuscritos.

Sadeck, el escribiente, no ocultó los manuscritos por temor a la ira
islamista, sino que se llevó con él medio centenar de libros antiguos
en su huida de 850 kilómetros, por carreteras no asfaltadas, de
Tombuctú a Bamako. El Artesano escribiente de manuscritos del siglo
XVI, como reza su tarjeta de visita, sigue trabajando en Bamako, pero
ahora por amor al arte.

"Antes había extranjeros adinerados que me encargaban copias —tardaba,
por ejemplo, tres meses en reproducir un manuscrito de 500 páginas—
para llevárselos a sus casas, pero ya no vienen a Tombuctú ni tampoco
a Bamako", recuerda Sadeck. "Me hubiese gustado fundar una escuela
para enseñar la caligrafía a niños y mujeres", continúa imparable.
"Las mujeres querían aprenderla para decorar sus hogares colgando, por
ejemplo, poemas en las paredes".

Sadeck evoca ese tiempo "hace siglos, en que medio millar de
escribientes trabajaban en Tombuctú y se ganaban bien la vida". "Ahora
no queda ni uno", sentencia. "Yo era el último y no tengo a nadie a
quien enseñar".

http://cultura.elpais.com/cultura/2012/12/29/actualidad/1356808373_914010.html

Lo que todos perdemos en Tombuctú

Llegan noticias tristes de Tombuctú, la antaño Perla del Desierto, la
ciudad perdida y prohibida, la de los 333 santos, El Dorado junto al
Níger, la urbe de legendarias sabiduría y riqueza que los europeos
soñaron durante siglos pavimentada de oro y de la que escribió en 1550
León el Africano: "El rico rey de Tombuctú tiene un gran tesoro de
monedas y lingotes de oro, una corte magnífica, tres mil jinetes e
infinidad de soldados de a pie y muchos doctores, jueces, sacerdotes y
otros hombres instruidos, que mantiene a su costa". Las milicias
islamistas que, después de expulsar a sus otrora aliados tuareg,
controlan Tombuctú (una Tombuctú muy distinta a la de la leyenda, en
polvoriento declive desde hace siglos), han desatado una nueva ola de
violencia contra el patrimonio de la ciudad, ensañándose otra vez
especialmente con los viejos mausoleos de santones que son uno de sus
tesoros culturales.

¿Qué se nos ha perdido, qué se nos está perdiendo y qué se nos puede
perder en Tombuctú? Mucho. La ciudad, hoy poco impresionante, posee no
obstante vestigios de su pasado esplendor, cuando era una capital
intelectual y espiritual en los siglos. Son especial testimonio de la
Edad de Oro sus tres antiguas mezquitas de Djingarey Ber, con su
icónico minarete piramidal, Sankore y Sidi Yahia, y los 16 mausoleos
de hombres santos que estaban considerados un baluarte mágico de
protección de la ciudad contra el infortunio. Todas esas
construcciones están incluidas en la lista de Patrimonio de la
Humanidad de la Unesco y ahora en la de Patrimonio en Peligro. Se teme
también por la suerte de miles de manuscritos preislámicos y
medievales, algunos de ellos llevados por los moriscos, que se
conservan en la ciudad y que los radicales juzgan impíos.

Los islamistas de Ansar Dine, que iniciaron su programa de destrucción
en junio, han demolido el pasado día 23 dos mausoleos más que se suman
a los destrozados en meses anteriores, cuando cayeron bajo sus
piquetas iconoclastas, primas de las que borraron de la faz de la
tierra a los afganos Budas de Bamiyán, siete, entre ellos el de Sidi
Mahmud (hombre docto y santo fallecido en 1547). En Tombuctú hay
además varios centenares de tumbas que se veneran.

"Los mausoleos son construcciones pequeñas de adobe con una cúpula",
explica el restaurador catalán Eduard Porta, que estuvo trabajando
hace tres años en la conservación de la mezquita de Djingarey Ber
(1325) como asesor del Aga Khan Trust for Culture (AKTC). "Esos
recintos son muy frágiles y muy susceptibles a las iras de los
fanáticos islamistas que los consideran sacrílegos por atentar contra
su visión monolítica de la religión y ofender a Alá". Según Porta, sin
embargo, las mezquitas inicialmente no están en peligro, "para
cualquier musulmán sería inexcusable atacarlas". No obstante, hay
noticias de que al menos el muro exterior de la de Sidi Yahia y su
entrada han sufrido daños. Los extremistas la habrían atacado por
considerarla expresión de una versión local del sufismo que tienen por
idólatra.

