Un soplo fuerte, inesperado y frío,
por los senderos libres y desiertos
barrió las secas galas del estío...

M. Hernández

sábado, 29 de septiembre de 2012

Somalie : les shebabs se retirent de Kismayo, leur dernier bastion

Par RFI
Vingt-quatre heures après le début de l'assaut des troupes de l'Union africaine, les shebabs ont abandonné le port stratégique de Kismayo, dans le sud de la Somalie. C'était leur dernier bastion dans le pays. Mais les shebabs ont annoncé qu'il ne s'agissait que d'un repli stratégique et qu'une future contre-attaque est prévue.

A midi ce samedi 29 septembre, les troupes kényanes et somaliennes se trouvent toujours dans la partie nord de la ville de Kismayo, après l'annonce du départ des insurgés islamistes pendant la nuit.

Le porte-parole kényan Cyrus Oguna affirme que la priorité est de consolider les positions et de vérifier la véracité des informations concernant le repli des shebabs. Ils progressent lentement aussi pour vérifier la présence de mines le long des routes. Le colonel Cyrus Oguna ne confirme pas que l'armée kényane leur a laissé une porte de sortie, mais il se félicite de ce repli qui va éviter des combats sanglants à l'intérieur de la ville. Mais certains observateurs estiment fort probable qu'une partie soit restée pour se dissimuler parmi la population civile. Cependant, selon des sources locales concordantes, le gros des combattants a quitté la ville, vraisemblablement vers le nord-ouest, une grande partie du Moyen-Jubba étant encore sous leur contrôle, notamment la ville de Jilib.

Dès leur départ, les pillages de leurs anciennes bases ont commencé car les forces alliées ne détenaient pas encore le contrôle du centre de la ville. Les habitants se seraient emparés de nourriture, de meubles, d'ordinateurs, mais également, des armes et des munitions que les insurgés n'ont pas pu emporter.

Les shebabs ont donc choisi de réagir de la même manière que pour toutes les villes qu'ils ont perdu. Ils savent qu'ils n'ont pas les moyens de se confronter à une armée conventionnelle, équipée, armée, et munie d'une force aérienne. Andlus Radio, la radio des shebabs, n'émet plus. Les rebelles ont d'ailleurs quitté le bâtiment en emportant avec eux le matériel de diffusion.

Ce départ de Kismayo, le dernier bastion des islamistes somaliens, intervient donc au lendemain du début de l'opération des forces kényanes. De leur côté, les shebabs préfèrent parler de retraite stratégique. Le porte-parole des rebelles, Ali Mohamud Rage, évoque déjà une future contre-attaque. Il vient de déclarer que Kismayo se transformerait vite en « champ de bataille ». L'armée kényane appelle les insurgés qui sont restés en ville à rendre leurs armes.

http://www.rfi.fr/afrique/20120929-somalie-shebabs-retirent-kismayo-leur-dernier-bastion-kenya

"Au Mali, chaque jour, les terroristes se renforcent"

Cheick Modibo Diarra, 60 ans, est depuis le 17 avril, le premier ministre du gouvernement malien de transition instauré après le retrait de la junte militaire. Il revient de New York où, en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies, il a formellement demandé à l'ONU une intervention militaire internationale afin de reconquérir le Nord du Mali contrôlé depuis six mois par des groupes islamistes armés.

Comment comptez-vous rétablir la souveraineté du Mali ?

Cheick Modibo Diarra : Nous avons défini une stratégie en cinq points. Il faut, dès maintenant, commencer à sécuriser les grandes villes du Mali. Si vous regardez le modus operandi des terroristes qui occupent le Nord du Mali, ce sont des gens qui dès que vous les contrariez, commettent des actes de violences dans des zones peuplées. Il faut donc faire en sorte qu'il n'y ait pas d'infiltration, ni multiplication de cellules dormantes.

La deuxième étape, accomplie à New York, est de solliciter formellement l'aide de notre organisation sous régionale, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest [Cédéao], de l'Union africaine [UA], de l'Union européenne [UE] et de nos amis comme la France et les Etats- Unis et de transmettre au Conseil de sécurité notre requête d'intervention militaire internationale sous le chapitre 7 de la charte des Nations unies. Une fois votée, la résolution donnera une légitimité à tous ceux qui veulent et qui peuvent nous accompagner dans la libération du nord.
La phase deux se poursuivra avec des rencontres du gouvernement pour mobiliser toute la communauté internationale afin de voir qui veut participer, et comment, à la libération du nord. La troisième phase consiste, avec nos partenaires, à structurer et à solidifier l'armée malienne qui doit être le fer de lance de cette affaire.

Ces phases n'ont pas besoin d'être séquentielles. Elles peuvent se dérouler en même temps. La quatrième phase est de reconquérir le nord. Puis, enfin, il faudra sécuriser les régions libérées de façon durable.

Quel est votre calendrier ?

J'espère que les débats [sur la résolution] vont commencer au Conseil de sécurité dès la semaine prochaine afin qu'elle soit adoptée avant la mi-octobre. Chaque jour qui passe, nous avons davantage de mutilations, d'amputations, de viols, d'actes de barbarie dans le nord de notre pays. Le plus rapidement la résolution sera adoptée, le mieux ce sera. Et je suis convaincu que dès que nous aurons une résolution la plupart de ces malfrats et bandits essaierons de s'échapper avant même que les choses sérieuses commencent. Seuls les plus endurcis resteront.

Quand espérez-vous que la Cédéao enverra le contingent de 3 300 hommes qu'elle a promis de déployer au Mali ?

Une fois la résolution votée, on pourra immédiatement demander à la Cédao de déployer des troupes qui nous aideraient à sécuriser la ligne de séparation entre le nord et le sud. Parce qu'à ce moment là, juste après le vote, les belligérants du nord et les narcotrafiquants vont se dire " le Mali ne sera jamais plus aussi faibles, bientôt des soldats vont venir renforcer notre armée donc si nous voulons vraiment lui nuire, c'est le moment où jamais ". Il faut donc que la force de la Cédéao soit prête pour un déploiement presque immédiat dès l'adoption de la résolution.

Hillary Clinton a estimé que "seul un gouvernement démocratiquement élu aura la légitimité pour parvenir à une résolution négociée au Nord Mali et mettre un terme à la rébellion". N'est-ce pas le signe que les Etats-Unis sont opposés à une intervention internationale ?

Des élections... Quelle serait la légitimité d'un président élu dans un pays qui ne peut pas faire voter tous ses citoyens ? Je ne pense pas que les Etats-Unis bloqueront la résolution au conseil de sécurité de l'ONU

Ils veulent participer au règlement de la situation dans le Sahel. Mais leur législation leur interdit de collaborer avec des gens arrivés au pouvoir après un coup d'Etat, jusqu'à de nouvelles élections. Je ne pense pas que le désir des USA soit de faire perdurer la souffrance et le risque de globalisation des problèmes dans le Sahel. C'est juste une façon de nous dire ne pas prolonger inutilement la transition. Les Etats-Unis nous ont toujours demandé d'organiser, le plus rapidement possible, des élections crédibles. Ce message nous l'avons compris.

Si la résolution est votée en octobre, quand les forces de la Cédéao pourront-elles se déployer ?

On pourrait immédiatement demander à la Cédao de se déployer pour nous aider à sécuriser la ligne de séparation entre le nord et le sud. Parce qu'une fois que la résolution sera adoptée les belligérants du nord et les narcotrafiquants vont se dire "le Mali ne sera plus jamais aussi faible, des soldats vont venir le renforcer donc si nous voulons vraiment lui nuire c'est le moment où jamais". La force en attente de la Cédéao peut donc être invitée à renforcer les Maliens qui patrouillent dans cette zone et ainsi nous accorder un peu de tranquillité d'esprit pour préparer les autres phases. Donc j'inviterai la Cédéao à se déployer presque immédiatement après l'adoption de la résolution. Même si ce n'est pas toute la force.

Une fois la résolution adoptée, une stratégie consensuelle pourra être dégagée entre tous les participants. Mais sans attendre, il faudra renforcer la ligne de séparation pour que le problème ne gagne pas en complexité à cause des infiltrations ou des tentatives pour casser cette ligne.

Sur quels pays comptez-vous ?

La question du Mali ne concerne pas seulement la Cédéao, mais toute la communauté internationale. Le Mali et la Cédéao joueront un rôle-clé mais il faut aussi inviter des pays du champ, tels que l'Algérie et la Mauritanie dont la participation est incontournable, des amis, comme le Maroc ou le Tchad. Bref, tous ceux qui pourraient venir nous aider à contenir le problème à une zone très restreinte en attendant que la communauté internationale – France, Etats-Unis, Grande-Bretagne notamment – apprête sa force d'intervention pour faire un travail propre et rapide.

La Cédéao est-elle prête ?

Vue l'insistance avec laquelle cette organisation nous a demandé de faire une requête d'intervention internationale, j'imagine que cela veut dire qu'il existe une telle force, quelque part. On a même parlé d'une force de 3 300 hommes. Dans un premier temps, il ne s'agit pas de tous les déployer, mais peut être un tiers pour renforcer nos lignes. A propos de l'Algérie et de la Mauritanie, ce sont des pays avec lesquels nous partageons près de 4 000 km de frontières. Il est évident que leur participation est incontournable. La question n'est pas de savoir qui est pour ou contre une intervention. Chacun dans cette affaire a son opinion. Certains pensent même qu'il faut négocier. Mais avec qui négocier ? Et pourquoi, on ne l'a pas fait jusqu'à présent ?

D'où l'intérêt d'internationaliser la crise avec la résolution de l'ONU. Ce consensus prévaudra. C'est une initiative malienne, ça se passe au Mali, le gouvernement malien a une stratégie en 5 points pour demander l'aide internationale. Ca fait plus de huit mois que dure la crise et je n'ai pas vu de solution non militaire émerger. En revanche, la situation empire de jour en jour avec les amputations, les flagellations, les viols, les destructions de nos sites au nord. Tout cela s'est passé sans que ceux qui croient à la négociation ne nous montrent le chemin pour ramener ces gens à la raison.

Parler de négociation en ce temps-là en réalité ferait perdre un temps précieux. Chaque jour qui passe, ces terroristes se renforcent, mettent en place des infrastructures de plus en plus sophistiquées qui nous demanderont davantage d'avantage d'efforts pour sortir de la crise. Le temps pour ces négociations est passé. Nous avons utilisés tous les canaux possibles. Nous avons un médiateur désigné par la Cédéao [Blaise Compaoré, le président du Burkina Faso] mais à ce jour nous n'avons pas reçu, de la part des terroristes et des occupants, un seul signal disant " nous voulons négocier ".

Il ne faut pas faire d'amalgame. Ce n'est pas un problème entre Maliens mais un problème avec des terroristes, des narcotrafiquants, des preneurs d'otages, des bandits de toutes sortes...Il faut que la communauté internationale se soulève contre tout cela et qu'elle les repousse.

