Un soplo fuerte, inesperado y frío,
por los senderos libres y desiertos
barrió las secas galas del estío...

M. Hernández

miércoles, 22 de agosto de 2012

La police algérienne arrête un haut responsable d'Aqmi

Par RFI
En Algérie, l'armée annonce qu'elle a capturé trois islamistes armés le 15 août dernier. Parmi ces hommes, il y a Necib Tayeb, un haut responsable d'al-Qaïda au Maghreb islamique. Le trio terroriste se dirigeait vers la zone sahélienne, probablement pour gérer les positions d'Aqmi dans cette région en proie aux troubles et à la concurrence entre mouvements islamistes.

Les trois islamistes se dirigeaient vers la zone sahélienne, au sud de l'Algérie, quand ils ont été arrêtés à un barrage de gendarmerie dans la région de Ghardaïa. L'un de ces hommes est un haut responsable d'Aqmi, plus précisément le chef de la commission juridique et le premier juge de l'organisation terroriste, selon l'agence de presse algérienne.

Necib Tayeb, également connu sous le nom d'Abderrahmane Abou Ishak Essoufi, était surtout chargé de mettre de l'ordre au Sahel. En effet, dans cette région qui couvre l'Algérie mais aussi le Mali ou encore le Niger, la branche maghrébine d'al-Qaïda est confrontée à d'autres organisations islamistes comme le Mujao ou Ansar Dine. Cette concurrence aurait provoqué une guerre des chefs locaux, au sein d'Aqmi. Et le rôle de l'homme arrêté par les Algériens était bien de calmer les tensions.

Si Aqmi est très probablement actif sur le sol algérien, les forces de sécurité n'avait jamais arrêté l'un de ses membres. Mais Necib Tayeb était connu de l'armée algérienne. Il faisait partie du Groupe islamiste armé (GIA), responsable des attentats pendant les années 1990. C'était également l'un des plus anciens membres du Groupe islamique pour la prédication et le combat, le GSPC.

http://www.rfi.fr/afrique/20120822-police-algerienne-arrete-haut-responsable-aqmi-necib-tayeb-mali-sahel-terrorisme-ghardaia-ishak-essoufi

Mali – La Suisse finance la rébellion touareg

Les rebelles du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), mis en déroute par les groupes islamistes du nord du Mali, se restructurent avec le soutien de la Suisse, pays pourtant connu pour sa longue tradition de neutralité. Enquête.

Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a participé à l'organisation et au financement d'une réunion politique des rebelles touaregs indépendantistes du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) les 25, 26 et 27 juillet à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, a appris Le Temps auprès de sources concordantes. Organisée dans le cadre de la médiation de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest), cette rencontre devait permettre au bureau politique du MNLA de clarifier ses revendications en vue d'un règlement politique de la crise dans le nord du Mali.

Cependant, comme l'atteste le communiqué de presse final du mouvement, le débat portait également sur des enjeux de politique interne, avec l'adoption de "dispositions urgentes pour l'atteinte des objectifs du MNLA". Directeur de recherche émérite au Centre national de la recherche scientifique à Paris (CNRS), spécialiste de la zone sahélo-saharienne et des populations touaregs, André Bourgeot s'en étonne : « Le MNLA revendique, comme objectif principal, une partition territoriale non reconnue internationalement et qu'une immense majorité des populations du septentrion malien ne veut pas. Il dit avoir tenu ces discussions afin d'y parvenir. Je suis surpris par l'implication politique du DFAE, les autorités suisses étant officiellement neutres. Cela équivaut à une caution politique. »

Selon la synthèse des travaux de cette rencontre que Le Temps a pu se procurer, les discussions ont également porté sur la propagande à mener auprès des différentes communautés du nord du Mali. Des ordres ont été donnés pour restructurer le bureau politique. Plusieurs cadres du MNLA, menacés de radiation pour des prises de position jugées non conformes à la ligne directrice du mouvement, ont été placés sous stricte surveillance pour une durée d'un an. Deux représentants du DFAE étaient présents à cette réunion, en ouverture et en clôture de session, mais pas durant les débats que suivait un conseiller technique du ministère burkinabé des Affaires étrangères. "Ils nous ont dit que la Suisse était là pour promouvoir la paix dans cette région du monde. Ils nous ont encouragés à poursuivre sur cette voie", révèle Moussa Ag Assarid, porte-parole du MNLA. Dans son discours, le président du mouvement rebelle touareg, Bilal Ag Acherif, a même chaleureusement remercié le « gouvernement fédéral suisse » pour son travail de « facilitation ».

La Confédération s'implique depuis plusieurs années déjà pour un règlement de la crise au Mali, à travers son programme de politique de paix en Afrique de l'Ouest. Mais dans ce cas, la gêne est perceptible. Le MNLA a mauvaise presse. « Trois rapports d'ONG ont condamné les exactions des groupes armés dans le nord du Mali, dont le MNLA. Des cas de vols et de sévices sexuels ont été rapportés », témoigne le chercheur André Bourgeot. Curieusement, plusieurs photos dans lesquelles apparaissaient les représentants du DFAE lors de cette réunion ont été retirées des sites Internet pro-indépendantistes, quelques jours après leur publication.

Le DFAE a également réglé la facture logistique de cette réunion, a appris Le Temps de sources concordantes. Une aide ponctuelle et très ciblée, tient à clarifier le porte-parole du MNLA, Moussa Ag Assarid : « La Suisse n'a pas financé autre chose que la réunion de Ouagadougou. » Le DFAE, que Le Temps a sollicité afin de confirmer ces informations, ne les dément pas mais refuse d'entrer dans le détail. « La réunion du MNLA fin juillet à Ouagadougou s'inscrit dans le cadre du processus de médiation du Burkina Faso auquel la Suisse apporte un soutien, à la demande des parties au conflit », fait savoir Carole Wälti, porte-parole au DFAE. Impossible d'obtenir le détail de la facture logistique de cet événement, aucun des organisateurs ne souhaitant nous communiquer les chiffres précis. Mais selon une source proche du mouvement, le montant avoisine les 15 000 francs.

L'engagement suisse dans le processus politique du MNLA fait naître les espoirs les plus fous au sein d'un mouvement isolé et affaibli, après la mise en déroute de ses unités combattantes par les principaux groupes islamistes du nord du Mali à la fin juin. Selon le journaliste touareg Acheick Ag Mohamed, "le MNLA consulte ­régulièrement la Suisse". Cet homme, rédacteur en chef de Toumast Press, un site Internet d'information proche des milieux indépendantistes touaregs, estime que la facilitation suisse s'apparente à "un soutien, l'un des rares dont peut se prévaloir le MNLA". Le Département fédéral des affaires étrangères s'en défend. « Le DFAE ne soutient pas le MNLA mais la médiation du Burkina Faso et travaille dans ce cadre avec les parties au conflit", communique la porte-parole Carole Wälti.

Personne n'est actuellement en mesure de clarifier le rôle joué par la Suisse ni de pronostiquer celui qu'elle acceptera ou non à l'avenir. Beaucoup s'interrogent et s'impatientent. Mohamed, un adolescent touareg de Tombouctou qui a combattu avec le MNLA avant de déposer les armes, témoigne : « Tout le monde parle de la Suisse au MNLA. Beaucoup de combattants sont persuadés que la Suisse veut l'indépendance de l'Azawad. L'un de nos chefs se faisait même appeler le Suisse. Il est persuadé qu'il sera un jour ambassadeur de l'Azawad en Suisse. » commenter

REPÈRE Qui sont les Touaregs ?
Ceux sont des populations berbères nomades musulmanes. Bergers, ils vivent essentiellement au Niger, au Mali, en Algérie et en Libye. Les Touaregs sont organisés en tribus. Les hommes portent un voile indigo (tagelmust), d'où leur surnom d'"hommes bleus". Ce sont des musulmans sunnites et ils parlent une langue berbère : le tamacheq.
Nomades dans l'âme, les Touaregs se nomment eux-mêmes Imajeren (hommes libres). Ce peuple compte de 1 à 3 millions d'individus, d'après l'Unesco ; 85 % d'entre eux vivent au Mali, où ils représentent 10 % de la population. Dans la société touareg, les femmes bénéficient d'un statut inégalé : détentrices des savoirs et des richesses, elles sont les gardiennes des traditions.