Sumida hoy en la oscuridad fanática y la barbarie, convertida en
bastión de Al Qaeda y sus cómplices, Tombuctú sigue siendo un lugar
mítico que resuena con fuerza en la imaginación de Occidente —de
Tennyson a Paul Auster— con el evocador staccato de sus tres sílabas,
y conjura imágenes de aventura a lo Beau Geste.

Símbolo de lugar misterioso e inaccesible, como Cibola, Shangri-La,
Zerzura, Agartha o Tadmor, la ciudad, meca de las caravanas de sal,
marfil y esclavos, se convirtió en una dorada obsesión para los
exploradores europeos y la Sociedad Geográfica de París llegó a
ofrecer en 1824 una recompensa para el primer no musulmán en llegar
hasta ella y regresar para contarlo. Ya en 1788 un grupo de ingleses
se habían juramentado para alcanzarla y se cree que quizá el gran
Mungo Park pudo haberla visitado, pero se ahogó en el Níger y se llevó
con él su diario. El escocés Alexander Gordon Laing llegó a Tombuctú
en 1826, el primero en hacerlo, no sin problemas: durante la travesía
del Tanezrouft fue herido en 24 partes del cuerpo y perdió la mano
derecha. Permaneció en la ciudad 38 días, pero falló en la vuelta: lo
asesinaron.

Así que fue el francés René Caillié, dos años después, el ganador del
premio, al llegar a Tombuctú disfrazado de egipcio y regresar vivo.
Tras un viaje lleno de dificultades, Caillié quedó algo decepcionado
con la visión de la mítica ciudad de sus anhelos: Tombuctú no era más
que "una aglomeración de casas de mal aspecto hechas de barro". Es
cierto que para entonces ya hacía tiempo que la ciudad había perdido
la majestuosidad que la hizo famosa. Pero nunca ha dejado de seguir
fascinándonos con su aroma de exotismo y aventura.

Es significativo que la situación actual en la ciudad tenga
similitudes con el guion de Timbuktu (1959), la película de aventuras
de Jacques Tourneur en la que un fanático líder musulmán (capaz de
torturar con arañas a Victor Mature) pone en jaque a la guarnición de
la Legión Extranjera en la ciudad, en guerra con los tuareg.

http://cultura.elpais.com/cultura/2012/12/29/actualidad/1356801903_775949.html

martes, 25 de diciembre de 2012

Mali : Cronología de una crisis (RFI)


17 janvier 2012

Attaques rebelles dans le nord du Mali


Le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), assisté de mouvements islamistes, notamment Ansar Dine, attaque la ville de Ménaka , au nord-est du pays, près de la frontière avec le Niger. Le MNLA revendique, dans un communiqué, l’assaut. La violence des combats fait fuir des milliers de civils vers le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger, et l'Algérie. Le 7 février, le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) annonce le déploiement d’équipes d'urgence dans les pays limitrophes avec le Mali. En sommeil depuis 2009, la rébellion touarègue ressurgit au Mali à la faveur du retour dans le nord du pays d'anciens rebelles armés ayant combattu en Libye aux côtés du colonel Mouammar Kadhafi.

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10 mars 2012

La chute de Tessalit


600 rebelles touaregs du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et du groupe Ansar Dine d’Iyad Ag Ghaly prennent le contrôle du camp militaire d’Amachach, à 7 km au sud de Tessalit, une ville elle-même située à quelque 60 km de la frontière algérienne. Depuis près de deux mois, les rebelles avaient encerclé le camp, empêchant à deux reprises son ravitaillement terrestre.

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22 mars 2012

Coup d'Etat militaire contre le président Amadou Toumani Touré


Une mutinerie de soldats excédés par le manque de moyens pour combattre la rébellion touarègue et les groupes armés islamistes du nord du pays dégénère en coup d’Etat. La junte, dirigée par le capitaine Amadou Haya Sanogo, se regroupe au sein du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'État (CNRDRE), suspend la Constitution et décrète un couvre-feu. En réaction, plusieurs partis politiques s’unissent et créent un « Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République » (FDR), afin d'obtenir le départ de la junte. Le seul parti d'opposition à l'Assemblée nationale, crée quant à lui le Mouvement populaire du 22 mars (MP22), favorable aux mutins. La junte se révèle impuissante à freiner l'avancée des rebelles touaregs qui prennent plusieurs villes dont Gao et Tombouctou.