Nous sommes prêts à négocier, à tout moment, avec le MNLA [Mouvement national de libération de l'Azawad]. Mais le MNLA ne représente, peut être, que 10% de la population au Nord et militairement il n'est plus sur le terrain. Les terroristes du MUJAO ont complètement décimé la branche militaire du MNLA. Il ne reste que la branche politique qui se promène à travers le monde et qui demande des négociations.

Mais cela n'a rien à voir avec le plus gros problème du Sahel : la présence de trafiquants de tous ordres et de plusieurs groupes terroristes connus au niveau international. Les pays qui parlent de négociations nous ont fait perdre du temps. Six mois après, un millier de terroristes dotés d'armes sophistiquées se sont installés. Cela n'a rien à voir avec les revendications de petits groupes dissidents du Mali.

Cette offre de dialogue provient pourtant du président malien, Dioncounda Traoré et de Blaise Compaoré...

Moi non plus je ne veux pas faire la guerre avec mes compatriotes. Les seuls avec lesquels on peut négocier ce sont ceux du MNLA. Ansar Dine ? Une de ses branches vient d'amputer des gens à Tombouctou. J'appelle ça des extrémistes pas des séparatistes. Ce n'est pas la même chose. Il ne s'agit pas de mobiliser la communauté internationale pour aller combattre des Maliens qui ont des revendications que certains peuvent trouver justes. Il s'agit d'aller déloger des narcotrafiquants et des terroristes qui petit à petit se sont installés et qui menacent non seulement le Mali et la sous région mais aussi, à terme, le reste du monde.

L'offensive du MNLA au début de l'année a ouvert la porte au chaos par laquelle sont entrés toutes sortes de terroristes : Boko Haram, le Mujao, Aqmi, des salafistes de tous bords et Ansar Dine qui se rapproche de plus en plus de la définition du terrorisme. Ils se sont infiltrés et ont fini par chasser ceux qui ont commencé ce problème. Il n'y a personne, actuellement sur le terrain, avec lesquels on peut nous suggérer de négocier. Ceux avec lequel nous sommes prêts à négocier [le MNLA] sont éparpillés entre Nouakchott, Niamey et Ouagadougou. Mais cela ne doit pas retarder la résolution que nous avons prise au niveau du Mali et sur la base de laquelle on a invité d'autres à venir nous aider pour débarrasser le monde entier de ce fléau.

Est-ce que tous les Maliens, au sud, sont d'accord avec le déploiement de forces étrangères sur leur sol ?

Premièrement, le capitaine Sanogo [ex-chef de la junte]... Notre décision de demander une intervention internationale est une décision politique dans laquelle il ne s'est pas impliqué. La position du président et du gouvernement représente celle de tout le Mali.

Le capitaine Sanogo... C'est une décision politique dans laquelle il ne s'implique pas. La position du président et du gouvernement représente celle de tout le Mali. Comment demander à des gens de venir nous aider sans qu'ils soient présents sur le territoire. Venir aider le Mali à libérer le nord c'est une chose, stationner à Bamako qui est à 600 km de la ligne de séparation en est une autre. Peut-être que les troupes qui vont aller au front vont transiter par Bamako. Des avions d'une certaine dimension devront nécessairement atterrir à Bamako. On verra.

Mais ce sont juste des forces qui doivent transiter vers la ligne de front. Mais une fois qu'on aura mutualisé les forces, les généraux diront où il faut stationner les forces... Mais on n'en est pas encore là. Aujourd'hui je ne vois pas la nécessité de stationner des troupes à Bamako. Nous avons les effectifs nécessaires pour sécuriser les institutions de la République.

J'ai créé une force de plus de 1 200 hommes pour sécuriser la présidence, la primature, l'Assemblée nationale, les cours suprême et constitutionnelle, les ambassades et faire des patrouilles en ville. Ils peuvent effectivement bénéficier d'un rafraichissement de leurs capacités antiterroristes dans les grandes villes, mais nous n'avons pas besoin d'aide extérieure pour sécuriser les organes de la République. Seulement les équiper et les former.

Peut-être qu'à Bamako les gens ne comprennent pas que la longueur de la piste d'atterrissage est supérieure à celle de Mopti et qu'elle peut donc accueillir certains aéronefs et certaines personnes en transit.

On a pourtant parlé d'établir le quartier général (QG) de la force à Bamako.

Un QG peut être n'importe où maintenant, compte tenu de la modularité des équipements de transmission. Bamako est une ville de 3 millions de personnes. Moi, si j'étais suis un tacticien militaire, et que je me battais contre un ennemi sophistiqué, je ne mettrais pas mon QG dans un endroit très peuplé. Aujourd'hui, on peut installer des QG n'importe où. Pourquoi pas à N'Djamena ? Il faut attendre que les experts, que tout ceux qui veulent nous aider se mettent ensemble, ce sont eux qui viendront avec une stratégie. Alors on verra. On met en avant la question de la stratégie avant même de connaître les moyens dont nous disposerons, quels pays nous aideront pour la reconquête.

L'aéroport de Bamako pourrait-il être militarisé ?

On est d'accord avec tout ce qu'exigera la stratégie commune. Mais les villes concernées telles que Tombouctou et Gao sont plus proches de Ouagadougou ou de Niamey que de Bamako. On prendra notre part mais vous verrez aussi que beaucoup de possibilités s'ouvriront à nous quand les pays intervenants se seront déclarés.

Tout cela va prendre un temps fou ?

Pas nécessairement. Une fois votée la résolution, en une semaine, tous ceux qui voudront intervenir pourront être connus. Leurs moyens, leurs ressources, leurs experts, le terrain sont connus. Je suis sûr que la surveillance satellitaire des bandits est en cours. Ca peut aller très, très vite. Le plus important, c'est la capacité des forces en attente de la Cédéao à envoyer quelques hommes pour renforcer nos lignes et ne pas ajouter une complexité à la résolution du problème. Si on tient cette ligne de séparation, les choses pourront aller vite.

Vous voulez que l'armée malienne soit en première ligne, est-elle capable d'assumer ce rôle ?

Depuis le début de la transition, l'armée se ressoude et renforce sa chaine de commandement. Elle a besoin d'être équipée et formée mais il existe déjà un noyau très compétent.

Qu'attendez vous de la part de la France ?

J'ai été vraiment très, très frappé et ému par le leadership que le ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius, et le président François Hollande ont mis en œuvre à New York. Cela ne me surprend pas au regard des relations anciennes entre nos deux pays. Mais ça a été un moment fort quand j'ai vu la France, membre permanent du conseil de sécurité, intervenir avec autant de détermination et de clarté. Je suis sorti en me disant " c'est le début de la fin pour la crise au Mali ".

Qu'entendez-vous par leadership ?

C'est-à-dire faire voir aux autres la nécessité de s'attaquer au problème à un moment où d'autres n'en sont pas encore conscients. Parce que problème est trop éloigné. La piste de Tessalit est une de plus longues du Mali. De là on est à 2 h 30 de l'Europe ! Le Niger, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire sont menacé de façons immédiates. La Chine, la Russie, l'Amérique sont plus éloignés. Mais ceux qui sont capables de voir les ramifications et d'attirer l'attention des autres, ça c'est une forme de leadership.

Un autre aspect est de s'impliquer pour qu'aux Nations unies le problème soit visible. Puis une fois que toute la communauté se sera décidée d'agir, il faut que la France fasse le premier pas. Aujourd'hui nous sommes dans la première phase de sécurisation des villes. C'est une phase pendant laquelle la France peut nous aider. Nous avons besoin de tous les équipements modernes pour détecter les bombes, les armes à feu, besoin d'équipements de communication. On peut attendre ça de la France. Et puis, une fois que la communauté internationale sera convaincue de la nécessité d'agir, il faudra que la France fasse le premier pas. Le jour où la force internationale s'engagera, quand on aura besoin d'utiliser la troisième dimension, les Mirage français pourraient s'engager. Si la France le veut, ses forces spéciales pourront aussi se joindre à nos forces armées. Tout est ouvert.

Mais déjà, le fait d'avoir pris l'initiative d'expliquer au monde la nature globale du danger que nous courrons, c'est la preuve d'un leadership très fort. Parce que j'ai l'impression que beaucoup ne sont pas conscients de ce qui nous guette. Les gens pensent que le danger arrivera dans deux ou trois ans et que d'ici là, le danger pourra être contenu dans une zone du Sahel, sans déborder... C'est une erreur. Le danger est beaucoup plus imminent et immédiat.

Ne craignez-vous pas que la question des otages français ne paralyse l'action de Paris ?

C'est un problème très important, pour nous également. Nous sommes en train de chercher des informations. Mais justement, le leadership d'une nation se mesure aussi à sa capacité de ne pas se faire prendre tout en entier en otage. Sans oublier ses otages, la République française est en train d'assumer son rôle de leader mondial. D'autres Etats se seraient recroquevillés, AQMI [Al-Qaida au Maghreb islamique] aurait dicté sa politique étrangère. Le fait que le président Hollande ait rejeté cela est remarquable et applaudi partout dans le monde. La communauté internationale devrait faire tout ce qu'elle peut pour aider la France à libérer ses otages.

Christophe Châtelot (propos recueillis par)

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/09/29/au-mali-chaque-jour-les-terroristes-se-renforcent_1767692_3212.html

miércoles, 26 de septiembre de 2012

El 65% de las ONG, abocadas a buscar financiación alternativa por los recortes

Corren tiempos complicados también para las ONG (Organizaciones No Gubernamentales). El 65% de las entidades se han visto abocadas, en poco más de dos años, a buscar fuentes de financiación alternativas a las subvenciones, ayudas y convenios de las administraciones, que han caído hasta un 40%. Lo revela el informe Innovar para el cambio social: de la idea a la acción, dirigido por el responsable del Instituto de Innovación Social de ESADE, Ignasi Carreras.

Los ingresos de las ONG (tanto de acción social, como de cooperación internacional, medio ambiente y derechos humanos) llevan cayendo desde el inicio de la crisis, explica Carreras. Comenzaron a bajar en 2008 (entre un 30% y un 40%) como consecuencia de la menor aportación de las empresas; también cayeron entre un 5% y un 10% las aportaciones de particulares (que remontaron coincidiendo con el terremoto de Haití en 2010). Pero el remate llegó súbitamente, en 2011, cuando los recortes de los presupuestos públicos desplomaron las ayudas y convenios: entre un 30% y un 40%.

Carreras explica gráficamente que las ONG comenzaron a "temblar de forma seria" en 2010 y que fue durante 2011 y el ejercicio actual cuando "están reaccionando, pero la búsqueda de alternativas no es tan rápida como sus necesidades urgentes de financiación". El experto asegura que "están comenzando a desaparecer ONG" y que, a falta de estudios, las primeras estimaciones cuantifican en entre un 20% y un 30% estas extinciones.

"Esta es la primera gran crisis que atraviesan las ONG en España. Vivieron la de los años 90, pero todavía no eran organizaciones tan grandes. Desde entonces, "llevan 30 años de crecimiento ininterrumpido y ahora topan con que han caído sus tres fuentes de financiación: particulares, empresas y administración". "Muchas desaparecerán, otras deberán adaptar su estructura a un funcionamiento más sostenible, o fusionarse, y otras reducir su estructura".