22.08.2012 | Claude-Olivier Volluz | Le Temps.ch / © Copyright Courrier International

http://www.maliweb.net/news/insecurite/2012/08/22/article,87054.html

NORD MALI: AL-JAZEERA INTERVIEWE DES OCCIDENTAUX ENLEVÉS PAR AQMI

ALAKHBAR (Nouakchott) – La chaine Al-Jazeera vient de diffuser des interviews avec trois otages occidentaux détenus par AQMI dans lesquelles ils appellent leurs pays à déployer des efforts pour obtenir leur libération.
Les trois otages, apparus dans un reportage diffusé par la chaine dans le JT de 16:00 H ce mardi, sont: Jacobus Nicolo Ruke (Hollande), Nils Joan Victor Gustafson (Suède) et le sud-africain Steohen Malcolm, déclarent être enlevés depuis huit mois à Tombouctou.
Les otages se sont particulièrement plaints des conditions difficiles de vie dans le désert. Ils ont affirmé pourvoir établir des liens d'amitié avec leurs ravisseurs. Toutefois, la communication reste difficile. Elle se fait « avec un peu d'anglais, un peu de français et l'écriture sur la sable », indique un otage.

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NORD-MALI : LA RECONQUÊTE SE PRÉPARERAIT-ELLE À PARTIR DE LA MAURITANIE ?

Un camp militaire français se termine près de Néma. Un achèvement qui coïncide après les préparatifs annoncés par le MNLA «en cours» pour la reconquête du Nord-Mali.

Entre le camp militaire américain d'AFRICOM installé depuis des mois déjà, et le camp français presque terminé aussi, les manœuvres du bâtiment ont du pain sur la planche. «Je reviens des finitions du camp français situé au niveau du camp militaire mauritanien près de l'aéroport d'Atar, que les deux armées se partagent» affirme l'un des ouvriers sur le chantier. «Un peu moins d'une centaine de climatiseurs ont été installés. Ça vous donne une idée de la taille du camp» continue-t-il.
Au sud-est, près de Néma, la force militaire américaine en Afrique, AFRICOM, treize officiers du MNLA seraient sensés arriver ce jeudi 2 août pour une formation stratégique. Deux colonels aussi, se prépareraient en Suisse.

Parallèlement, les occidentaux s'apprêtent à réapprovisionner le MNLA en munitions, qui leur ont fait «cruellement défaut durant leurs défaites contre les groupes islamistes équipés d'armes ultra-modernes, lourdes, et remplis de munitions» selon un attaché militaire d'une ambassade de la CEDEAO à Nouakchott.

Tout cela constitue un faisceau d'indices corroborant les velléités de reconquête du nord-Malo, avec un MNLA qui servirait de guide et d'élément combattant sur le terrain, entraîné par les américains notamment, appuyé stratégiquement par les français, et dans les moyens, le tout aux coté de la force militaire de la CEDEAO qui n'attend plus que le mandat onusien pour intervenir.

Le problème des munitions qui avait été largement soulevé par les combattants du MNLA lorsqu'ils ont été boutés hors des territoires conquis par les islamistes, serait en passe d'être résolu.

«Nous avons vu durant les combats entre le MNLA et les islamistes, que le déséquilibre dans les moyens armés était considérable. Pour cette prochaine étape qui se prépare, il est souhaitable que les troupes d'alliance puisse disposer d'une dotation similaire ou supérieure à celles des islamistes» estime Ag Ahmedou Mohamed, blogueur touareg installé depuis peu à Nouakchott.

«L'Azawad sera repris, au vu des forces qui se préparent, et on n'arrivera pas à la balkanisation tant vantée du nord durant ces derniers mois» conclut le porte-parole. Et enfin discuter avec Bamako d'un fédéralisme malien, comme de plus en plus de jeunes Touaregs à Nouakchott le supposent ?

Mamoudou Lamine Kane

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domingo, 19 de agosto de 2012

La otra llamada de África

Aunque no era creyente fue lo más parecido a una conversión mística, a uno de esos vuelcos que da el corazón. En el sanatorio había conocido a una enfermera recién llegada de África, que le habló de aquel campamento de Benaco, en Tanzania, donde había 250.000 refugiados hutus huidos de la matanza de Ruanda que había producido más de un millón de muertos. Daniel R. era un joven médico internista. Su trabajo consistía en realizar una previa exploración a los pacientes que ingresaban en aquella clínica privada de la Costa del Sol. En realidad se trataba de atender a unos multimillonarios y personajes famosos deseosos de perder peso con una dieta espartana y ponerlos a punto con baños de barro y algas, gimnasio, paseos y masajes. La báscula era la reina del lugar. Un kilo perdido, un aplauso; tres, un premio; cinco, una condecoración. En algunos casos se añadía una cura de sueño para quienes llegaban cargados de coca hasta las cejas. Ángela había regresado a España con restos de una malaria, pero estaba dispuesta a volver a África tan pronto se pusiera bien. Cuando le habló de aquella experiencia, Daniel pensó que se trataba de una pirada, una de esas sandalieras, poseída por la bondad universal. Se decidió a acompañarla solo por la pasión y la felicidad que transmitía.

Pidió el ingreso en Médicos Sin Fronteras. Ángela y Daniel tomaron el avión a Nairobi. Después una avioneta de la ONG los llevó sobrevolando el lago Victoria hasta un punto de la sabana de Tanzania donde los recogió un jeep, junto con otros cooperantes, y los llevó a un poblado a 40 kilómetros del campamento de Benaco, cerca de la frontera de Ruanda. En aquella casamata donde se instalaron había otros médicos y enfermeras, algunos expertos en logística de supervivencia que montaban letrinas o eran conductores de grandes cubas de agua potable. La primera noche que Daniel R. durmió bajo las estrellas de África pensó en aquella España de 1986 que había dejado atrás, en medio de la euforia de la entrada al Mercado Común, sacudida por la cultura del pelotazo, con los primeros síntomas de lo que iba a llamarse el milagro español, un Madrid en plena Movida, con el PSOE todavía en estado de gracia. Daniel recordó la última imagen de la clínica de la Costa del Sol, la de un millonario que salía desnudo del spa y cruzaba los salones de mármol, envuelta en una toalla impoluta su buena barriga, fumándose un habano.

En este poblado de Tanzania al día siguiente aprendió la primera lección sin preguntar nada. Varios kilómetros antes de llegar el campamento de refugiados, Daniel divisó una nube amarilla de la que se desprendía un hedor peculiar, nunca antes percibido, dulzón y podrido a la vez. De pronto apareció un valle y varias colinas que se perdían de vista cubiertas de plásticos azules, bajo los cuales, como una inmensa gusanera humana, fermentaban cientos de miles de refugiados. Al traspasar las alambradas el jeep de Daniel con otros cuatro médicos se dirigió hacia el campo del cólera compuesto de varios pabellones de madera donde agonizaban y al mismo tiempo parían decenas de mujeres. A veces el feto muerto caía entre las heces dentro de un cubo abierto bajo la camilla. En una ladera Daniel vio a varios equipos de negros cavando fosas. Ese era el verdadero realismo de vanguardia.