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27 mars 2012

Sommet extraordinaire des chefs d'Etats de la Cédéao à Abidjan


Les chefs d'Etats de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) annoncent un embargo « total » contre le Mali. L'Union africaine adopte également des sanctions contre la junte et le Conseil de sécurité de l'ONU adopte une résolution demandant la fin immédiate des hostilités dans le nord du Mali. La Cédéao envoie une délégation conduite par Alassane Ouattara à Bamako pour tenter de rétablir le président Amadou Toumani Touré dans ses fonctions. Le Burkinabè Blaise Compaoré est désigné médiateur de la crise.

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2 avril 2012

Tombouctou tombe aux mains d’Ansar Dine


Le chef du groupe islamiste armé touareg Ansar Dine (défenseur de l'islam) prend le contrôle de Tombouctou. Iyad Ag Ghaly en a chassé les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), qui avaient occupé la ville dans un premier temps.

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6 avril 2012

Le MLNA proclame l’indépendance de l’Etat de l’Azawad


Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) annonce « la fin de ses opérations militaires » dans le Nord et proclame l'indépendance de l'Azawad. Le 7 avril, un accord-cadre est signé entre la Cédéao et la junte militaire prévoyant le transfert du pouvoir aux civils et la désignation d’un président et d’un Premier ministre de transition.

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8 avril 2012

Démission du président malien Amadou Toumani Touré


Renversé par un putsch le 22 mars, le président Amadou Toumani Touré démissionne officiellement, ouvrant la voie au départ de la junte au pouvoir depuis sa chute. La Cédéao décide de lever l’embargo « total » sur le Mali qu’elle avait instauré le 2 avril.

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12 avril 2012

Dioncouda Traoré est investi président


Après avoir assuré l’intérim en tant que chef de l’Etat du Mali après la démission du président Amadou Toumani Traoré, l’ancien président de l'Assemblée nationale, Dioncounda Traoré , est investi président de la transition et promet la guerre aux groupes armés occupant le Nord s'ils refusent de se retirer. Il nomme, le 17 avril, l’astrophysicien Cheick Modibo Diarra, Premier ministre de transition. Celui-ci forme, quelques jours plus tard, un gouvernement resserré, composé en grande partie de techniciens et de militaires.

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5 mai 2012

Profanation de tombes à Tombouctou


A Tombouctou, « cité des 333 Saints », inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, le mausolée du Cheikh Sid Mahmoud ben Amar, un des grands érudits de la ville, a été profané par les islamistes d'Aqmi et d'Ansar Dine.

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21 mai 2012

Agression du président Dioncounda Traoré


Le président Dioncounda Traoré est agressé et blessé par des manifestants favorables aux auteurs du coup d'Etat du 22 mars. Le capitaine Amadou Sanogo est nommé président de la transition, en lieu et place de Dioncounda Traoré, parti en France pour recevoir des soins. Il est chargé du rétablissement de l'intégrité du territoire (qui n’est plus effective depuis le coup d'Etat du 22 mars) et d'organiser des élections.

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27 juin 2012

Avancées des islamistes dans le Nord


De violents combats à Gao opposent des islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) aux rebelles touaregs du MNLA qui perdent le contrôle de la ville le 27 juin. Le 28 juin, le MNLA quitte Tombouctou sur injonction d’Ansar Dine, en parlant de « repli stratégique ».

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30 juin 2012

Destructions de mausolées par les islamistes d'Ansar Dine


Les islamistes, qui tiennent la ville de Tombouctou dans le nord du Mali, se sont armés de marteaux et de haches pour détruire plusieurs tombeaux des grands érudits de la mosquée Djingareyber. Ils ont aussi détruit la tombe du premier président de l'Assemblée nationale, Mahamane Alassane Haïdara.