Carreras explica que la receta actual pasa por tres aspectos. Primero, pensar qué valor aportan a la sociedad. Segundo, hacer "pocas cosas muy bien hechas". Y tercero, "plantearse si su futuro pasa por lo que son ahora o por fusionarse (o colaborar con otros actores) o bien resituarse". Como ejemplo, el experto indica que si una asociación asistencial no puede continuar por falta de medios económicos, sí puede reorientarse para aprovecharla, si tiene, su base de voluntarios.

El estudio, sin embargo, indica que todavía hay mucho trabajo por hacer, porque el 40% de las organizaciones no se consideran innovadoras. Solo el 8% han apostado por innovar.

http://sociedad.elpais.com/sociedad/2012/09/26/actualidad/1348658195_102509.html

viernes, 21 de septiembre de 2012

Los cooperantes volverán a Tinduf cuando la seguridad sea “aceptable”

Los cooperantes españoles podrán volver a los campos de refugiados saharauis en Tinduf cuando las condiciones de seguridad sean "aceptables", aunque lo harán con limitaciones y por el tiempo indispensable, según anunció este jueves el jefe de la diplomacia española, José Manuel García-Margallo, ante la Comisión de Asuntos Exteriores del Congreso.

Margallo reconoció que el Frente Polisario ha tomado medidas para mejorar las condiciones de seguridad de los campamentos, pero alegó que aún no son "suficientes" para permitir el regreso.

El ministro defendió la evacuación "voluntaria" de los cooperantes, ejecutada por sorpresa y con el mayor sigilo a finales de julio, ante el "riesgo inminente" de un secuestro. Desde entonces, se han mantenido contactos "al máximo nivel" con las autoridades argelinas, en cuyo territorio se asientan los campamentos saharauis, y con el Frente Polisario, que se ha mostrado dispuesto a aplicar las recomendaciones formuladas por la Agencia Española de Cooperación Internacional (AECID), que ha contratado a un experto en seguridad.

Entre otras medidas, Margallo detalló la mejora de la información y de las instalaciones físicas donde se alojan los cooperantes; reforzando su muro perimetral y dotándolo de iluminación y vigilancia durante las 24 horas. También se quiere garantizar que estén permanentemente comunicados por radio y que lleven "escolta armada" siempre que se desplacen.

"Si se aplican estas medidas, los cooperantes españoles podrán regresar a residir en los campamentos en condiciones de seguridad aceptables, aunque limitando su número y estancia a lo mínimo indispensable para la ejecución de cada programa", agregó el ministro, quien no aventuró plazos para el regreso.

En lo que insistió es que el Gobierno no ha cambiado su posición "de fondo" sobre el contencioso del Sahara ni sobre la ayuda humanitaria al pueblo saharaui, que calificó de "prioritaria".

También advirtió de que el Sahel va camino de convertirse en la mayor amenaza para la seguridad de España y reveló que el avión procedente de Venezuela que el pasado 12 de agosto fue interceptado en Gran Canaria con más de 1,5 toneladas de cocaína a bordo tenía como destino Mali, convertida en feudo del islamismo yihadista.

http://politica.elpais.com/politica/2012/09/20/actualidad/1348168904_191370.html

lunes, 17 de septiembre de 2012

La imposible reconquista del norte de Malí

Los unos, los islamistas ultrarradicales, van deprisa. Los otros, sus adversarios, titubean y no avanzan. Medio año después de que grupos armados aparentemente heterogéneos se adueñasen del norte de Malí, estos han incrementando su fuerza y consolidado su poder erigiendo en el corazón de África una entidad que recuerda al Afganistán de los talibanes.

Las autoridades de Malí, divididas entre civiles y militares, no acaban de poner a punto su respuesta a ese reto. Para dar la réplica a los islamistas, han solicitado una ambigua ayuda militar a la Comunidad Económica de Estados de África Occidental (CEDEAO). Muchos expertos dudan, sin embargo, de que esos ejércitos puedan reconquistar el norte sin la participación del mastodonte argelino, por ahora remiso.

La Europa del sur, con Francia a la cabeza, considera que esa entidad islámica es ahora la mayor amenaza exterior para su seguridad. Empuja a los africanos a actuar. Para ayudar a ejércitos y gendarmes nigerinos, la UE acaba de estrenar en Niamey una misión de apoyo (Eucap-Sahel), de 80 hombres, que dirige el coronel de la Guardia Civil Francisco Espinosa. A fin de mes se celebrará en Nueva York una cumbre sobre ese desafío terrorista convocada por el secretario general de la ONU, Ban Ki-moon.

El primer fin de semana de este mes cayó la pequeña ciudad de Douentza en manos de la Movimiento para la Unidad del Yihad en África Occidental (MUYAO), el grupo terrorista que secuestró hace un año a los cooperantes españoles en Tinduf. La tomó sin disparar. Hacía tiempo que las fuerzas de seguridad malienses se habían retirado y la milicia patriótica que la defendía se rindió sin luchar. Su jefe, el comandante Dicko, se entregó a cambio de un puñado de euros, según la prensa de Bamako.

Los terroristas pueden pagar. Gracias a los secuestros –aún hay 11 rehenes- y a la protección que brindan al contrabando y al narcotráfico, han amasado en estos años unos 64 millones de euros, según el investigador Fernando Reinares, del Real Instituto Elcano, una cifra que Ahmedou Ould Abdalá, que preside en Nuakchot un centro de estudios sobre el Sahel (Centre 4S), eleva a 150. Por algo el general Carter Ham, al frente del mando del Pentágono para África, asegura que son los terroristas más ricos.

La conquista de Douentza es importante no tanto por el tamaño de la ciudad, sino porque no forma parte de ese inmenso norte de Malí (830.000 kilómetros cuadrados) cuyas tres ciudades (Tombuctú, Gao y Kidal) están en poder de los islamistas desde marzo. ¿Seguirán avanzando hacia Bamako, la capital? "Nuestro objetivo no es llegar tan lejos", declaró Oumar Ould Hamaha, portavoz del MUYAO.

Su primer objetivo es consolidar su poder y organizar la coexistencia con los otros grupos que conviven en el norte, los tuaregs islamistas de Ansar Dine y la rama magrebí de Al Qaeda que, se sospecha, es la que de verdad manda en la región. La instauración de la sharia, con la flagelación o lapidación de parejas adúlteras y la amputación de pies y manos de ladrones, ha sido su iniciativa más llamativa, pero no es la única.

"Han vaciado las ciudades de sus notables, han convertido hoteles y otros edificios en centros de educación islámica, reclutan a jóvenes que afluyen de otros países, les dan una formación militar y, como ya no campan en el desierto sino que controlan ciudades, les han invitado a traerse a sus familias o que contraigan matrimonio", explica Ould Abdalá.

En marzo fueron menos de mil hombres armados los que expulsaron del norte al Ejército de Malí y ahora son ya unos 6.000 los que empuñan un arma adquirida durante la guerra de Libia. Mientras confluyen los reclutas islamistas en el norte la población civil se marcha. Los refugiados ascienden a 443.000, un tercio de la población de la región, según la ONU. "Son gentes que han votado con los pies", recalca Ramata Diaouré, directora del semanario 22 Septembre de Bamako.

Quedarse significa no solo estar sometido al yugo de la nueva policía islámica sino vivir en una región en la que los servicios públicos, desde la atención médica básica hasta el agua potable, están "a punto de colapsar", según Yasmin Praz, directora de operaciones del Comité Internacional de la Cruz Roja.

El primer rayo de luz en este panorama sombrío fue la carta que el jefe de Estado interino de Malí, Dioncoundra Traoré, envió el 4 de septiembre al presidente de la CEDEAO, el marfileño Alassane Ouattara, solicitándole ayuda para la "la recuperación de los territorios del norte y la lucha contra el terrorismo" que el maltrecho Ejército maliense (7.500 hombres) es incapaz de llevar a cabo en solitario.

La CEDEAO es proclive a enviar a Malí un contingente de hasta 3.300 hombres al que Europa y EE UU brindarían un apoyo logístico. España, señaló Asuntos Exteriores, "tiene la mejor disposición para acompañar" iniciativas que "garanticen la integridad territorial" de Malí. El presidente francés, François Hollande, confía en que el Consejo de Seguridad de la ONU dé "legitimidad jurídica" a esta operación. Para ir creando un ambiente propicio, convenció a Ban Ki-moon de que convoque una cumbre, dentro de diez días, a la que asistirán 60 líderes mundiales.

Encabezados por el capitán Amadou Sanogo, los militares malienses, que en marzo dieron un golpe de Estado, han puesto todo tipo de cortapisas a la petición de Traore. Aunque han devuelto el poder a los civiles, estos siguen bajo su tutela. Orgullosos, han presionado con éxito para que las tropas de la CEDEAO no combatan y solo "se impliquen en el control de las ciudades reconquistadas" por los malienses.

Malí "tampoco se ha pronunciado sobre la ampliación" a su territorio de la misión antiterrorista que la UE lanza en Níger, recuerda el coronel Espinosa. Sin contundente ayuda exterior, los expertos dudan de que el Ejército maliense sea capaz de recuperar por sí mismo una sola parcela frente a islamistas determinados y bien equipados.

http://internacional.elpais.com/internacional/2012/09/16/actualidad/1347814782_664395.html

domingo, 16 de septiembre de 2012

Les familles des otages au Sahel passent à l’offensive médiatique

Par François-Damien Bourgery
Deux ans après l'enlèvement de Daniel Larribe, Marc Féret, Pierre Legrand et Thierry Dol par Aqmi à Arlit, au Niger, le 16 septembre 2010, leurs familles ont décidé de ne plus se taire. Ce 15 septembre 2012, elles ont donc organisé une conférence de presse à Meudon (région parisienne) pour appeler les médias à les placer au cœur de l'actualité.

« Comme le silence ne produit pas d'effet, nous avons décidé de parler ». Le 16 septembre 2010, Daniel Larribe, Marc Féret, Pierre Legrand et Thierry Dol, employés des entreprises françaises Areva et Satom, étaient enlevés à Arlit, au Niger.

Pendant deux ans, leurs familles se sont tenues éloignées des micros pour préserver leur sécurité et permettre aux négociations d'aboutir, comme on le leur avait conseillé. Mais ce samedi 15 septembre, alors que leurs parents sont détenus dans le Sahel depuis 730 jours sans espoir d'une libération imminente, elles ont décidé de rompre le silence, incapables de supporter plus longtemps cette attente sans agir.

Une conférence de presse a donc été organisée à Meudon, en région parisienne, où vit Thierry Dol. Dans le petit salon de l'hôtel où elle se tient, René Robert, le grand-père de Pierre Legrand, est le premier à prendre la parole. « Nous avons besoin de vous pour que nos parents soient dans l'esprit des Français », lance-t-il d'une voix posée à la trentaine de journalistes présents.

Une semaine plus tôt, samedi 8 septembre, une vidéo tournée par al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a été mise en ligne par le site d'information Sahara Medias. On y voit les quatre otages, les traits tirés, s'adresser à leurs familles et aux entreprises qui les emploient pour leur demander de tout mettre en œuvre pour leur libération.