Este médico de millonarios tardó unos días en acostumbrarse a aquel infierno. Cada noche durante la cena los cooperantes alineados en una mesa compartida contaban su propia experiencia del día. Daniel percibió la entrega con que aquellos seres habían dejado todo atrás para remediar aquella miseria. Daniel había conocido a misioneros que se comportaban como héroes, pero pensaba que su sacrificio lo realizaban a cambio de la propia salvación; pero muchos de estos médicos y enfermeras ni siquiera creían en Dios. Quemaban su vida por la simple solidaridad humana, sin esperar nada, salvo la sonrisa de un niño tal vez. Con eso les bastaba.

A medida que pasó el tiempo, Daniel se fue haciendo a aquella degradación. Sabía que en la frontera de Ruanda el río Kágera bajaba cada día con cientos de cadáveres acuchillados. No le sorprendió que los cuervos estuvieran tan gordos. Una noche se produjo un espectáculo aterrador. Estaba prohibido permanecer en el campamento después de la puesta de sol por motivos de seguridad. Cuando los cooperantes internacionales habían abandonado el campamento, los cientos de miles de refugiados hutus encendieron hogueras y comenzaron a entonar una canción guerrera que resonaba por todo el valle. Eran cientos de miles de gargantas pidiendo venganza. Los refugiados parecían dispuestos a saltar el cerco, cruzar la frontera y volver a emprender una nueva matanza. Bajo el resplandor de aquel fuego, Daniel pensó que uno de los días más felices de su vida fue aquel en que decidió también saltar el cerco de aquella clínica de lujo, dejar de tomar la tensión a los multimillonarios de la Costa del Sol y seguir los designios de Ángela.

http://sociedad.elpais.com/sociedad/2012/08/19/actualidad/1345340101_099494.html

jueves, 16 de agosto de 2012

Dialogue avec les Islamistes du Nord : Le MUJAO mis à la marge

Depuis deux semaines, les négociations avec les occupants du nord sont ouvertes en vue du retour effectif à l'unité nationale. Parmi les groupes islamistes qui occupent cette partie du Mali (An sardine, MUJAO), seul An sardine a reçu les émissaires du Haut Conseil Islamique du Mali et celui de la CEDEAO.

Pour le retour à l'unité nationale au Mali dont le nord est occupé par des islamistes, le dialogue a été d'abord la solution proposée et par les autorités du Mali et par l'organisation sous régionale (CEDEAO). Il y a deux semaines, les négociations ont commencé. Le samedi 04 Août dernier, le Président du Haut Conseil Islamique du Mali (Mohamoud Dicko) a été reçu par le groupe An sardine. Malgré qu'il n'a pas rencontré le chef du groupe islamiste An sardine, Iyad Ag Gali, Mr Dicko n'a pas manqué d'évoquer à son retour l'accueil chaleureux qui lui a été réservé et l'engagement promis par les islamistes d'An sardine pour trouver une solution de sortie de crise.

Trois jours après, mardi 7 Août dernier, l'émissaire de la CEDEAO, Djibril Bassolé, ministre des affaires étrangères Burkinabé chargé de la crise malienne s'est rendu au nord. Son premier point de chute fut Kidal où il s'est entretenu avec Iyad Ag Ali. Après Kidal, l'émissaire est allé à Gao. Le commentaire sur son déplacement dans cette localité n'évoque pas un entretien avec les maîtres islamistes de la zone, MUJAO. Mais il a pu visiter l'hôpital, s'enquérir des préoccupations des populations et leur rassurer du soutien de l'organisation sous régionale qui leur viendra bientôt en assistance.

Dans le commentaire des missions de ces deux personnalités (Mr Dicko et Bassolé), aucune partie ne fait allusion au deuxième groupe islamiste(MUJAO). Mais c'est ce mouvement qui en communion avec An sardine a chassé les rebelles du MNLA. Et qui occupe une des villes stratégiques du Nord, Gao. Qu'est-ce que cela peut bien cacher ? Veulent-ils coopérez avec An sardine pour combattre le MUJAO ?

Au constat des faits, le Mouvement pour l'Unicité Djihadiste en Afrique de l'Ouest est le groupe qui sème plus de terreur dans le septentrion : lapidation d'un couple à Aguelhok, la destruction des 9 mausolées sur 16, classés patrimoine mondial, le trafic de la drogue, l'amputation de la main d'un homme à Ansongo pour vol, un autre qui échappe grâce à l'intervention des notables à Gao et maintenant le forcing pour l'application absolue de la charia, dès la fin du ramadan, sur les zones qu'ils occupent. En marge de ces actes indécents commis par des terroristes sous l'image de l'islam, il y a le plus inquiétant. Le recrutement massif des jeunes du Nord par ces islamistes du MUJAO avec les rançons des otages qu'ils traquent. Ce sont ces jeunes qui sont manipulés et retournés contre leur population. Et ils ne mesurent pas le poids que leurs actes influent négativement sur leur culture.

Boubacar Yalkoué

http://www.maliweb.net/news/la-situation-politique-et-securitaire-au-nord/2012/08/15/article,85988.html

domingo, 12 de agosto de 2012

Golpe de Mohamed VI a la corrupción en las fronteras de Ceuta y Melilla

Las fronteras terrestres y portuarias de Marruecos, sobre todo las más transitadas como las de Ceuta y Melilla y los puertos de Tánger y Nador, son un foco de corrupción que padecen con frecuencia aquellos que las cruzan. El rey Mohamed VI ha asestado un golpe a esas malas prácticas ordenando, en plena Operación Paso del Estrecho, una investigación que ha provocado la detención de unos 50 gendarmes, policías y aduaneros.

Para saltarse la larga cola de pasajeros que desembarcan, conseguir que el aduanero no abra todos los paquetes con regalos que trae el emigrante o simplemente obtener la indispensable hoja a rellenar para entrar en el país, es necesario dar un bakshis (propina) al funcionario de turno o a parados que deambulan por la zona fronteriza y que revierten a la autoridad parte de sus ganancias.

Por eso "ciudadanos marroquíes residentes en el extranjero han formulado diversas quejas a raíz de las molestias que padecieron al cruzar varios puestos fronterizos del Reino", según reconoce un comunicado publicado por el palacio real de Marruecos en vísperas del fin de semana.

Tras recibir esas reclamaciones el soberano convocó en Casablanca una reunión urgente de los ministros de Interior, Mohan Laenser, y de Economía y Hacienda, Nizar Baraka, así como del comandante en jefe de la Gendarmería, el general Hosni Bensliman, y del director general de Aduanas, Zuhair Chorki.

El monarca, que "está siempre a la escucha" del "conjunto de los ciudadanos allí donde estén", les ordenó que abriesen una investigación "sobre esos comportamientos delictivos de corrupción y de acoso por parte de miembros de los servicios de seguridad destinados en esos puestos fronterizos". Algunos de ellos han sido ya detenidos "y serán juzgados por los tribunales competentes".

Marruecos siempre ha mimado a sus inmigrantes, que constituyen una fuente importante de divisas, a los que ahora intenta librar del hostigamiento en las fronteras. Pero las que padecen a diario la corrupción son también las miles de porteadoras marroquíes que introducen a diario mercancías de contrabando procedentes de Ceuta y Melilla. Hace ya diez años el semanario Al Ayam de Casablanca calculó que las "propinas" que entregaban ascendían a unos 90 millones de euros anuales que se repartían los funcionarios destinados en esas fronteras, las más transitadas de África.