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30 juillet 2012

Instauration de la charia


Les islamistes appliquent la charia dans différentes localités du nord du Mali. Le 8 août, les islamistes du Mujao amputent la main d'un présumé voleur à Ansongo près de Gao, première amputation qui sera suivie par d'autres.

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8 août 2012

Reportage : A la rencontre des amputés de Gao


Depuis plus de six mois que tout le nord du Mali est passé sous le contrôle de groupes islamistes. Ceux-ci imposent chaque jour un peu plus leur loi aux habitants. A Gao, comme dans les autres villes de la région, la charia a été instaurée. Parmi les premières victimes, cinq jeunes qui ont attaqué un bus de transport et dévalisé les voyageurs. Amputés, ils sont aujourd'hui à l'hôpital de Gao.

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20 août 2012

Nouveau gouvernement d’union nationale


Le président malien de transition, Dioncounda Traoré, a remanié son gouvernement. Il a formé le cabinet d'union nationale exigé par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao). Cette nouvelle équipe est composée de 31 membres contre 24 dans le gouvernement sortant.

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12 octobre 2012

Vote à l’unanimité au Conseil de sécurité de l’ONU


Le Conseil de sécurité de l'ONU se dit prêt à donner suite à la demande des autorités maliennes pour qu'une force militaire internationale les aide à reconquérir le nord du Mali aux mains des islamistes. La résolution donne un mois et demi à la Cédéao pour préparer un plan d’intervention et des détails opérationnels.

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24 octobre 2012

Réintégration du Mali au sein de l’Union africaine


A Addis-Abeba, l’Union africaine annonce la réintégration du Mali au sein de l'institution. Même si le pays est toujours dirigé par un régime de transition, cette réintégration officielle intervient quelques jours après une importante réunion à Bamako durant laquelle la communauté internationale a déjà manifesté sa solidarité avec les autorités maliennes face aux islamistes armés.

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29 octobre 2012

Hillary Clinton demande le soutien d'Alger dans la crise malienne


La chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton effectue une visite d'une journée à Alger pour rencontrer le président Abdelaziz Bouteflika afin d’évoquer avec lui l’intervention dans le nord du Mali.

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30 octobre 2012

Réunion à Bamako des experts de la Cédéao


Des experts de la Cédéao, de l’Union africaine, de l’Algérie, de l’Union européenne et des Nations unies se sont réunis à Bamako pour élaborer un plan d'intervention militaire dans le nord du Mali. Il doit être présenté à l’ONU fin novembre.

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2 novembre 2012

Ansar Dine reçu à Ouagadougou


Une délégation d’Ansar Dine se rend à Ouagadougou pour rencontrer Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne pour la Cédéao. Le 6 novembre, Ansar Dine, qui reste toujours sur le terrain associé à Aqmi (Al-Qaïda au Maghrenb islamique) et au Mujao ( Le Mouvement pour l'unicité et le Jihad en Afrique de l’ouest) , proclame son rejet du terrorisme et se dit prêt au dialogue, alors que se prépare une intervention militaire africaine. Le 16 novembre, Ansar Dine et le MNLA se disent prêts au dialogue politique avec le pouvoir, comme l’affirment les deux groupes reçus pour la première fois ensemble à Ouagadougou par Blaise Compaoré.

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11 novembre 2012

Réunion de la Cédéao au Nigeria


Les Etats membres de la Cédéao se réunissent à Abuja pour définir le plan d’intervention militaire au nord du Mali avec l’envoi de 3 300 soldats principalement originaires du Nigeria, du Niger et du Burkina Faso. Le 5 décembre, Alassane Ouattara, président de la Cédéao, plaidera pour une résolution urgente du Conseil de sécurité de l’ONU pour le déploiement d'une force régionale dès le premier trimestre 2013. Mais Les Nations unies sont réservées sur cette intervention.

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5 décembre 2012

Aqmi menace la France et aux Etats africains


Le dirigeant d'Aqmi, l'Algérien Abdelmalek Droukdel, multiplie les attaques contre la France et les Etats africains dans une vidéo en ces termes : « Il (F. Hollande) est plus dangereux que Sarkozy, il tombe dans une contradiction flagrante en préparant la guerre et en creusant les tombes des Français.» (...) « si vous voulez la guerre, le Sahara sera un grand cimetière pour vos soldats ». Alors que son mouvement terroriste se divise comme l'indique l'éviction récente de Moktar Belmoktar, et que la France est toujours en pointe pour mettre en place une force internationale au nord du Mali, visant les groupes extrémistes comme le Mujao et Aqmi.