Pression sur les décideurs

Après plus d'un an sans nouvelles d'eux, leurs familles sont aujourd'hui partagées entre le bonheur de les savoir vivants et l'inquiétude de les voir si amoindris. « Il faut que ça s'arrête, il faut qu'ils rentrent chez nous », affirment-elles. Et pour cela, elles sont désormais sûres d'une chose : c'est la médiatisation qui permettra de maintenir la pression sur les décideurs pour que la libération des quatre otages reste une priorité.

Lorsqu'il a reçu ces familles ce jeudi, le président François Hollande les a assurées de sa détermination. « Il nous a dit : ' Nous sommes dans le devoir de réussir, nous devons réussir ' », rapporte René Robert. Mais les familles ne veulent plus de paroles, elles réclament des actes. « Nous ne sommes pas là pour faire de la communication sur des yaourts, nous sommes là parce que des vies sont en danger », déclare encore le grand-père de Pierre Legrand.

Certaines d'entre elles, arrachées de leur anonymat par l'enlèvement de leur père, de leur mari ou de leur fils, avouent devoir se faire violence pour parler aux médias. Françoise Larribe, épouse de Daniel, a été enlevée en même temps que son mari, avant d'être libérée cinq mois et demi plus tard, le 24 février 2011. « Communiquer est une souffrance qui renvoie à celle de mon mari et de ses trois compagnons. Et on n'aime pas forcément s'étendre sur ce genre de souffrance, si intime », confie-t-elle.

Un peu plus tard, une foule d'anonymes se joint aux familles pour une cérémonie de soutien organisée dans un parc proche de l'hôtel. Beaucoup arborent un tee-shirt blanc sur lequel on peut lire : « Pierre Legrand, Marc Féret, Thierry Dol, Daniel Larribe, otages au Sahel depuis le 16 septembre 2010, on ne vous oublie pas ! » Des banderoles portant le même message sont tendues ça et là.

« La médiatisation est un bouclier »

D'anciens otages, les journalistes Hervé Ghesquière, Jean-Louis Normandin et Florence Aubenas, sont également là. Eux aussi sont persuadés de l'importance de la médiatisation. Pour Florence Aubenas, la question de la médiatisation ne se pose pas car on sait à quel point elle peut protéger les otages.

La cérémonie se conclut par la plantation d'un « arbre de la liberté ». Cette journée n'est cependant que le début d'une nouvelle stratégie de communication. Les familles des otages et les membres des comités de soutien envisagent désormais de profiter de chaque événement médiatique pour rappeler le sort de leurs parents.

Elles souhaitent également que, comme Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier ou Florence Aubenas avant eux, leurs noms et le nombre de jours de détention soient rappelés quotidiennement dans les médias. Car, comme l'affirme Hervé Ghesquière, « il n'y a rien de pire pour un otage que le silence ».

RAPPEL DES FAITS
C'est en pleine nuit qu'un commando d'une dizaine d'hommes enlève dans deux zones d'habitations d'Arlit, pourtant protégées par des gardes, sept personnes : cinq Français, un Togolais et un Malgache. Cinq jours plus tard, le 21 septembre, Aqmi revendique officiellement ces enlèvements.

C'est Abou Zeid, l'un des émirs les plus puissants du groupe terroriste qui a organisé l'opération et détient désormais ces otages. Il estime que le rapt d'une femme et de deux Africains est contre-productif, et engage donc des négociations pour libérer Françoise Larribe, Jean-Claude Rakotorilalao et Alex Kodjo Ahonado. Ils sont relâchés en février 2011 après le versement d'une rançon de 15 millions d'euros.

Pour les quatre Français toujours dans le désert, Aqmi exige le versement de 90 millions d'euros, le retrait des troupes françaises d'Afghanistan et la remise en liberté de jihadistes emprisonnés en Afrique et en Europe.

Rivalités entre les négociateurs, querelles entre l'Elysée et Areva, Aqmi a décidé de jouer la montre. Les discussions n'aboutissent pas. Dans une récente vidéo, les otages, fatigués, interpellent les autorités et le groupe Areva. « Deux ans c'est long », dit l'un d'eux.

À Paris, leurs familles ne comprennent pas pourquoi la situation est à ce point bloquée, pourquoi les informations sur leurs proches sont si rares. Mais le gouvernement français rappelle qu'il n'y a qu'une méthode efficace, celle de garder le silence.

http://www.rfi.fr/afrique/20120915-familles-otages-sahel-passent-offensive-mediatique-meudon-rene-robert-florence-aubenas

Au Tchad, les employés de la fonction publique suspendent leur grève

Par RFI
Au Tchad, les travailleurs du secteur public, en grève depuis deux mois pour obtenir l'application d'un accord sur une augmentation générale des salaires, ont décidé de suspendre leur grève pour laisser le temps à la médiation initiée par les chefs religieux d'aboutir.

Avant l'intervention des leaders religieux, la situation entre le gouvernement et l'Union des syndicats du Tchad était au bord de l'implosion. Le gouvernement menaçait de ne pas verser les salaires du mois d'août aux travailleurs en grève depuis deux mois. De leur côté, les employés menaçaient de fermer tous les bureaux de l'administration, y compris les urgences dans les hôpitaux.

C'est cette situation qui a poussé les leaders religieux à tenter une médiation qui a porté ses fruits. Le gouvernement accepte finalement de payer les salaires. Les travailleurs eux acceptent de reprendre le travail ce lundi en attendant de discuter comme l'explique François Djondang, secrétaire général de l'Union des syndicats du Tchad : « Nous nous sommes dit que lever carrément la grève serait aller trop vite en besogne. On accordait un mois (au gouvernement) pour pouvoir mener les discussions… »

Du côté du gouvernement, il n'y avait aucune réaction à cette proposition samedi soir. Les médiateurs devraient se retrouver assez rapidement pour organiser une rencontre entre gouvernement et travailleurs, très probablement au cours de la semaine.

sábado, 15 de septiembre de 2012

Manifestations contre le film anti-islam: six morts dans les violences

Par RFI
Des dizaines de milliers de musulmans ont manifesté vendredi, notamment dans le monde arabe, pour dénoncer le film «L'innocence des musulmans», réalisé aux Etats-Unis, qui a déclenché de nouvelles violences faisant six morts en Tunisie, au Soudan, au Liban et en Egypte.

Tunisie : la police débordée face à l'attaque de l'ambassade américaine
Plusieurs centaines de manifestants ont pris d'assaut l'ambassade des Etats-Unis à Tunis ce vendredi, et une partie de la foule a pénétré dans l'enceinte diplomatique. Des véhicules ont été incendiés et des fenêtres brisées. Les journalistes présents sur place racontent avoir été violemment agressés par les manifestants. Ils rapportent également une police tunisienne qui paraissait débordée malgré les tirs continus de grenades lacrymogènes pour les repousser.

Les forces de l'ordre ont fini par ouvrir le feu, et ont réussi à disperser la manifestation. Mais le bilan provisoire est lourd : deux morts et vingt-huit blessés, selon la télévision publique. Le Premier ministre s'est dit «préoccupé» par ces violences, alors que l'agence officielle tunisienne rapporte que l'école américaine de la capitale a été incendiée.

Egypte : après les violences, une manifestation symbolique place Tahrir
Dès la diffusion du brûlot anti-islam mardi, des milliers de manifestants sont descendus dans les rues égyptiennes. Des salafistes s'en sont pris à l'ambassade américaine au Caire en retirant la bannière étoilée pour la remplacer par l'étendard noir et blanc des islamistes extrémistes.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, des heurts ont opposé policiers et manifestants, les grenades lacrymogènes répondant aux jets de pierres. Ils ont fait au moins seize blessés. Vendredi, des Bédouins s'en sont pris à un camp de la Force multinationale dans le Sinaï.

Tous les partis politiques ont condamné ce film, tout en appelant au calme. Le président égyptien Mohamed Morsi a promis à son homologue Barack Obama que la sécurité des personnels américains serait assurée.

Ce vendredi, les Frères musulmans ont retiré leur appel à manifester dans tout le pays. La place Tahrir est restée calme comme en témoigne le reportage de notre envoyée spéciale au Caire, Véronique Gaymard mais des affrontements entre la police et des manifestants près de l'ambassade des Etats-Unis ont fait un mort, un manifestant tué par des tirs de chevrotines et une cinquantaine de blessés parmi les forces de l'ordre.

Calme relatif à Nouakchott et Alger
A Nouakchott, en Mauritanie aussi, une partie de la communauté musulmane a manifesté son exaspération dans une marche néanmoins plus pacifique. «Trop c'est trop» scandait la foule en réclamant aussi la rupture des relations diplomatiques avec les Etats Unis. En Algérie, les autorités avaient pris leurs précautions.

Un leader islamiste, Ali Belhadj et ses sympathisants ont été arrêtés avant de pouvoir se rassembler. Sur leurs pancartes était écrit : «Nous dénonçons l'atteinte à l'image du prophète : la liberté d'expression ne signifie pas l'insulte et la diffamation».

Yémen : une équipe de marines pour sécuriser l'ambassade
Après la prise d'assaut de l'ambassade américaine à Sanaa par des manifestants en colère qui ont fait un mort et quinze blessés jeudi, la tension est toujours vive dans la capitale yéménite. Ce vendredi, les Etats-Unis ont envoyé une équipe d'environ 50 marines au Yémen pour sécuriser l'ambassade.

« Il s'agit d'une mesure de précaution », a précisé le porte-parole du département de la Défense américain, John Little. Les autorités yéménites ont effectué des tirs de sommation et utilisé des canons à eau pour disperser les manifestants qui se sont rassemblés après la grande prière du vendredi à 500 mètres de l'ambassade où ils ont brûlés un drapeau américain.

Soudan : l'ambassade d'Allemagne également attaquée

Quelque 10 000 personnes sont descendues dans la rue. Malgré les tirs de sommation de gardes postés sur le toit de l'ambassade américaine à Khartoum, des manifestants ont réussi à franchir le mur d'enceinte ce vendredi.

Un drapeau islamique a été hissé. Un manifestant au moins a été tué. Dans la soirée ce vendredi, le vice-président américain Joe Biden a exhorté son homologue soudanais à protéger la vie des diplomates à Khartoum.

Une unité de marines a été dépêchée sur place pour renforcer la sécurité de l'ambassade américaine. D'autres protestataires ont envahi et incendié l'ambassade d'Allemagne.

Le ministre des Affaires étrangères allemand, Guido Westerwelle, a indiqué que le personnel était sain et sauf et a exigé que les autorités soudanaises prennent les mesures nécessaires pour assurer leur sécurité.

Gaza, Jérusalem-Est, Syrie et Liban : des milliers de manifestants dans les rues
Des milliers de Palestiniens ont manifesté après la prière du vendredi dans la Bande de Gaza et dans les rues de Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël. Aucune violence n'a été rapportée à Gaza, où le chef du gouvernement du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a appelé dans son prêche à « poursuivre ces manifestations et protestations pacifiques et civilisées ».