La orden de investigar impartida por Mohamed VI obedece, sin duda, a su deseo de reprimir la corrupción, pero también intenta así demostrar al Ejecutivo, presidido por el islamista Abdelila Benkiran, que no tiene el monopolio de la lucha contra esa plaga. Durante su campaña electoral y en su programa de Gobierno, Benkiran puso especial énfasis en anunciar su empeño en erradicar la corrupción.

Operación Paso del Estrecho

A los problemas habituales de la Operación Paso del Estrecho (OPE), que organiza el traslado a través de los puertos españoles de los inmigrantes norteafricanos en Europa que regresan de vacaciones a sus países de origen, se ha añadido este año uno más: el atasco crónico de la frontera de Melilla con Marruecos.

La quiebra de dos navieras marroquíes que enlazaban, entre otros destinos, los puertos de Almería y Beni Enzar, en la provincia de Nador, ha desviado parte del flujo de viajeros hacia Melilla, que ha recibido durante la primera parte de la OPE un 10% más de pasajeros y un 22,7% de vehículos.

La demora para cruzar con un coche de Melilla a Marruecos es de entre dos y tres horas de media por lo que el presidente de la ciudad autónoma española, Juan José Imbroda, pidió en julio la colaboración de las autoridades de Rabat para agilizar el paso fronterizo.

Globalmente la OPE registra, sin embargo, este año menos pasajeros y menos vehículos que el año pasado. La disminución se debe, probablemente, a la crisis económica que azota a Europa –los emigrantes marroquíes en paro recortan gastos y renuncian a viajar- y a la competencia de los vuelos de compañías aéreas de bajo coste que enlazan el Viejo Continente con Marruecos.

http://politica.elpais.com/politica/2012/08/11/actualidad/1344700873_403279.html

Volveremos cuantas veces haga falta

Vivos y coleando —aunque con un herido leve en un accidente de tráfico, ya recuperado— los cooperantes españoles han pisado esta mañana el aeropuerto madrileño de Barajas después de cuatro días caminando por el sofocante desierto argelino, en su viaje de desafío al Gobierno, que el pasado 29 de julio ordenó evacuar a los españoles de los campamentos saharauis de Tinduf (Argelia) por riesgo de secuestro.

La treintena de activistas y trabajadores humanitarios ha regresado reafirmándose en los motivos que les han llevado a desplazarse al Sáhara en pleno mes de agosto, cuando el lugar arde a unos 50 grados: "Pedimos al Gobierno que rectifique y permita a los cooperantes volver por la grave situación humanitaria que sufre el pueblo saharaui", reclamó en en el aeropuerto José Taboada, presidente de la Coordinadora de Asociaciones de Amigos del Sahara Occidental (CEAS-Sáhara), rodeado de banderas saharauis.

La delegación vuelve con cuatro miembros menos, los cooperantes que, desoyendo la advertencia del Ejecutivo de no permanecer en la zona ante el "riesgo grave de secuestro", se han quedado a trabajar de forma permanente en el terreno, solo 10 días después de la repatriación. Los que sí regresan no ven motivos de peligro. "Hemos pasado unos días tranquilos, sin nada que temer, con medidas de seguridad reforzadas", apuntó Taboada.

El Frente Polisario ha blindado los campamentos por la visita de los españoles: la delegación se ha desplazado escoltada en todo momento por el Ejército saharaui, y el recinto en el que han dormido, el mismo en el que fueron secuestrados en octubre de 2011 tres cooperantes, se ha rodeado de un muro de tierra con aspecto de barricada. El complejo estaba custodiado, además, por decenas de agentes armados.

El riesgo de secuestro que amenaza a los españoles, según el Ejecutivo, no se ha materializado en el viaje de los cooperantes a Tinduf, aunque la delegación ha sufrido un percance en forma de accidente de tráfico mientras se desplazaba en caravana. El responsable fue, además, uno de los vehículos de escolta del Polisario que, circulando a alta velocidad, chocó contra uno de los coches en el que viajaban los cooperantes.

El movimiento solidario con el Sáhara justifica la necesidad de volver a los campamentos en la grave situación de debilidad de la población, en torno a 180.000 personas que dependen por completo de la ayuda internacional.

"La retirada de los cooperantes repercute ya negativamente en la ayuda humanitaria que recibe la población refugiada, y se empieza a notar en la escasez de suministros de agua o alimentos perecederos", dice un comunicado conjunto que han elaborado las ONG.

Los cooperantes rechazan la vía propuesta por Exteriores de que se trabaje desde la ciudad de Argel (a 1.700 kilómetros aproximadamente de Tinduf) o de la de Tinduf, pero sin dormir en los campamentos, situados a las afueras. "España, por su responsabilidad política, histórica y sus lazos con el pueblo saharaui, no debe abandonar otra vez a este pueblo en situación de emergencia, y sus cooperantes y amigos deben vivir cerca de donde estén y resistir con ellos en el desierto", añade el texto.

Los activistas lamentan también que el Gobierno "alarme" a quienes quieren ayudar, y piden que se permita a los saharauis el ejercicio de su derecho de autodeterminación.

En la maleta han traído dátiles argelinos y el cariño del pueblo saharaui, que les ha recibido como héroes y con preocupación por la posible paralización de las ayudas (España es el primer donante bilateral de ayuda al Sáhara). También en Barajas, medio centenar de simpatizantes de la causa saharaui les dieron la bienvenida con banderas y al grito de "¡Sahara libre!".

El Frente Polisario se volcó con la visita y agasajó a los huéspedes, que se reunieron con el presidente de la República, con el primer ministro y con media docena de los miembros del Gobierno. Pasado el caluroso periplo, los ánimos se mantenían fuertes: "Volveremos todas las veces que haga falta".

http://politica.elpais.com/politica/2012/08/11/actualidad/1344705068_714611.html

sábado, 11 de agosto de 2012

Un cooperante español, herido leve en un accidente de coche en Tinduf

El viaje de los cooperantes españoles a los campamentos saharauis de Tinduf (Argelia) ha registrado su primer incidente, aunque nada ha tenido que ver con el riesgo de secuestro terrorista que según el Ministerio de Exteriores amenaza a los españoles en la zona. Uno de los activistas de la delegación, José Luis San Pedro, presidente de la Federación Madrileña de Asociaciones Solidarias con el Sahara Occidental (FEMAS), ha resultado herido leve en un accidente de coche mientras el grupo se desplazaba a visitar unas dunas cercanas al campamento de Smara, a unos 50 kilómetros de la ciudad de Tinduf. Un vehículo militar de la escolta de los cooperantes arrolló a uno de los coches de la caravana en un frenazo brusco. El cooperante se desvaneció por un golpe en la cabeza en el impacto, pero se encuentra bien y no ha tenido que ser ingresado.

El accidente tuvo lugar en la carretera, a unos tres kilómetros del campamento de Smara, sobre las nueve de la noche hora local (las diez en España). El convoy de la delegación de cooperantes españoles, formado por 16 jeeps –la mitad ocupados por trabajadores de ONG y prensa y la otra mitad por militares- viajaba a alta velocidad cuando uno de los todoterreno giró a la izquierda para tomar un desvío. El vehículo militar, que iba en la misma dirección pero en el carril de al lado, no pudo frenar a tiempo e impactó lateralmente contra el otro. Los dos coches se salieron de la calzada.