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11 décembre 2012

«Démission» de Cheick Modibo Diarra


Le Premier ministre, Cheick Modibo Diarra, annonce à la télévision malienne sa « démission » ainsi que celle de son gouvernement après son arrestation la veille au soir par des militaires appartenant à l’ex-junte, responsables du coup d’Etat qui avait renversé le président malien Amadou Toumani Touré le 22 mars. Cheick Modibo Diarra était partisan d’une intervention armée dans le nord du Mali.

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12 décembre 2012

Diango Cissoko nommé au poste de Premier ministre


Après avoir accepté la démission de Cheick Modibo Diarra, le président malien par intérim Dioncounda Traoré nomme Diango Cissoko , jusqu’ici médiateur de la République, un nouveau gouvernement d’Union nationale est nommé.

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jueves, 13 de diciembre de 2012

España tardará 25 años en recuperar el bienestar y el 38% será pobre en 10 años

Intermón Oxfam advierte en el informe 'Crisis, desigualdad y pobreza' que si se mantienen las medidas de austeridad y los recortes sociales la pobreza en España podría afectar a casi el 40% de la población en un década y necesitaría 25 años para recuperar el bienestar social.

La organización hace un análisis de las recientes crisis de América Latina y el este Asiático, que tardaron entre 15 y 25 años en recuperar los niveles de pobreza que había antes de esas depresiones, y destaca que las políticas de ajuste impuestas sólo contribuyeron a generar más pobreza y desigualdad, consolidando sociedades duales.

"Si no se cambian las políticas que se están aplicando, puede llevar entre dos y tres décadas recuperar el nivel de bienestar que había en España antes de la crisis, en 2008".

Así, pronostica que en diez años la pobreza y la exclusión social podrían incrementarse de manera drástica: el número de pobres alcanzaría los 18 millones (el 38% de la población) y el 20% de las personas más ricas en España podrían llegar a ingresar de media 15 veces más que el 20% de las personas más pobres.

"El modelo de austeridad centrado en la reducción del déficit y el saneamiento de la banca, mediante la inyección de fondos públicos financiados a costa de una deuda desorbitada, no genera crecimiento", explica.

Intermón señala que las decisiones políticas tomadas en el convulso contexto de la crisis están llevando a cambios estructurales y en el nuevo equilibrio de fuerzas, se restringe la participación ciudadana en las políticas públicas y el poder del Estado cede espacio frente a los mercados.

http://www.elmundo.es/elmundo/2012/12/13/espana/1355414503.html

domingo, 9 de diciembre de 2012

Arche de Zoé, la confusion des (bons) sentiments

Ils sont toujours passionnants, parfois vertigineux, ces moments où dans une salle d'audience, par le truchement d'écoutes téléphoniques ou d'enregistrements, parviennent les mots bruts, les mots de l'époque saisis au vol avant que la fin de l'histoire ne soit connue et ne colore le jugement que l'on porte sur elle, avant que la machine judiciaire, la mécanique des interrogatoires, la reconstitution mémorielle des témoins ne les reformulent selon les intérêts de chacun.

Ils le sont encore plus lorsque, comme c'est le cas au procès de l'Arche de Zoé, celui qui parle ne s'est pas présenté devant ses juges et n'existe que dans les descriptions des autres. Mercredi 5 décembre, la voix et l'image d'Eric Breteau sont entrées dans le prétoire. Elles ont permis de reconstituer la genèse de cette rocambolesque aventure, qui s'est arrêtée le 27 octobre 2007 à l'aéroport d'Abéché au Tchad par l'arrestation de l'équipe de bénévoles de l'Arche de Zoé au moment où elle s'apprêtait à embarquer 103 enfants à destination de la France.

On est quelques semaines plus tôt, dans les premiers jours de septembre 2007. Le fondateur de l'Arche de Zoé est à Paris pour deux rendez-vous décisifs. Le premier, avec les familles qui se sont déjà portées candidates à l'accueil d'un enfant "orphelin du Darfour" et qui ont accepté de financer l'opération "d'exfiltration" - pour un montant d'un peu plus de 2000 euros chacune. Le second, avec les bénévoles - médecins, infirmières, pompiers, logisticiens - qu'il faut convaincre de partir en urgence au Tchad.