A Gaza et à Rafah, des slogans anti-américains et anti-israéliens ont été lancés et des drapeaux américains et des portraits de Barack Obama ont été brûlés.

A Jérusalem-Est en revanche, des heurts ont éclaté entre Palestiniens et policiers israéliens. Les manifestants ont été repoussés.

Au Liban, un manifestant a été tué et 25 autres ont été blessés dans des heurts à Tripoli (nord) tandis que des centaines d'islamistes avaient incendié un fast-food américain, selon un responsable des services de sécurité.

En Syrie, théâtre d'un conflit meurtrier, partisans et opposants du régime ont manifesté, séparément, contre le film.

Inde, Pakistan et Afghanistan : l'accès à YouTube bloqué
En Inde, qui compte quelque 150 millions de musulmans, plusieurs centaines de manifestants ont attaqué un consulat américain à Madras, dans le sud-est du pays, ce vendredi 14 septembre.

La police rapporte que les émeutiers ont lancé des pierres contre le bâtiment, brisé des fenêtres et tenté de franchir le mur d'enceinte avant d'être dispersés. Quatre-vingt-six personnes ont été arrêtées. Toujours d'après la police, la situation serait sous contrôle.

Le site de partage de vidéos YouTube en Inde a bloqué l'accès au film L'Innocence des musulmans, sans préciser toutefois s'il avait agi de son propre chef ou à la demande du gouvernement indien. Le Pakistan et l'Afghanistan en ont également empêché l'accès.

http://www.rfi.fr/moyen-orient/20120914-trois-jours-apres-innocence-musulmans-bilan-violences-anti-americaines

Christian Mukosa, auteur du rapport d'Amnesty International sur les conditions de détention dans les prisons tchadiennes

« Les prisonniers avec lesquels nous avons discuté nous ont dit : 'vous les gens d'Amnesty International, c'est bien que vous soyez venus nous visiter ici, mais dites aux autorités que nous sommes tous en train de mourir ici de maladies, de manque de nourriture et de la surpopulation'... ».

Amnesty International a publié lundi dernier un rapport sur les conditions de détention dans les prisons tchadiennes. Un rapport accablant. Dans de nombreuses prisons, il y a quatre fois plus de prisonniers que ce que permet la capacité théorique d'accueil. Amnesty appelle les autorités à réformer le système pénitencier mais aussi le secteur de la justice. Les conditions de détention dans les prisons tchadiennes sont si déplorables, explique l'organisation de défense des droits de l'homme, qu'elles s'apparentent à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

http://www.rfi.fr/emission/20120915-christian-mukosa-auteur-rapport-amnesty-international-conditions-detention-prisons

viernes, 14 de septiembre de 2012

Los "caramelos solidarios" con el Sahel siguen a la venta

Hasta el próximo domingo 16 de septiembre se puede adquirir los 'caramelos solidarios' con el Sahel, una iniciativa de la ONGD Acción contra el Hambre (ACH) en Navarra y de la Fundación Diario de Navarra-Grupo La Información. Así, por sólo 1 euro que cuesta cada estuche de caramelos -de frutas o de menta-, los ciudadanos pueden colaborar con la emergencia alimentaria que sufre esta región semidesértica de África, en países como Mauritania, Malí, Burkina Faso, Níger...

La crisis humanitaria afecta a casi 19 millones de personas, entre ellas 1 millón de niños con desnutrición aguda severa en riesgo de morir en cualquier momento. Un tratamiento para atender estos casos de forma inmediata cuesta sólo 40 euros. Si se vendieran los 11.000 estuches puestos a la venta desde el pasado domingo, se podría atender a un total de 275 pequeños.

Reponiendo los dulces

En algunos puntos de venta estos días los caramelos se han acabado, pero ya se están reponiendo por parte de los organizadores. En cualquier caso, cabe recordar que también se pueden comprar en las delegaciones de 'Diario de Navarra' en Pamplona (calle Zapatería), Estella y Tudela.

Los caramelos son de la empresa Dulsa, que los puso a disposición de ACH a precio de "coste". Asimismo, tanto el diario como los puntos de venta (kioskos, panaderías, etc.) han renunciado a cualquier beneficio económico.

Otra forma de colaborar es realizando aportaciones en dos cuentas bancarias habilitadas para la ocasión por la ONGD.
Todos los detalles de esta iniciativa solidaria se pueden seguir también en la edición digital (www.diariodenavarra.es).

http://www.diariodenavarra.es/noticias/navarra/mas_navarra/2012/09/12/los_caramelos_solidarios_con_sahel_siguen_venta_91335_2061.html

jueves, 13 de septiembre de 2012

Soutien de la Suisse aux rebelles touareg: Un rapport accablant

Les accointances, entre la Suisse et les indépendantistes touareg, ne datent pas d'aujourd'hui. Comme en témoigne un rapport élaboré, par Pr Mady Keita, sur les activités suspectes de Mme Hochet, ex-représentante de la coopération suisse, auprès des communautés touareg du nord du Mali. Accablant.

Un rapport datant du 7 février 1984, signé du Pr Mady Keita et de Gaoussou Traoré, respectivement homologue économiste et chef de la cellule des travaux publics à Haute Intensité de Main-d'œuvre à Niafunké, en dit long sur les activités suspectes dela Suisseauprès des communautés touareg au nord du Mali.

Activités, qui ne seraient pas étrangères à l'occupation actuelle des 2/3 de notre pays par des groupes islamistes.

Dans ce rapport, dont nous vous livrons le contenu, Pr Mady Keita nous relate ce qu'il a vu, lors de son passage à Nianfunké. C'était en 1984.

Les activités suspectes de l'ex-représentante de la coopération Suisse au nord

En effet, une mission composée de M. Gaoussou Traoré et du Pr. Mady Keita, respectivement Chef et Economiste dela Celluledes Travaux Publics à Haute Intensité de Main-D'œuvre( CTP/HIMO), rattachée au ministère du Plan à l'époque, s'était rendue à Niafunké du 26 janvier au 3 février 1984.

Elle avait pour objectifs de préparer le terrain à l'arrivée d'une mission d'évaluation de l'aménagement de la mare de Koboro, de définir les contours d'une étude socio-économique complémentaire et de mener deux nouvelles études en vue de l'aménagement des mares de Goubo et de Takadji.

Il s'agissait donc, pour ces deux experts maliens de prendre attache, non seulement, avec le Gouverneur de Tombouctou, les autorités administratives et politiques locales ; Mais aussi de tenir une réunion d'échanges avec les populations riveraines de la mare, en vue de leur adhésion au projet.

Sur place, la mission constate, à son corps défendant, les activités suspectes de Mme Hochet, la représentante de la coopération Suisse à Niafunké.

Le Gouverneur et le commandant de cercle d'alors s'étaient inquiétés des déplacements incessants de Mme Hochet, qui pour eux, ne devrait s'occuper que de l'aménagement de la mare de Goubo, et dans le cadre d'une recherche-action, tendant à identifier des projets promettant d'assurer le développement intégré du cercle de Niafunké.

C'est ainsi que le gouverneur a demandé au Commandant de cercle de prier Mme Hochet de bien vouloir limiter ses déplacements dans la région. Lesquels avaient suscité moult rumeurs sur ses activités: octroie de prêts sans condition aux communautés touareg, réunions nocturnes, achat de bétail, abattage et séchage de la viande à distribuer aux communautés touareg…

S'y ajoutent l'utilisation nocturne d'appareils de transmission et réception radiophonique, des rencontres secrètes et nocturnes avec des individus qui disparaissaient avant le matin, méfiance des populations vis-à-vis de l'administration, convocation avec attroupements de personnes au domicile de Mme Hochet, refus de coopérer avec l'administration locale…

Rappelée à l'ordre par le Gouverneur de la région, Mme Hochet initie une rencontre, au cours de laquelle, elle a indiqué que le ministre du Plan d'alors (Colonel Amadou Baba Diarra) lui aurait accordé pleine liberté de mouvements et d'action. Des déclarations assorties de menace à l'endroit du Commandant de cercle de Niafunké et des deux « missionnaires ».

Devant cet état de fait, M. Traoré et Pr. Keita prennent leurs responsabilités en envoyant un rapport aux autorités à Bamako.

Avant de demander à Mme Hochet de remettre son rapport de travail et de ses activités au Commandant de cercle de Niafunké. Et d'aviser ce dernier de ses déplacements, de se faire accompagner d'agents de sécurité, désignés par l'administration. Mais aussi, de rendre compte au Commandant de cercle du contenu de ses incessantes sorties nocturnes de Niafunké et de ses rencontres en dehors de la ville avec des groupes touareg.

Mais la réaction de Mme Hochet a été vive. Elle a rétorqué qu'elle n'entendait plus travailler en présence d'espions et d'agents de l'administration locale. Et de poser ses conditions: ou elle a la liberté d'action comme le lui aurait accordé le ministre du Plan de l'époque, ou elle rentre à Bamako.

C'est ainsi que Mme Hochet est rentrée à Bamako pour rendre compte au Représentant de la coopération suisse qui, à son tour, rencontre le ministre du Plan, sur la question.

Alors que les deux experts maliens tentent de convaincre les populations du bien-fondé du projet d'aménagement de la mare, Mme Hochet prône le contraire.

Pire, elle incite les communautés touareg à la révolte. Parce que, selon elle, elles sont marginalisées.

Raison pour la quelle, dans le rapport envoyé aux autorités de Bamako, Pr Mady Keita estime que la présence de Mme Hochet à Niafunké est nocive et pourrait être une nouvelle source de déstabilisation pour le nord. Car, elle met les populations nomades et sédentaires dos à dos. Et qu'il y a lieu de pourvoir à son remplacement par une autre personne, qui inscrira ses actions dans le cadre de nos plans de développement régional. Une autre personne qui respectera les consignes des autorités locales. Et qui renoncera au transport nocturne de cargaisons d'armes de guerre, destinées aux communautés touareg.

Un rapport négligé

Rencontré à cet effet, Pr Mady Keita s'explique.

Selon lui, ce qu'il a vu, lors de sa mission à Niafunké, en dit long sur les activités de déstabilisation du Mali entreprises parla Suisse.

L'envoi de Mme Hochet, à Niafunké, comme représentante de la coopération suisse n'était qu'une sape. Car ses activités s'inscrivaient dans l'incitation des touareg à la révolte.

Dans son rapport, il relate par le menu les activités de cette Suissesse au nord.

A en croire Pr Keita, Mme Hochet dissimulait des armes dans les cargaisons de viande séchée pour les faire parvenir aux groupes touareg.

Une activité qu'elle mène la nuit à bord de camion et dans le nord du Mali.

« C'est lorsque je me suis rendu compte du comportement de cette Suissesse, aux cotés des touareg, que j'ai approché le commandant de cercle de Niafunké pour lui en faire part. », explique t-il. De retour à Bamako, Pr Keita fait un rapport de mission dans lequel il raconte tout. Mais, il n'a pas été pris au sérieux.