"Estoy bien, pero no me acuerdo de nada de lo que ha pasado. Ni golpe, ni nada, solo he abierto los ojos y me he encontrado en la camilla", ha asegurado el cooperante, que ha sido atendido en el hospital del campamento y tiene que llevar un collarín. Una ambulancia de la Media Luna Roja Saharaui lo recogió en el lugar del accidente. El activista se golpeó en la cabeza con otro de los cooperantes que viajaban en la parte trasera del mismo jeep. Los ocupantes no llevaban cinturón de seguridad porque los vehículos no tienen en la parte de atrás.

Digerido el susto, la delegación llegó a las dunas de Smara, donde les recibió el primer ministro, Abdelkader Taleb Omar, y los saharauis les agasajaron con cuscús para romper el ayuno del Ramadán y un concierto bajo la noche estrellada. El responsable del Gobierno saharaui insistió en el agradecimiento que las autoridades del Ejecutivo vienen haciendo a los cooperantes por su viaje al Sahara, desoyendo las advertencias del Gobierno español de que existe un peligro "inminente" para su seguridad.

"El movimiento solidario español es el más importante para los saharauis y molesta mucho a Marruecos", aseguró el primer ministro. "El MUYAO [el grupo terrorista vinculado a Al Qaeda que secuestró a los cooperantes españoles en octubre de 2011 en Tinduf] no es más que una creación marroquí. Ese movimiento solo sirve a los objetivos marroquíes", afirmó Taleb Omar, que añadió que lamenta que España "caiga en las trampas de Marruecos" y pidió al Gobierno que reconsidere la decisión de repatriar a todos los cooperantes españoles: "Esperemos que el Gobierno español rectifique. Miles y miles de familias españolas y saharauis han creado un tejido de cariño que no vamos a dejar que se pierda por una decisión política".

http://politica.elpais.com/politica/2012/08/10/actualidad/1344563493_734268.html

¿Qué pasaría si...?

Una treintena de cooperantes españoles han regresado estos días a los campamentos saharauis de Tinduf, desoyendo las advertencias del Gobierno de Madrid sobre un riesgo agravado de secuestros de miembros de ONGŽs por parte de grupos terroristas de la región, lo que provocó la urgente evacuación por el Gobierno de Madrid, a fines de julio, de los voluntarios que se encontraban sobre el terreno. Gran parte de ellos hicieron constar su desacuerdo con la medida, que consideraron injustificada, y su intención de volver.

Esta controversia se produce pocas semanas después de la liberación, tras nueve meses de secuestro por una rama local de Al Qaeda, de dos voluntarios españoles y una italiana. Y en un contexto de fuerte inestabilidad en toda la región tras la proclamación en el Norte de Malí de un regimen islamista radical cuyas milicias armadas dominan el territorio.

La posible cooperación logística de varios países europeos en una misión militar de la Comunidad de Estados de África Occidental contra ese régimen es seguramente uno de los factores que han llevado a los servicios secretos occidentales a alertar a España y otros países de ese aumento del riesgo.

Puede que sea exagerado considerar a la franja del Sahel posible germen de un Afganistán africano, como han señalado algunos expertos. Pero incluso sin el agravamiento anunciado, los hechos son ya suficientemente preocupantes. Para rescatar a los tres rehenes liberados el 19 de julio los gobiernos de España e Italia pagaron un rescate millonario y gestionaron la liberación de terroristas islamistas detenidos en Mauritania, según agencias de prensa de la región. Hace dos años la liberación de tres cooperantes catalanes se produjo tras negociaciones similares.

¿Qué pasaría si alguno de los cooperantes que consideran infundada la alarma fuera secuestrado? Pues que tal vez el Gobierno se viera obligado a negociar, pero es seguro que en ese caso la presión de la opinión pública iría en sentido contrario a pagar cualquier rescate. Hay dilemas morales implicados en este tipo de asuntos, pero en la duda debe concederse al Gobierno, que trabaja con datos de sus agentes y los de países aliados, la presunción de veracidad. Y plantearse un sistema de entrega de la ayuda que minimice el riesgo, aunque ello reduzca el papel directo de los cooperantes en esa parte de la operación.

http://elpais.com/elpais/2012/08/10/opinion/1344624588_780213.html

En los 10 días que no hemos estado ha muerto un niño por malnutrición

Albert Sterm, cooperante de Médicos del Mundo, presenció el secuestro de Ainhoa Fernández de Rincón, Enric Gonyalons y la italiana Rossella Urru la noche del 22 de octubre de 2011. Él dormía en uno de los apartamentos contiguos al de los cooperantes secuestrados, en Rabuni (Argelia), la capital administrativa de la República saharaui. No quiere hablar del tema. Apenas se le arranca que escuchó los tiros, que fue un ataque rápido y que avisó con una llamada de emergencia, como le dicta el protocolo de su organización. Se percibe su incomodidad al recordarlo y se nota que la experiencia le dejó el miedo en el cuerpo. Hoy, 10 meses después, duerme en el mismo lugar. Ha sido evacuado por "riesgo inminente de secuestro", según el Gobierno, pero ha vuelto apenas 10 días después. Lo explica con un duro ejemplo: "En los días que no hemos estado se nos ha muerto un niño por desnutrición".

Los cooperantes españoles decidieron volver a los campamentos saharauis de Tinduf (Argelia) el pasado martes, desoyendo la advertencia del Ministerio de Exteriores. Una treintena de ellos regresaron en un viaje simbólico que hoy termina, pero cuatro se quedan de forma permanente, a pesar de que el Gobierno insiste en el peligro y desaprueba su decisión.

Los dos trabajadores de Médicos del Mundo en Tinduf llevan a cabo un seguimiento de los niños saharauis desnutridos. Más del 20% de los niños menores de cinco años en los campamentos sufre malnutrición crónica moderada, según la Media Luna Roja Saharaui. Albert y su compañera, que prefiere no revelar su nombre, defienden que su decisión de volver inmediatamente a su trabajo tiene sólidos argumentos: los de la emergencia humanitaria. "Lo hacemos por compromiso y responsabilidad. Yo he estado en pocos sitios donde la gente fuera tan vulnerable como aquí", apunta el cooperante.

"Una evacuación chapuza como esta ha paralizado nuestro proyecto. La distribución de alimentos frescos a los 180.000 saharauis que viven aquí va a tener un retraso de unos 15 días", critica Jesús Martín, cooperante de Mundubat. El reparto de la ONG vasca, que se realiza cada mes, es la única entrada de productos frescos que llega a los refugiados. Los trabajadores humanitarios coinciden en que no podrían realizar su trabajo desde Argel o la ciudad de Tinduf, donde Exteriores insta a que lo hagan. "Es inviable", zanja Albert.

Pero tampoco perciben que el riesgo en los campamentos sea suficiente para una decisión tan drástica como la evacuación. "Seguimos sin entender los motivos. Yo he estado en Palestina o en Somalia en contextos de mucha violencia. No noto que esto sea Afganistán", defiende el cooperante de Médicos del Mundo. Lo que sí perciben, sin embargo, es un sentimiento de orfandad del pueblo saharaui tras la marcha de los cooperantes españoles. Pepe Oropesa, el único español que renunció a la repatriación, se ha convertido casi en un héroe nacional. El primer ministro se desplazó a agradecérselo en persona. El cariño le ha desbordado: "Los saharauis me piden por la calle que me haga fotos con ellos".

http://politica.elpais.com/politica/2012/08/10/actualidad/1344629590_309873.html

SAHARA MÉDIA DIFFUSE, EN EXCLUSIVITÉ, UN ENREGISTREMENT MONTRANT LES OTAGES FRANÇAIS DÉTENUS PAR AQMI AU NORD MALI (VIDÉO)

Sahara média est entrée en possession d'un enregistrement vidéo exclusif montrant 6 otages français détenus par Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) au nord Mali et dont quatre ont été enlevés, l'année dernière au Niger où ils travaillaient pour le compte de la société Areva alors que les deux autres ont été kidnappés dans le nord Mali.