L'homme qui parle apparaît incontestablement convaincu et convaincant, habité par l'opération dans laquelle il s'est lancé. "Ce n'est pas une opération illégale. Nous sommes dans le respect des textes fondamentaux, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, la Convention de Genève de 1951. Personne ne peut contester le bien-fondé de cette opération. Il y a suffisamment d'informations sur le massacre des populations civiles au Darfour. Nous avons pris le plus grand soin de nous entourer de conseils juridiques. Nous avons constitué un collectif d'avocats sur le sujet. Pour être fort dans sa tête, il faut être sûr des ses bases", dit Eric Breteau. Il a reçu, assure-t-il, le soutien officieux "de hauts fonctionnaires et de personnalités" et il a "des contacts à l'Elysée" mais il prévient: "Les gens qui vont nous critiquer sont ceux qui ne font rien depuis des années. On va créer une boule de neige qui va exploser à la tête des pays occidentaux. Il faudra que vous soyez très forts, très convaincus, très solidaires. Nous allons mettre tout le monde devant le fait accompli. La pression médiatique [quand les enfants arriveront en France] sera si importante qu'ils ne pourront rien faire. On s'en fout de ce que pensent les gens. Nous, on agit".

Devant les familles, il justifie son choix d'avoir lancé un appel sur les forums consacrés à l'adoption. Il a voulu, dit-il, s'adresser "à des gens qui sont psychologiquement mûrs, qui ont un agrément, qui sont engagés dans le projet d'accueillir un enfant depuis longtemps. On ne voulait pas d'un choix coup de coeur pour un petit enfant noir du Darfour. On voulait un choix mûrement réfléchi". Le fondateur de l'Arche de Zoé précise toutefois: "On ne s'est pas engagé dans une opération d'adoption. On met en place un réseau d'accueil d'urgence. Ensuite, si les enfants peuvent être adoptés, ce sera tant mieux. Mais nous, que les choses soient claires, on n'est là que pour sauver des enfants".

De la salle, une voix s'élève:

- Comment les enfants seront-ils informés de leur évacuation?

- Ils ne le seront pas.

Personne ne bronche. Eric Breteau poursuit:

- On va de préférence retenir les enfants qui ont un avenir. On va leur faire un test HIV. Les médecins auront la lourde tâche de décider quel enfant va être évacué vers la France et quel enfant va rester. Un enfant qui a un lourd handicap mental, par exemple n'est pas celui qui a le plus d'avenir en France."

Me Céline Lorenzon, prend alors la parole, au nom du fameux "collectif" d'avocats. Elle assure qu'ils sont une dizaine de conseils, spécialisés dans le droit des étrangers, militants à Amnesty international pour certains d'entre eux. Devant les familles, elle insiste: "Je ne suis pas là pour parler d'adoption. Je suis là pour vous parler de la manière dont vous pouvez accueillir légalement les enfants. Il faut que les choses soient claires, insiste-t-elle à son tour. Les lois actuelles ne vous permettent pas d'adopter des enfants du Soudan. Vous êtes là pour être famille d'accueil. Mais à long terme, lorsque les enfants auront acquis la nationalité française, vous pourrez vous présenter comme famille adoptante".

Une salve d'applaudissements conclut leurs interventions. Les familles signent et payent, les volontaires embarquent pour le Tchad.

Retour à l'audience. Les mots d'Eric Breteau tournent dans la tête pendant que les débats se poursuivent. On y trouve la matrice de toute la suite.

La rhétorique de l'urgence qui fermera la porte à l'expression des doutes. "Eric Breteau disait toujours: 'quand la maison brûle, on sort d'abord la personne et on lui demande son identité après'", racontera l'une des prévenues, Marie-Agnès Peleran à la barre.