L'affaire Berbeira

Détaché au Niger, Pr Keita n'est revenu au Mali que l'année de la mort d'un coopérant Suisse au nord du Mali : l'affaire dite Berbeira, au milieu des années 1990.

Après la mort de ce Suisse dit-il,la Suissea donné un ultimatum au Mali pour faire la lumière sur cette mort qu'elle qualifiait d'assassinat. Si le Mali n'ordonnait pas une enquête pour situer les responsabilités sur la mort de son ressortissant,la Suissemenaçait de rompre sa coopération avec notre pays.

« Quand le Suisse a été trouvé sans vie et que son pays menaçait le Mali, j'ai commencé à chercher des moyens pour aider le gouvernement du Mali à sortir de l'embarras en essayant d'utiliser mon rapport de mission. C'était pour permettre au gouvernement d'avoir une base solide pour prouver que contrairement à ce qu'on faisait croire aux gens, la Suisse voulait déstabiliser le Mali. Et que c'est elle qui a favorisé les rebellions Touareg et par la suite, la création du MNLA. », indique Pr. Keita.

Selon lui, il a rencontré le Directeur de cabinet du Premier ministre Ibrahim Boubacar Keita à l'époque, M. Moussa Guindo. Mais ce dernier a traité son rapport avec légèreté. Car Il n'a pas pu l'introduire chez IBK, le chef du gouvernement de l'époque.

Ensuite, il est passé par M. Abdramane Niang, qui était le secrétaire permanent de l'ADEMA pour faire parvenir le rapport à IBK. Peine perdue.

Pr Keita dit s'être rendu àla Sécuritéd'Etat, avec son rapport. Mais, il avait été traité de fou.

Après toutes ces actions, il a décidé de se rendre àla Directiongénérale dela Policepour rencontrer le Directeur général adjoint. Après lui avoir expliqué la situation et lui avoir remis le rapport, ce dernier l'a félicité et l'a salué pour son geste patriotique.

Et c'est quelques jours après le dépôt de ce rapport àla Directiongénérale de la police, que le Premier ministre Ibrahim Boubacar Keita, face à la pression quela Suissemettait sur le Mali, s'est rendu au nord du Mali. Selon lui, il y a fait une déclaration fracassante inspirée de son rapport. Et c'est ainsi que l'affaire dite « Berbeira » a été classée.La Suisses'est rendu compte, enfin, que le gouvernement malien en sait beaucoup sur ses activités auprès des touareg du nord.

Alors que, officiellement, Mme Hochet était envoyé au nord pour le projet de Travaux Publics à Haute Intensité de Main d'Oeuvre pour aider les populations du nord, notamment les paysans, les éleveurs à reconstituer leurs troupeaux après la sécheresse des années 70.

Au lieu de cela, dit-il, elle achetait le bétail avec ces gens à vil prix, l'abattait, faisait sécher la viande et dissimulant des armes dans les carcasses de viande transportées par un camion vers les campements touareg.

Selon Pr. Keita, la création du MNLA ne date pas d'aujourd'hui. Mieux, le MNLA est très lié àla Suisse.

Car dit-il, c'est depuis les années 70 qu'elle soutient les activités sécessionnistes des touareg.

Selon lui, il est important que les Maliens sachent que le soutien dela Suisseaux touareg ne date pas d'aujourd'hui. Et que le financement de la rencontre du MNLA, à Ouagadougou, n'est que la face visible de l'iceberg. Il revient ainsi aux autorités maliennes de prendre leurs responsabilités. Toutes leurs responsabilités.

http://www.maliweb.net/news/insecurite/2012/09/13/article,91476.html

Crise au nord du Mali : Le Mujao met l’Algérie dans le dilemme !

Après la chute des villes du nord, les islamistes ont fait irruption dans le consulat d'Algérie à Gao le 5 avril dernier pour prendre en otage sept diplomates dont la libération de trois d'entre eux a été annoncé dans un communiqué datant du 12 juillet par le porte parole du Mujao. Ainsi, ces trois otages ont été libérés grâce à des négociations intenses menées par la diplomatie algérienne. Cependant, l'arrestation de trois djihadistes algériens le 15 Août par les autorités algériennes a été suivie quelques jours plus tard par une requête du Mujao menaçant Alger de représailles s'il ne les libère pas immédiatement. Et quand on sait que le principe de l'Algérie est de ne pas céder au chantage des terroristes et que tout récemment le Mujao a annoncé avoir exécuté le vice consul, on peut dire que les autorités algériennes sont aujourd'hui sous pression.

La libération des trois diplomates parmi les sept qui étaient détenus en otage par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) a été un grand soulagement pour leurs familles et aussi pour l'Etat algérien. Mais les islamistes viennent de changer le processus de cette négociation tout en demandant aux autorités algériennes de libérer des personnes qui faisaient déjà objet de poursuites judiciaires sous peine de représailles.

Il était évident que cette derrière cette demande il y avait un jeu de chantage à l'endroit des autorités qui ne pouvaient en aucune manière aller à l'encontre de leurs propres lois.

Mais le maitre chanteur est passé à l'action avec l'annonce de l'exécution du vice consul Tahar Touati qui était retenu en otage depuis cinq mois déjà. Même si l'Etat algérien reste perplexe en ce qui concerne la véracité de cette information, l'évolution de la situation met l'Etat algérien dans un dilemme : est- ce que l'Etat algérien libérera ces terroristes d'AQMI pour sauver la vie des trois autres otages laissera-t-il leur sort aux mains des djihadistes à cause de son principe ? En tout cas, les autorités algériennes semblent gérer ce dossier avec la plus grande prudence.

Car les risques de voir un nouveau revers de la diplomatie algérienne qui conduirait à l'exécution des autres fonctionnaires algériens n'ont jamais été aussi grands.

Si le ministère des Affaires étrangères a reconnu, dans son communiqué dimanche dernier, que les contacts avec les ravisseurs n'ont pas été rompus, très peu de détails ont filtré sur les négociations.

Avant l'exécution de Tahar Touati, le Mujao avait accordé un délai de huit jours à Alger pour libérer trois terroristes d'Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), dont l'influent Necib Tayeb dit Abderrahmane Abou Ishak El Soufi, présenté comme le bras droit de l'émir d'AQMI, Abdelmalek Droudkel.

L'Algérie, qui a toujours tenu au principe de ne jamais céder au chantage des terroristes est aujourd'hui dans l'embarras. Comme l'était, il y a plus de deux ans l'Etat malien dans l'affaire de l'otage français Pierre Camate. A son propos, Bamako a cédé aux exigences des terroristes. Cette affaire, on le sait bien, avait fini par créer un scandale diplomatique entre le palais de Koulouba et celui d'Elmouradia par le rappel de son ambassadeur à Alger pour consultation et l'ambassadeur du Mali en Algérie au ministère des affaires étrangères pour des explications.

http://www.maliweb.net/news/la-situation-politique-et-securitaire-au-nord/2012/09/13/article,91408.html

miércoles, 12 de septiembre de 2012

Encuentran fragmentos de un raro meteorito "no alterado" en arenas del Sáhara

Rabat, 12 sep (EFE).- Varios fragmentos de un raro meteorito "no alterado" han sido encontrados en las arenas del Sáhara Occidental y son ahora analizados en una universidad de Agadir, en el sur de Marruecos, en busca de posibles moléculas orgánicas y microdiamantes.

El hallazgo acaba de hacerse público aunque la historia se remonta al 20 de mayo: esa noche, unos soldados marroquíes de los desplegados en el territorio saharaui en Awsard, junto al muro de contención contra el Frente Polisario, observaron una estrella fugaz de color muy blanco que terminó en una serie de explosiones ensordecedoras.

El fenómeno llamó poderosamente su atención y enviaron una misión al lugar donde supuestamente se había producido la explosión: al cabo de pocas horas, dos personas distintas habían encontrado multitud de fragmentos del meteorito, que sumaban más de 300 gramos.

Eran producto de lo que los expertos llaman "una lluvia de meteoritos".

Los fragmentos están hoy en posesión del profesor Abderrahman Ibhi, experto astrónomo y enseñante en la Universidad Ibn Zhor de Agadir, quien relató a Efe toda la historia.

Según Ibhi, es un meteorito asteroidal casi no alterado, ya que se ha encontrado muy poco después de su caída en la tierra, cuando lo habitual es que aparezcan muchísimos años después y estén profundamente alterados por el oxígeno y el agua, dos elementos que no están en su hábitat original.

Ibhi especula que estos preciosos fragmentos proceden de un asteroide, inmensas rocas de varias toneladas situadas entre Marte y Júpiter, que colisionan entre sí produciendo lluvias de meteoritos que viajan por el espacio, y en algunos casos llegan a la Tierra.

Los fragmentos de Awsard son de color muy negro por ser un meteorito carbonatado, muy rico en carbón, lo que permite a Ibhi suponer que pueda contener moléculas orgánicas, de gran valor científico porque podrían dar claves sobre el origen de la vida en la Tierra, sostiene.

Además, Ibhi asegura que las rocas procedentes de meteoritos pueden contener microdiamantes, pero tanto este detalle como la cuestión de las moléculas solo podrán saberse cuando se lleven a cabo análisis más especializados para los que no se cuenta con medios en Marruecos.

Las universidades que podrían encargarse de este análisis pormenorizado son las de Orleans, en Francia, y la de Ferrara, en Italia, con las que Ibn Zhor tiene convenios de colaboración.

En todo caso, Ibhi ha descartado tajantemente la posible venta de los fragmentos a alguna institución extranjera, como sucedió en 2011, cuando otro meteorito (en aquel caso procedente de Marte) cayó en la región de Tata, en el sur desértico de Marruecos, y sus fragmentos llegaron a venderse a entre 11.000 y 22.000 dólares, diez veces el precio del oro.

"El meteorito es propiedad de la universidad", zanja el profesor, que anuncia la próxima partida de una misión del centro docente en busca de nuevos fragmentos del último meteorito expulsado por el cielo.

Por Javier Otazu

http://es.noticias.yahoo.com/encuentran-fragmentos-raro-meteorito-alterado-arenas-s%C3%A1hara-072810570.html

Mali : les divisions entre mouvements persistent dans le Nord

Au nord du Mali, plus de 1000 personnes (chefs de tribus, oulémas, religieux, représentants de la société civile) se sont réunies pendant deux jours dans la localité d'Anafif, à 70 kilomètres de Kidal. Pour le MNLA, très présent dans les discussions, l'objectif était de rappeler les grands principes du mouvement : indépendance de l'Azawad, rejet des groupes Aqmi et Mujao. Mais malgré la mise en place d'une feuille de route, le mouvement sort divisé des ces rencontres.

Au coeur des divisions : Iyad Ag Ghali, le chef d'Ansar Dine. Au sein du MNLA, certains pontes sont favorables au dialogue avec ce chef islamiste natif de Kidal. « Il y a des conditions pour ouvrir des discussions », explique un proche de Bilal Ag Chérif, le numéro 1 du Mouvement : « Iyad doit prendre ses distances avec Aqmi et le dire officiellement ».