Dans cette vidéo, dont l'enregistrement remonte aux derniers mois du pouvoir de Sarkozy, l'un des otages, répondant au nom de Philipe (54 ans) déclare qu'il avait été enlevé alors qu'il se trouvait en mission dans la commune de MBouri (Niger) et qu'il traverse des conditions difficiles à cause d'une grave maladie et du fait qu'il n'a pas pu utiliser ses médicaments depuis trois mois (avant la date de la vidéo).



L'otage lançait un appel pressant à l'ancien président Sarkozy, au peuple français et aux organisations internationales pour intervenir en faveur de leur libération, précisant qu'Al Qaeda leur avait fait savoir qu'elle reste « disposée à négocier » et qu'elle a des « moudjahidines emprisonnés en Mauritanie et au Mali », selon ses propos.

Les autres otages se sont suffit à décliner leurs identités, à saluer leurs familles et à leur demander de ne pas se laisser gagner par le découragement, alors que l'intermédiaire entre la France et AQMI considère cet enregistrement « comme une preuve de vie évidente des otages français ».

L'intermédiaire dans le dossier des otages français détenus au nord Mali par Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) avait déclaré que les négociations à ce sujet « n'avancent pas » en ce qui concerne les travailleurs de la société Areva, pris en otages au Niger par la qatiba de Tarek Ibn Zeyad, ajoutant que les « raisons d'un tel retard ne sont pas convaincantes » et que les ravisseurs « étaient toujours prêts à discuter », selon son expression.

L'intermédiaire a ajouté qu'un seul obstacle existait pour que ces négociations aboutissent à savoir la condition posée par Al qaeda pour que la France se retire de l'Afghanistan mais que depuis près de six mois, cette condition a été abandonnée par l'Organisation. Et l'intermédiaire d'ajouter : « Un tel désistement se devait d'avoir une répercussion positive sur les négociations mais celles-ci n'ont pas avancé depuis ».

En ce qui concerne les otages pris dans la zone de Boumri, et dont Alqaeda a déjà libéré un homme et une femme, l'intermédiaire déclare qu'après plusieurs tentatives menées à travers une partie tierce, il a constaté deux choses : L'organisation était prête à traiter (l'enregistrement est une preuve de vie des otages) mais il est apparu que l'autre partie, à savoir l'Etat français, constituait l'obstacle », selon son propos.

Il a expliqué cela en disant que des fois, « il ne trouve pas de réponse de l'Etat français par le biais de la troisième partie à propos des revendications d'Al qaeda ou de l'état d'avancement des négociations. »

http://adrar-info.net/?p=10419#more-10419

La ley islámica más radical ya se aplica en el norte de Malí

Miembros del grupo islamista Movimiento para la Unicidad del Yihad en África Occidental (Muyao) han amputado la mano de un ladrón en la localidad de Ansongo, en Gao. Los grupos yihadistas que controlan las tres regiones del norte de Malí han comenzado a aplicar, en los últimos días, una interpretación radical de la sharía o ley islámica que incluye castigos corporales severos, como la amputación o la lapidación. Estas medidas están chocando, sin embargo, con la resistencia de la población, que en la ciudad de Gao se ha llegado a enfrentar con los extremistas.

El pasado miércoles en Ansongo, los islamistas del Muyao amputaron la mano de un ladrón de motocicleta, en la plaza del pueblo y ante decenas de personas, según un testigo presencial. "Es la ley de Dios (…) Hemos aplicado la sharía a Ansongo, la mano de un ladrón ha sido cortada. Es la sharía la que lo exige", dijo Mohamed Ould Abine, jefe local de Mujao a France Presse. "En unos días, vamos a hacer lo mismo en Gao. Nadie puede impedirlo", añadió.

Medidas restrictivas como la prohibición de jugar al fútbol en la calle, beber alcohol o fumar, así como los castigos corporales (latigazos) comenzaron a aplicarse en el norte de Malí desde que, a finales de marzo, grupos terroristas e islamistas radicales —el Muyao, Al Qaeda del Magreb Islámico (AQMI) y Ansar Dine (Defensores de la Fe)— se hicieron con el control de las principales ciudades en colaboración con los rebeldes tuaregs del Movimiento Nacional de Liberación del Azawad (MNLA). Tras el enfrentamiento de finales de junio entre terroristas y rebeldes tuareg que se saldó con la expulsión de estos últimos del norte de Malí, los yihadistas, nuevos amos del norte, han llevado al extremo la aplicación de la sharía en los últimos días.

El 29 de julio pasado, un hombre y una mujer fueron lapidados hasta la muerte en la localidad de Aguelhok por tener dos hijos sin estar casados. El castigo fue contemplado por unas 200 personas, que vieron cómo la pareja era introducida en dos agujeros excavados en el suelo y cómo los verdugos les arrojaban piedras hasta que murieron, según relataron testigos presenciales.

Pocos días después, el sábado 4 de agosto, el líder de Muyao, Abdul Hachim, anunciaba a través de la radio privada Adar Koïma que al día siguiente, en Gao, se le iba a amputar la mano a un joven miembro del propio movimiento que, al parecer, había robado armas y municiones para luego revenderlas. Hachim invitaba a la población a contemplar la aplicación de la sentencia. Cientos de jóvenes de Gao se concentraron, sin embargo, en la plaza cantando el himno nacional malí para impedir que se llevara a cabo la amputación. La determinación de los jóvenes provocó que los miembros de Muyao decidieran suspender el castigo, pero esa misma tarde se produjeron disturbios cuando los terroristas pegaron una paliza a un periodista de una radio local por difundir la noticia de la revuelta juvenil.

Mientras se producen estos hechos, esta semana se han multiplicado los esfuerzos de diálogo para encontrar una salida negociada a la situación que viven las tres regiones del norte de Malí bajo control islamista. Así, el ministro de Asuntos Exteriores de Burkina Faso, Djibril Bassolé, se trasladó hasta Kidal donde mantuvo una reunión con el líder de Ansar Dine, Iyad Ag Ghali, quien aceptó este intento de mediación. Bassolé acudió hasta el norte de Malí en representación del presidente burkinés, Blaise Compaoré, designado mediador para la crisis malí por la Comunidad Económica de Estados de África del Oeste (Cedeao).

El presidente del Alto Consejo Islámico de Malí, el imam Mahmoud Dicko, se trasladó, por su parte, hasta Gao donde tuvo ocasión de reunirse con notables de la ciudad y con miembros del Muyao en un intento de encontrar una salida negociada a la crisis. Tras la entrevista, Dicko condenó los castigos corporales y aseguró que los miembros de este movimiento "no pueden atribuirse el poder de aplicar la sharía".

Estos intentos de diálogo se producen cuando el presidente interino de Malí, Dioncounda Traoré, está a punto de designar a dos vicepresidentes y al nuevo gobierno de unidad nacional encargado de dirigir un periodo de transición a la democracia de un año, según anunció hace dos semanas tras regresar de su "exilio" de dos meses en Francia. Traoré ha dejado la puerta abierta a este diálogo con los islamistas radicales que ocupan el norte del país, pero también ha dejado claro que la integridad territorial de su país es innegociable y que, si no se producen acuerdos, se llevará a cabo una intervención militar apoyada por una fuerza de la Cedeao para expulsar a los terroristas.