La conviction, chevillée au corps, d'avoir raison seul contre tous, qui entretiendra le culte du secret, le goût de la clandestinité et forcera la solidarité entre les membres de l'Arche de Zoé. Sur place, le but final d'exfiltration des enfants sera caché aux chefs de village soudanais chargés d'amener des "orphelins" au camp, au personnel tchadien, "mamas" et cuisinières qui entouraient les enfants recueillis, aux interprètes et bien sûr aux enfants. A tous ceux-là, les bénévoles de l'Arche de Zoé feront croire, jusqu'au dernier moment, que l'objectif de l'association est d'accueillir les enfants au dispensaire pour les soigner et leur donner une éducation scolaire et religieuse. Entre eux, ils usent d'un code: ils ne parlent pas d'enfants "évacuables" mais d'enfants "vaccinables".

L'ambiguïté partiellement entretenue sur l'avenir des enfants au sein des familles accueillantes qui fera s'engouffrer affectivement et financièrement des centaines de couples en désir d'adoption dans le projet et suscitera de leur part une attente immense que les organisateurs ne voudront pas décevoir. A l'audience, tous les témoignages convergent pour raconter leur "tension" et leur "inquiétude" quand ils constatent que le nombre espéré "d'orphelins du Darfour" - plus de trois cents assurait Eric Breteau devant les familles à Paris en septembre - n'est pas au rendez-vous. "Je pense qu'ils se sentaient doublement coupables: coupables de ne pas avoir pu sauver plus d'enfants en allant plus loin au Soudan et coupables par rapport aux familles. Ils se sentaient sans doute doute incapables d'accepter un échec", dira encore Marie-Agnès Peleran.

La suite est connue: sur les 108 "orphelins du Darfour" âgés de un à sept-huit ans qui ont été réveillés aux petites heures du matin du 27 octobre pour embarquer secrètement à bord d'un avion pour la France, une majorité n'étaient pas soudanais mais tchadiens et la plupart d'entre eux n'étaient pas orphelins. La certitude de faire l'utile, le bon et le bien, cette inoxydable armure de bons sentiments, avait résisté à tout et surtout à la réalité.



http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/2012/12/06/arche-de-zoe-la-confusion-des-bons-sentiments/

Selon le président ougandais, la force de l'ONU en RDC fait du "tourisme militaire" Le Monde.fr avec AFP | 08.12.2012 à 13h27

La force de l'ONU en République démocratique du Congo (RDC) est "une grande honte" et elle se livre "à une sorte de tourisme militaire" dans le pays, a déclaré samedi 8 décembre le président ougandais Yoweri Museveni.
M. Museveni, qui s'exprimait devant un sommet des pays d'Afrique australe (SADC) à Dar es Salaam (Tanzanie), a estimé que les espoirs de paix en RDC résidaient désormais dans le projet de déploiement d'une force neutre telle que proposée par l'Union Africaine et en particulier par les pays voisins de la RDC.

La force de l'ONU en RDC (Monusco), forte de 19 000 hommes, est une des plus importantes opérations militaires de l'ONU dans le monde, mais elle n'a pu empêcher les exactions des milices dans l'Est de la RDC, ni les récentes conquêtes militaires du mouvement rebelle du M23.


"Autant d'hommes en uniforme et ils ne font que s'asseoir sur les problèmes !" a déclaré M. Museveni, invité par le sommet de la SADC à faire rapport sur la situation en RDC. "C'est une grande honte. C'est une sorte de tourisme militaire ", a poursuivi M. Museveni, dont le pays a été, ainsi que le Rwanda, récemment dénoncé par des rapports d'experts de l'ONU comme apportant un soutien militaire aux rebelles du M23 contre le gouvernement de RDC. Kampala et Kigali rejettent ces accusations.

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/12/08/selon-le-president-ougandais-la-force-de-l-onu-en-rdc-fait-du-tourisme-militaire_1802016_3212.html

sábado, 8 de diciembre de 2012

Exteriores reparte 900.000 euros en subvenciones a fundaciones de partidos, el 60% para FAES

La Secretaría de Estado de Cooperación Internacional y para Iberoamérica, que depende del Ministerio de Asuntos Exteriores, ha concedido este año subvenciones por valor de casi 900.000 euros (899.798,07) a varias fundaciones y asociaciones dependientes de partidos políticos para llevar a cabo programas y actividades, según publica el Boletín Oficial del Estado (BOE).

La Fundación para el Análisis y los Estudios Sociales (FAES), que preside José María Aznar, recibe la mayor parte del dinero: 529.849.88 euros, el 58,8%; la Fundación Ideas del PSOE, por su parte, se lleva 238.510 euros. En el ejercicio anterior (2011), en el que se repartieron 2,2 millones de euros, FAES recibió 1,01 millones de euros, mientras que Ideas recibió 974.820. Para 2013 se mantendrán los 900.000 euros.