Mais au sein du bureau politique du MNLA d'autres personnalités sont fermement opposées à cette idée : « Iyad c'est terminé », estime un des pontes : « Il est hors de question de parler de rapprochement avec Ansar Dine ». Et ces tensions font le jeu d'Iyag Ag Ghali.

Avec ces hommes, le leader qui veut coute que coute instaurer la charia, est venu faire une démonstration de force à Anafif. « Ils sont restés à l'écart, ont refusé de discuter avec nous », raconte un participant « mais ils sont venus nous provoquer avec leurs armes et leur matériel militaire ».

Un des cadres d'Ansar Dine jubile du conflit au sein du MNLA : « Ce mouvement, c'est comme un lézard, si tu l'approches, il siffle pour te faire peur mais il n'a aucune force. Le MNLA n'a plus que sa bouche ».

Cette situation, ce statu quo entre les deux groupes inquiète nombre d'habitants de la zone : « Le MNLA fait de la récupération politique, il fait comme s'il dirigeait le Nord et Ansardine impose sa force », décrypte un ancien de Kidal qui conclut : « Tout est bloqué et pendant ce temps, nous nous souffrons ».

domingo, 9 de septiembre de 2012

África se impone como la ruta preferida de la cocaína de Sudamérica a Europa

Madrid, 9 sep (EFE).- África se consolida como una de las principales bases de las redes del tráfico de cocaína, bien porque los cárteles emplean sus países como almacenes o por su costa occidental, ruta por donde transitan camufladas entre pesqueros las embarcaciones con droga desde América del Sur a Europa.

Así lo asegura a Efe el jefe de la Unidad de Drogas y Crimen Organizado (UDYCO), Eloy Quirós, tras cerrar un "histórico" mes de agosto en la lucha contra el tráfico de cocaína con la incautación de cinco toneladas en distintas operaciones y un elemento común en casi todas: los cárteles colombianos ven en África y su costa oeste una ruta privilegiada de entrada al mercado europeo.

La más relevante de estas operaciones concluyó el pasado 15 de agosto cuando el Grupo Especial de Operaciones (GEO), en colaboración con otras policías, interceptaron un carguero con 3.000 kilos de cocaína que había zarpado del golfo de Guinea y se dirigía a Galicia, en cuyas aguas la organización tenía planeado transbordar la mercancía a tierra en una lancha o un pesquero.

Quirós asegura que un alijo con tanta cantidad de droga es "puntual" y "muy inusual", ya que la mayoría de las redes de narcotraficantes prefieren no arriesgar y se decantan por tratar de introducir en contenedores 100 o 200 kilos de cocaína.

"Coger un barco repleto de droga no es normal, lo normal es coger varios contenedores", subraya Quirós, antes de vaticinar que al término de este año podrá haber un ligero aumento de las cantidades de cocaína incautadas debido a estas últimas operaciones.

Unos golpes, añade el responsable policial, que "no quieren decir en ningún caso que esté entrando a mansalva droga en nuestro país", sino que somos el principal obstáculo para que la droga llegue a Europa y que las investigaciones puestas en marcha desde hace meses contra estas redes han concluido en el mismo mes.

Lo que sí ponen de relieve estas operaciones, según Quirós, es que las organizaciones del narcotráfico tienen consolidada la vía africana para que entre la droga en Europa; han dejado de lado la ruta mediterránea, mucho más controlada fundamentalmente en el Estrecho, y han descartado navegar por el mar del Norte, en el Atlántico, con condiciones climatológicas muy duras.

Quirós explica que las embarcaciones pueden bordear la costa africana sin hacer paradas camuflándose en los pesqueros que hacen la ruta entre África y Europa, o bien emplear como puertos de tránsito países africanos como Guinea-Bissau o Guinea donde depositan la mercancía para trasladarla en otras embarcaciones en cantidades menores.

Ya en 2007, la Interpol alertó de que la costa oeste de África comenzaba a rivalizar con la ruta del mar del Caribe como vías de entrada marítima de cocaína a Europa y Estados Unidos, respectivamente; cinco años después la advertencia ha pasado a ser una realidad consolidada.

"Lógicamente los cárteles funcionan como una empresa comercial y van cambiando sus estrategias y ahora la que impera es África", destaca el jefe de la UDYCO, que recuerda que sean o no elevadas las cantidades, los dueños de la droga siguen siendo los colombianos y su objetivo es que la coca llegue al mercado, EEUU y Europa.

En este objetivo el continente africano proporciona a las redes colombianas muchas facilidades pues sus países, además de no tener capacidad policial para luchar de forma eficaz contra el tráfico de drogas, cuentan con crecientes niveles de corrupción y grupos armados que se podrían financiar con el contrabando de droga.

Quirós defiende que el éxito completo no radica solamente en evitar que la droga llegue a destino, sino que "hay que desarticular redes, conseguir condenas, que entren en la cárcel y hay que intervenirles todo su patrimonio", porque lo que más daño les hace no es quitarles la droga, sino el dinero, sin el cual no pueden recomponerse rápidamente.

Por eso considera pieza clave en la lucha contra el crimen organizado y el tráfico de drogas la cooperación policial, el intercambio de información y el trabajo policial de la mano de jueces y fiscales.
http://es.noticias.yahoo.com/%C3%A1frica-impone-ruta-preferida-coca%C3%ADna-sudam%C3%A9rica-europa-094816755.html

AQMI diffuse une vidéo de quatre otages français

C'est un site mauritanien qui diffuse la vidéo. On y voit Pierre Legrand, Marc Feret, Daniel Larribe et Thierry Dol s'exprimer tour à tour. Au second plan, des hommes dont on ne voit que le bas du corps tiennent des armes automatiques. Les quatre hommes ont été enlevés au Niger le 16 septembre 2010. Ils étaient en compagnie de 3 autres otages – l'épouse de M. Larribe, un Togolais et un Malgache – qui ont été relâchés depuis.
Eux n'ont pas eu cette chance et sont otages de l'un des chefs d'Al-Qaida au Maghreb islamique Abou Zeid. Tous sont employés de grandes entreprises françaises : Areva, Vinci et Sogea Satom. Le site Sahara Medias qui diffuse la vidéo est considéré comme un site d'information très fiable car il dispose d'un vaste réseau de correspondants dans la région. Selon Sahara Media, la vidéo a été tournée le 29 août, information que confirme l'un des otages, Daniel Larribe, en préambule de son message.

"EST CE QUE VOUS M'AVEZ OUBLIÉ ?"

Le premier à parler est le plus jeune, Pierre Legrand, 25 ans. Il travaillait à Arlit comme volontaire international en entreprise. La voix faible, l'air épuisé, il s'adresse à ses proches puis à son employeur : "A la Sogea Satom, mon entreprise. Est ce que vous m'avez oublié ?700 jours, c'est beaucoup trop. La santé, le moral, je suis vraiment fatigué. Je vous demande de faire le maximum auprès d'Al-Qaida pour que je sois libéré le plus rapidement possible et que je puisse retrouver ma famile".

Puis, c'est au tour de Marc Feret de s'exprimer. "Je demande aux dirigeants de la Sogea Satom de faire le maximum pour prendre contact avec Al-Qaida. Est ce que vous m'avez oublié ? Si j'étais à Arlit, c'était pour une bonne raison, ce n'était pas pour faire du tourisme. A ma famille, j'espère que vous allez bien et que vous faites le maximum."

"AL-QAÏDA FAIT DES EFFORTS POUR NOUS TENIR EN VIE"

Après avoir salué ses proches, assuré qu'il "se portait bien" et listé les évènements auxquels il n'a pas pu participer, Daniel Larribe s'adresse à Areva, son employeur. "Le groupe Areva est pleinement responsable de ce qui est arrivé. Il y a peut-être un prix fort à payer, mais ce prix fort est à la hauteur du manque de précautions préventives (...) qui n'ont pas été prises à Arlit pour nous protéger. Aussi, je demande à Areva d'intervenir activement pour obtenir notre libération".

Enfin, c'est Thierry Dol qui s'exprime, le plus longuement – toutes ses paroles ne sont pas audibles en raison du vent qui sature le micro. "714e jour ici en détention dans le Sahara. Je suis avec mes collègues, épuisé par ces deux ans de détention. Pourtant, Al-Qaïda fait des efforts pour nous tenir en vie. Cependant, cela fait 63 jours que je n'ai pas eu accès à mes médicaments.". Il demande aux familles "d'encourager les entreprises, le gouvernement et le président de la République à nous sortir d'ici. Cela fait bientôt deux ans. C'est le salarié qui va s'adresser à son employeur. Ca doit être une lourde charge que d'avoir trois salariés en détention. (...) S'il m'arrive un évènement dramatique, je demande au président de la République de ne pas faire d'attaque et de continuer la négociation."

Le 9 août, le site mauritanien d'informations en ligne Sahara Medias avait publié une vidéo montrant séparément cinq des six otages français détenus dans le Sahel par Aqmi, tournée lors des "derniers mois du pouvoir" de l'ex-président Nicolas Sarkozy. Neuf Européens, dont six Français, sont actuellement retenus par Al-Qaïda au Maghreb islamique au Sahel.

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/09/08/aqmi-diffuse-une-video-de-quatre-otages-francais_1757571_3212.html

Khartoum face au front des mouvements rebelles

De nouveaux combats entre l'armée régulière et des groupes rebelles ont fait des dizaines de morts sur plusieurs fronts, jeudi 6 septembre, au Darfour ainsi qu'au Sud-Kordofan. Ces combats interviennent alors que des négociations ont repris le 4 septembre entre le Soudan et le Soudan du Sud pour régler les différends entre les deux pays.

L'armée régulière du Soudan affirme avoir tué 32 rebelles au Darfour. Sur la télévision d'Etat, le porte-parole de l'armée, Swarmi Khaled Saa, a accusé le Mouvement pour la justice et l'égalité au Darfour (Jem), d'avoir attaqué un village dans le sud du Darfour.

L'armée, affirme-t-il, n'a subi que des pertes matérielles dans la bataille qui s'en est suivie. Le Jem affirme de son côté avoir pris le dessus sur les forces régulières dans cette région.

Au Sud-Kordofan, les rebelles de la branche nord du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM), ont indiqué avoir libéré un village au nord de la ville de Kologi. Chaque camp dit avoir marqué des points, et les affirmations des uns et des autres sont difficiles à vérifier, l'accès à ces zones étant limité. Les rebelles du SPLM-nord et le Jem ont formé un front révolutionnaire contre Khartoum. Ils souhaitent peser sur les négociations portant sur le partage de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud.

En effet, ces combats interviennent alors que Khartoum et Juba ont repris leurs pourparlers à Addis-Abeba, pour mettre à plat leurs différends. Outre le tracé de la frontière commune, ceux-ci portent sur le partage des ressources pétrolières, et le statut de la zone contestée d'Abyei.

http://www.rfi.fr/afrique/20120909-khartoum-face-front-mouvements-rebelles

Vidéo des otages au Niger: un message d’Aqmi à la France

Par RFI
La publication, ce samedi 8 septembre 2012, d'une vidéo montrant quatre des six otages français enlevés au Niger en 2010 est une opération de communication des ravisseurs d'al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Indirectement, ces derniers ont pour objectif de faire passer au moins quatre messages aux autorités françaises.