El Consejo de Seguridad de Naciones Unidas tuvo una reunión el pasado miércoles con el tema de Malí sobre la mesa, aunque en la misma no se produjeron avances significativos. El Consejo de Seguridad sigue exigiendo aclaraciones sobre el modelo de intervención militar preconizado por la Cedeao antes de aprobar una resolución que avale el uso de la fuerza. Y ha dejado bien claro que debe ser el Gobierno de Malí quien, de forma expresa, pida dicha intervención militar, lo que aún no se ha producido.

http://internacional.elpais.com/internacional/2012/08/10/actualidad/1344597148_216549.html

jueves, 9 de agosto de 2012

La ONU no ve motivos para evacuar a sus cooperantes de Tinduf

La oficina de la ONU para el Sáhara Occidental en Tinduf (Argelia) considera que no hay motivos para que los empleados extranjeros que Naciones Unidas tiene trabajando en los campamentos saharauis sean evacuados por motivos de seguridad.

El jefe de la Misión de la ONU para el Referéndum en el Sáhara Occidental (Minurso), Omar Bachir Manis, transmitió este mensaje durante la reunión que anoche mantuvo con los cooperantes españoles que visitan los campamentos de refugiados en respuesta a la decisión del Gobierno español de repatriar a los voluntarios de Tinduf debido a una amenaza de secuestro inminente.

Manis no quiso enjuiciar la medida tomada por el ministro español de Asuntos Exteriores, José Manuel García-Margallo.

"Nosotros seguimos trabajando aquí", señaló el responsable de la ONU durante la sesión de trabajo con presencia de medios de comunicación celebrada en la oficina del Alto Comisionado de Naciones Unidas para los Refugiados (Acnur) en el campamento de Rabuni, a unos 25 kilómetros de Tinduf, al suroeste de Argelia.

Desde el Ministerio español de Exteriores alegan, por su parte, que Margallo siempre ha argumentado que la información que manejaba el Gobierno español apuntaba específicamente a "una amenaza inminente de secuestro de cooperantes de nacionalidad española".

Fuentes de Exteriores insisten en que están "muy preocupados por la seguridad no sólo los cooperantes, sino de personas itinerantes que viajan por la zona".

Más vigilancia

Naciones Unidas cuenta con 23 cooperantes extranjeros en los campamentos, que trabajan para la Minurso, Acnur y el Programa Mundial de Alimentos.

Según Manis, cuando el Gobierno español les comunicó a final de julio que iba a repatriar a los cooperantes, la orden que se dio al personal de la ONU fue "quedarse en casa durante tres días y evitar desplazamientos", con el fin de "dar tiempo a buscar una solución".

"Nos reunimos con los saharauis para estudiar medidas extra de seguridad. Pasados los tres días, las actividades volvieron a la normalidad", explicó.

Manis recordó que desde el atentado que hubo en Irak contra la sede de la ONU en agosto de 2003, en el que murieron 22 personas, la seguridad de la plantilla es una "prioridad alta".

El responsable de la Minurso en Tinduf reconoció que el secuestro de los cooperantes españoles Enric Gonyalons y Ainhoa Fernández de Rincón y de la italiana Rossella Urru el pasado 22 de octubre supuso un "punto de inflexión" en los campamentos después de muchos años en los que "la tranquilidad fue habitual" en la zona.

Este secuestro dio pie a establecer un trabajo conjunto para reforzar la seguridad de los cooperantes y la puesta en práctica de una serie de medidas, apuntó.

La Aecid ya no está presente

"Sobre ese documento hemos trabajo juntos", dijo Manis respecto al comité de seguimiento integrado por la Minurso, las agencias de la ONU, las autoridades saharauis y la Agencia Española de Cooperación Internacional para el Desarrollo (Aecid), que ahora ya no está presente en Tinduf.

Admitió que las medidas de vigilancia adoptadas obligará a que haya un mayor control de los movimientos de quienes vienen de fuera a pasar unos días alojados con las familias saharauis.

Manis, de origen sudanés, lleva dos años en Tinduf al frente de la Minurso, cuya meta es desde 1991 tratar de organizar un referéndum en el Sáhara Occidental para hacer cumplir el derecho de autodeterminación del pueblo saharaui.

http://www.elmundo.es/elmundo/2012/08/09/espana/1344497591.html

miércoles, 8 de agosto de 2012

Los cooperantes españoles en el Sáhara dicen que el Gobierno se precipitó al repatriarlos

Los cooperantes españoles creen que la seguridad en los campamentos de refugiados de Tinduf (Argelia) es asumible y aseguran que el Gobierno español actuó de forma precipitada con su repatriación el pasado 28 de julio "para hacerle el juego a Marruecos" y dicen que la seguridad es asumible.

Así lo han manifestado en el aeropuerto de Barajas, José Taboada, de la Coordinadora Estatal de Asociaciones Solidarias con el Sáhara (CEAS-Sáhara), y Jesús Martínez, de la ONG vasca Mundubat, que fue repatriado junto a otros 14 cooperantes el pasado julio, antes de emprender el viaje a Argelia.

Taboada ha explicado que este viaje "es un acto simbólico para romper el cerco a los saharauis", mientras Martínez relataba que "nunca estuvo de acuerdo con la decisión de repatriación del Gobierno español", por lo que ha decidido regresar a los campamentos, donde, hasta el próximo diciembre, seguirá cumpliendo sus "compromisos con el pueblo saharaui".

La delegación española está integrada por una treintena de personas de casi todas las comunidades autónomas, viajará en un vuelo a Argel (capital de Argelia) programado y tiene previsto permanecer en los campamentos hasta el próximo viernes.

Riesgo de secuestro

El Ministerio de Asuntos Exteriores decidió evacuar a los cooperantes tras recibir información de la "existencia de un riesgo cierto de inminente secuestro".

La repatriación se produjo diez días después de que fueran liberados Enric Goyanlons —que trabaja para Mundubat—y Ainhoa Fernández de Rincón, que estuvieron secuestrados durante nueve meses en el norte de Mali, tras ser apresados en la región de Tinduf.

En la actualidad, Exteriores sigue desaconsejando ir a la zona por motivos de seguridad.

A pesar de ello, Jesús Martínez ha decidido regresar a Tinduf para "saldar", hasta el mes de diciembre, su deuda con el pueblo saharaui y con los donantes de su ONG, la oficina de ayuda humanitaria de la UE.

Con su ONG, Mundabat, Martínez reparte una vez al mes alimentos frescos por los campamentos y asegura que no ha sentido que su seguridad esté en peligro.

Manifestó que en los casos en los que tienen que hacer desplazamientos largos van escoltados y reconoció que regresó a España en julio porque así lo recomendó el Gobierno, aunque "nunca compartí esa decisión".

"Fue una medida desafortunada. Tendrían que haber confirmado las informaciones, creemos que el Gobierno marroquí ha estado en medio intoxicando a los servicios de información españoles", denunció Martínez, mientras expresaba su esperanza de que esta situación haya servido para sensibilizar a la Administración y al pueblo español de la necesidad de que hay que ayudar a los saharauis.

Claves para su sanidad, educación y alimentación

En este sentido, el representante de las asociaciones solidarias con el Sáhara, José Taboada, reclamó que no se acabe con los proyectos de ayuda humanitaria a este pueblo porque "es lo único que tienen".

"No se ha podido vencer a los saharauis y la única manera de derrotarlos es hacerles pasar hambre y eso no lo vamos a permitir", denunció Taboada y recordó que hace nueve meses se estableció un protocolo de seguridad en la zona para evitar que se repitieran los secuestros.