En los Presupuestos Generales de 2012, el Ministerio de Exteriores sufrió un recorte del gasto del 54,4%, incluida una reducción de las transferencias a la Agencia Española de Cooperación y Internacional para el Desarrollo de 594 millones de euros; en los presupuestos de 2013, el recorte para el Ministerio es del 13,4% respecto al ejercicio anterior, afectando también esta reducción en mayor medida a la ayuda al desarrollo.

A la hora de conceder la ayuda, Exteriores tiene en cuenta tanto la calidad de la propuesta presentada, como la coherencia del proyecto con el Plan Director de la Cooperación Española, pero también el número de escaños que el partido político de quién dependa la fundación tenga en el Congreso de los Diputados y el Senado, lo que beneficia a los dos principales partidos, PP y PSOE.

El BOE publica este viernes también otras ayudas, por valor de 150.000 euros, que se reparten el Comité Español de la agencia de la ONU para los refugiados de Palestina, Fundación Mujeres, Fundación Española para la Cooperación-Solidaridad Internacional, Fundación Humanismo y Democracia, Fundación Universitaria San Pablo-CEU, Fundación Salud y Sociedad, FAES, Fons Valencia per la Solidaritat, Instituto de Estudios sobre Conflictos y Acción Humanitaria, ONGAWA y la Fundación Ecología y Desarrollo.

Reparto de ayudas
El dinero que recibirá FAES es para tres programas sobre "promoción de la libertad, la democracia y los derechos humanos en los países en desarrollo; fortalecimiento de los partidos políticos en los países en desarrollo y divulgación de los valores de cooperación internacional entre los países donantes". También recibe de 19.000 euros para las jornadas 'La cooperación para el desarrollo de la democracia y el Estado de derecho en los países del norte de África'.

La Fundación Ideas del PSOE, por su parte, se lleva una ayuda de 238.510,39 euros para llevar a cabo dos programas de "promoción de la democracia y consolidación de los sistemas de partidos", mientras que la Fundación Rafael Campalans del PSC recibe 36.000 euros para su Programa de Cooperación política en el Mediterráneo.

Una cantidad similar a la del PSC se lleva la Fundación Catdem de Convergencia Democrática de Catalunya, que dispondrá de 32.909,93 euros para pagar los programas 'La consolidación democrática', 'La oportunidad del cambio' y 'Voces del Mediterráneo'.

La fundación 'Sabino Arana' del PNV cuenta con una subvención de 16.454,97 euros para financiar la conferencia 'Revoluciones en los países árabes del norte de Africa. Islam, sociedad y Estado', así como el seminario V Diálogos de Bilbao 'La relación entre política y economía. A la luz de los desafíos de este tiempo'.


IU recibe 14.808,47 euros para su Fundación por la Europa de los CiudadanosIU recibe 14.808,47 euros para que su Fundación por la Europa de los Ciudadanos financie un programa sobre el fortalecimiento de los procesos de democratización y participación política en el norte de Africa, mientras que el Institut D'Estudis Humanístics-Miquel Coll i Alentorn-INEHCA de Unió Democràtica de Catalunya dispondrá de 13.163,97 euros para pagar las sesiones de trabajo 'Humanismo, economía y justicia social: respuestas para el siglo XXI'.

Nous Horizonts Fundació del Partit Socialista Unificat de Catalunya, Iniciativa per Catalunya i Entensa dels Nacionalistes d'Esquerra contará con 8.227,48 euros para un proyecto de consolidación de los procesos de gobernabilidad y fortalecimiento del Estado y las políticas públicas.

ERC, a través de su Fundación Josep Irla, percibirá 4.936,49 euros para su "programa de intercambio para el fortalecimiento del sistema democrático internacional", mientras que la Fundación Galiza Sempre del BNG recibirá 3.290,99 euros para pagar su Programa de Encuentros Internacionales 2012.

Por último, la Fundació L'Alternativa de Esquerra Unida i Alternativa obtiene 1.645,50 euros para su programa 'Lecciones de los procesos de transición a la democracia en Europa y en América Latina'.