Si la vidéo n'est pas passée cette fois-ci par le canal plus discret d'un médiateur, mais par celui d'un organe de presse, c'est pour pouvoir atteindre le grand public, avec pour objectif de faire pression sur les autorités françaises. Une pression visant à donner un coup d'accélérateur aux négociations, mais aussi une pression pour obtenir le paiement de la rançon.

Dans un premier temps, les ravisseurs demandaient 100 millions d'euros. D'après nos informations, ils auraient revu légèrement à la baisse le montant réclamé mais celui-ci reste très élevé. Sur la vidéo, l'un des otages parle de « prix fort à payer pour leur libération ».

Ensuite, sur le document, on constate que les enregistrements se sont déroulés dans au moins deux décors différents. C'est la preuve que tous les otages ne sont pas détenus au même endroit. C'est un autre message clair des ravisseurs que l'on peut résumer par cette phrase : « Si une intervention militaire est décidée pour libérer les otages, sachez qu'ils ne sont pas au même endroit, et que la vie d'une partie d'entre eux serait rapidement en danger. »

Pour confirmer ce message, sur la vidéo, les ravisseurs font dire aux otages qu'il faut privilégier la négociation pour obtenir leur libération.

Pression pour obtenir le paiement d'une rançon, pression pour accélérer les négociations, la vidéo diffusée est également une preuve de vie des otages, et à ce stade, les ravisseurs ne sont pas sur le point de rompre les discussions. Si c'était le cas, ils auraient plutôt lancé un ultimatum au gouvernement français.

Pour terminer, rappelons qu'on ne voit pas, sur le document, les deux autres ressortissants français qui sont également otages dans le désert. C'est aussi un message clair : ils sont entre les mains d'une autre katiba, c'est à dire d'une autre unité combattante d'al-Qaïda au Maghreb islamique.

http://www.rfi.fr/afrique/20120909-video-otages-niger-message-aqmi-france-al-qaida-terrorisme

Nord Mali : un Espagnol enlevé à Niafunké

Un Espagnol a été enlevé vendredi à Niafunké, ville malienne située à 250 km au sud-ouest de Tombouctou (nord), par des éléments armés qui contrôlent la zone.

L'Espagnol est en compagnie d'un Malien qui le transportait à moto.

On ne connaît ni l'identité de l'Espagnol ni le groupe armé à qui appartiennent ces éléments armés.

Depuis des mois, le nord du Mali est sous l'occupation de certains groupes armés, dont Ansar Eddine de Iyad Ag Ghali, le Mouvement pour l'Unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO), et le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).

Le MUJAO a imposé récemment la charia à la ville de Douentza par le MUJAO, exigeant le port du voile pour les jeunes filles et les femmes, et interdisant la consommation de l'alcool et la cigarette dans la localité.

Publié le 2012-09-08 10:00:10 | French. News. Cn

http://www.maliweb.net/news/insecurite/2012/09/08/article,90399.html

Nouvelle preuve de vie des quatre otages français enlevés au Niger

Un site d'informations mauritanien a publié, samedi, une vidéo des quatre Français retenus au Niger par Aqmi depuis 2010. Les otages demandent à leurs proches et aux autorités françaises de privilégier la négociation pour leur libération.

- Un site mauritanien d'informations en ligne, Sahara Medias, a publié une vidéo montrant séparément quatre des six otages français détenus dans le Sahel par Al-Qaïda, tournée le 29 août selon un des otages, qui appellent tous à négocier pour leur libération.

« Nous sommes le mercredi 29 août 2012. Cela va faire bientôt deux ans que nous sommes ici », déclare un des Français dans cette vidéo mise en ligne vendredi et visionnée samedi par l'AFP.

Il a été identifié à l'AFP par un responsable de Sahara Medias comme Daniel Larribe, et les trois autres comme Pierre Legrand, Marc Féret et Thierry Dole. En France, René Robert, grand-père de l'otage Pierre Legrand, a affirmé à l'AFP qu'il avait reconnu sur la vidéo son petit-fils. Il a également précisé que les autres familles d'otages avaient reconnu leurs proches.

Tous quatre avaient été enlevés le 16 septembre 2010 à Arlit, dans le nord du Niger, et sont, depuis, aux mains d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Trois autres personnes kidnappées en même temps qu'eux ont été libérées entre-temps.

Sur la vidéo, aucun des hommes de se présente nommément, mais ils citent des membres de leurs familles et appellent leurs proches, leurs employeurs et les autorités françaises à privilégier la négociation pour obtenir leur libération.

L'un d'eux évoque une rançon, sans préciser de montant, mais parle d'un « prix fort à payer » probablement. Ils pressent leurs employeurs, le groupe nucléaire public français Areva et son sous-traitant Satom, d'intervenir.

La vidéo est un montage de tournages dans apparemment deux décors différents – une toile grise dans un premier décor, beige dans un autre – et les hommes en armes, turban sur la tête, qui se tiennent debout derrière chaque otage sont différents sur les deux décors.

Sahara Medias est l'un des sites d'informations les plus fiables en Mauritanie et dispose d'un vaste réseau de correspondants dans le nord du Mali. Il est très bien informé sur les activités des groupes islamistes armés dont Aqmi qui occupent ces vastes régions, en majorité désertiques, depuis plus de cinq mois.



AFP/ 08/09/2012

Doble alerta en el sur de Níger: irrumpe el cólera y la malaria se descontrola

El hambre y la desnutrición aguda severa son un problema estructural en Níger. Añadidas las complicaciones estacionales de lluvias y escasez y encarecimiento de alimentos, el país "es un polvorín". En Madaoua, en el sur, ha estallado en las últimas semanas. Médicos sin Fronteras ha detectado un brote de cólera y un aumento alarmante de los casos de malaria.

Esperanza Santos, enfermera de la Unidad de Emergencias de MSF, está preocupada por ambos brotes, ante los que la ONGD ya ha puesto en marcha estrategias sanitarias específicas, pero se muestra especialmente sorprendida por la irrupción del cólera.

El Sahel es zona endémica de cólera y los brotes de esta infección no son extraños en Camerún, Chad, Nigeria y el norte de Níger, pero sí en la región sur de Madaoua. De hecho "no es zona endémica y un solo caso ya puede considerarse epidemia".

Esperanza Santos evita hablar de epidemia y mantiene la alerta en brote, pero señala que "hemos preguntado a los habitantes de la zona y consultado los registros y hacía cinco o seis años que no se veían estos síntomas". "Nos ha pillado por sorpresa", reconoce, y ve una parte de esta alta incidencia en que las lluvias se han adelantado este año y han sido más fuertes y provocado inundaciones, caldo de cultivo para que se expandan el riesgo y los casos de cólera y malaria.

El cólera irrumpió en la zona el 19 de agosto, con un primer caso en una comunidad situada a unos 40 minutos en coche del centro de operaciones de MSF, pero ya se ha extendido y el 7 de septiembre MSF había detectado 160 casos en el pueblo en el que se inició y otros 50 en la propia Malaoua.

Coordinación con autoridades locales

"Esperemos que se corte antes de dos meses, que se quede en un susto", confía Esperanza Santos a ELMUNDO.es. Para lograrlo, les queda por delante un trabajo duro. Al otro lado del teléfono se siente el ajetreo, pues ya han puesto en marcha un plan de ataque, centrado, en especial, en el aislamiento de los afectados y en tareas de prevención y sensibilización de la población.

MSF se ha coordinado con las autoridades sanitarias locales y ya se han desplazado a la primera zona en la que irrumpió la infección para atajarla. "En el cólera hay que aislar bien a los pacientes para que no se extienda", explica esta enfermera experimentada en situaciones de emergencia. El cólera se transmite por contaminación fecal de agua y alimentos contaminados.

La estrategia se ha centrado en que el Ministerio de Salud ha liberado a su personal de los centros de salud a los centros de tratamiento y que MSF ha aportado la parte logística, desde tiendas de campaña para el aislamiento a kits de tratamiento para evitar la deshidratación y material para extremar las medidas de higiene o potabilización y saneamiento del agua.

19.000 caso de malaria en agosto

La incidencia de la malaria es igualmente preocupante, pero no ha cogido tan de sorpresa al equipo médico. La enfermedad está presente todo el año en Madaoua y tiene temporada alta entre julio y octubre, pero este año los picos habituales se han disparado y desde la última semana de julio se han quintuplicado los casos detectados en niños menores de cinco años, la población más vulnerable.

Según Esperanza Santos, a lo largo del año se declaran una media de 2.000 casos al mes en menores de 5 años y entre julio y octubre se duplican, pero este año la incidencia se ha disparado. La alerta empezó e la última semana de julio, con unos 2.000 casos en una sola semana que cerraron el mes con 4.700 incidencias.

Desde entonces, el brote no ha cesado de crecer. El programa de MSF en Madaoua contabilizó en agosto 19.000 casos, esto es, cinco veces más de los habituales. En 2011 llegaron a detectarse en una semana de agosto 3.000 casos. Este año, el doble. Y septiembre no trae mejores perspectivas.

Esta elevada incidencia ha obligado a MSF a recalcular las necesidades de test de detección y tratamientos que figuraban en las previsiones de este verano y a recibir un nuevo cargamento. Los cálculos se desbordaron porque también han tenido que reforzar las reservas del Ministerio de Salud de Níger. "Se les acabó el stock hace dos semanas y ahora dependen de lo que les estamos dando nosotros", explica Esperanza Santos

Estrategia de descentralización

Esperanza Santos, trabaja en el proyecto de la ONGD en Madaoua desde principios de agosto para organizar una estrategia a nivel de las comunidades para prevenir y combatir los picos de malaria de esta época del año. Se ha encontrado más trabajo del que esperaba: "La situación es desbordante, vienes a una cosa y acabas ocupándote de todo. Estábamos aquí por eso, se nos ha añadido el cólera y andamos como locos".

Según explica, la idea es descentralizar el diagnóstico y el tratamiento de la malaria lo máximo posible para hacerlo más accesible a la población. En Madaoua hay 400.000 habitantes, 90.000 de ellos menores de 5 años, y hay comunidades a 10 o 20 kilómetros del centro de salud más cercano que dificultan el diagnóstico precoz y el tratamiento.

En este contexto, no es suficiente con dar servicio a la población desde el hospital, los ocho centros de salud y los 61 puestos de salud en pueblos que existen, de modo que se ha identificado y formado a una persona de referencia en otros 14 pueblos para que sepan hacer el test rápido de malaria, dar el tratamiento para los casos simples y localizar a los enfermos más graves para derivarlos al centro de salud.

Desde la segunda semana de agosto y a se han distribuido por los pueblos 30.000 test de detección y 18.000 tratamientos. Además de a niños, por primera vez, también se han distribuido entre las mujeres embarazadas (llevan 900 tratamientos), a quienes han empezado a repartir mosquiteras.

http://www.elmundo.es/elmundo/2012/09/09/solidaridad/1347143969.html