Además, manifestó que "en cualquier sitio del mundo existe riesgo y eso no significa abandonar a la gente y dejarla tirada", y se mostró partidario de "hablar con las autoridades saharauis, de buscar a los terroristas y detenerles".

En este sentido, el delegado del Frente Polisario en Castilla y León, Abdellahi Ahmed Arab, aseguró que la decisión del Gobierno español ha servido para "hacerle el juego a Marruecos y llevar más sufrimiento al pueblo saharaui", mientras expresaba su sorpresa por el hecho de que sólo se haya evacuado a cooperantes españoles.

En el mismo vuelo de la delegación española regresa Nayat Fadli, saharaui y residente en los campamentos, quien reconoció que su pueblo sale adelante con la labor de los cooperantes "en sanidad, educación y alimentación".

http://www.20minutos.es/noticia/1558663/0/cooperantes/gobierno/precipito/

Fallecen 19 personas en Nigeria durante un ataque armado contra una iglesia cristiana

Un ataque perpetrado la noche del lunes contra una iglesia pentecostal en la localidad de Okene, en el centro de Nigeria, ha provocado la muerte de 19 personas,según confirman este martes fuentes militares.

Quince fieles de la iglesia murieron al instante, mientras que otros cuatro fallecieron en el hospital tras el atentado, precisó el comandante de la Fuerza de Intervención Conjunta del Ejército nigeriano que opera en la zona, teniente coronel Gabriel Olorunyomi, citado por la Agencia de Noticias de Nigeria (NAN).

La misma fuente indicó que los asaltantes llegaron a la Iglesia Bíblica de la Vida Más Profunda de Okene -en el estado de Kogi- en un autobús, mientras los fieles asistían a la sesión de estudio semanal de la Biblia.

Los intrusos apagaron el generador de corriente eléctrica del templo cristianos, dejaron la iglesia a oscuras, bloquearon todas las salidas y comenzaron a disparar indiscriminadamente a los fieles durante al menos 20 minutos.

Se sospecha de una secta islámica

Aunque ningún grupo se ha responsabilizado del atentado, las investigaciones apuntan hacia la secta radical islámica Boko Haram, que llevado a cabo este tipo de matanzas de cristianos de forma regular en los últimos meses.

Boko Haram, cuyo nombre significa en lengua local "la educación no islámica es pecado", lucha por instaurar la ley islámica ("sharia") en Nigeria, un país donde la población de la mitad norte es predominantemente musulmana, y la mitad sur, cristiana.

Desde el inicio de su violenta campaña en 2009, cuando el fundador de Boko Haram, Mohamed Yusuf, murió bajo custodia policial, la secta ha matado a unas 1.200 personas, la mayoría en ataques perpetrados en el norte de Nigeria, según cifras oficiales.

Con más de 150 millones de habitantes integrados en más de 200 grupos tribales, Nigeria, el país más poblado de África, sufre múltiples tensiones por sus profundas diferencias políticas, religiosas y territoriales.

http://www.20minutos.es/noticia/1559132/0/agresor-giffords/medita-culpable/pena-muerte/

Activistas prosaharauis dicen que no viajan a Tinduf para 'desafiar' a Margallo

El presidente de la Coordinadora Estatal de Asociaciones Solidarias con el Sáhara (CEAS-Sáhara), José Taboada, ha asegurado en el aeropuerto de Barajas antes de comenzar su viaje a Argelia, que el principal objetivo de los 30 activistas prosaharauis que viajan a Tinduf es conseguir que no se abandone la ayuda humanitaria.

"Es una viaje de solidaridad, una llamada de atención para los que estén interesados en abandonar la ayuda humanitaria a los campamentos, queremos decirles que no lo vamos a consentir. Creemos que hay una emergencia importante, se ha recortado la ayuda a los campamentos en un 50%", ha añadido Taboada.

En este sentido, el activista ha recalcado que la responsabilidad "moral y política" de España es muy grande y ha afirmado que "el Sáhara es un país muy unido con España". "Ahora mismo hay 5.500 niños y niñas pasando el verano en las familias españolas", precisó.

El gobierno 'ha creado alarma social'

También, Taboada cree que "el Gobierno se ha equivocado, que ha hecho una retirada exagerada y rápida sin contar con las autoridades del frente polisario del Sáhara, además ha creado una alarma social".

Por lo tanto, el representante de los intereses saharauis, ha pedido al Gobierno que rectifique y ha añadido que han llevado en estos 30 años a más de 200.000 personas a conocer los campos de refugiados con toda seguridad.

"Este es un viaje también para llevar medicamentos a los hospitales y para llevar algunas otras ayudas, no es un desafío al ministro Margallo, es un acto de responsabilidad por nuestra parte que no queremos dejar a los sahárauis tirados en el desierto sin ayuda humanitaria", ha indicado Taboada.

'No es un desafío a Margallo'

A su juicio, las medidas que se deberían tomar son "hablar con las autoridades saharauias, buscar a los terroristas y detenerles, pero no es huir y dejar a los saharauis tirados".

Asimismo, Taboada ha afirmado que se toman medidas extras desde hace 9 meses, "ya se ha tomado un protocolo de seguridad que está por escrito, entre las medidas adoptadas los visitantes tienen que estar acompañados y hay escoltas especiales", ha contado Taboada.

Preguntado sobre qué intereses escondidos puede haber en dar de lado al pueblo saharaui, Taboada cree que "a los saharauis no se les ha podido vencer en su resistencia durante estos 37 años y hay gente que se enfrenta a ellos y que no quieren que se sigan resistiendo". Por lo tanto, dijo, "una forma de intentar agotarles es el hambre quitándoles el pan y la sal y es lo que no vamos a consentir", ha concluido Taboada.

Exteriores ha reiterado que los campamentos de refugiados saharauis en el sur de Argelia siguen siendo inseguros para los cooperantes españoles, por lo que mantiene su llamamiento a la "responsabilidad" de las ONG con proyectos en la zona.

El desplazamiento, que se prolongará hasta el sábado, se produce una semana después de que el Gobierno evacuara a una docena de cooperantes españoles de los campamentos tras recibir información de que había infiltrados de organizaciones criminales en Tinduf con un plan específico de secuestrar a cooperantes españoles basado en fallos detectados en la seguridad del Frente Polisario.

El viaje lo organiza la Coordinadora Estatal de Asociaciones Amigas del Pueblo Saharaui, CEAS Sahara, que acusa al ministro de Asuntos Exteriores y de Cooperación, José Manuel García-Margallo, de pretender "acabar con los cientos de viajes que el movimiento solidario desarrolla a lo largo del año" a Tinduf.

http://www.elmundo.es/elmundo/2012/08/06/espana/1344280862.html

martes, 7 de agosto de 2012

Activistas prosaharauis inician un viaje simbólico a Tinduf tras la evacuación

Una treintena de representantes de asociaciones amigas del pueblo saharaui y cooperantes de la ONG Mundubat emprenderán hoy un viaje simbólico a los campamentos de Tinduf (Argelia) para "demostrar su confianza" en la seguridad que las autoridades argelinas y del Frente Polisario proporcionan a los extranjeros.

Exteriores ha reiterado que los campamentos de refugiados saharauis en el sur de Argelia siguen siendo inseguros para los cooperantes españoles, por lo que mantiene su llamamiento a la "responsabilidad" de las ONG con proyectos en la zona.

El desplazamiento, que se prolongará hasta el sábado, se produce una semana después de que el Gobierno evacuara a una docena de cooperantes españoles de los campamentos tras recibir información de que había infiltrados de organizaciones criminales en Tinduf con un plan específico de secuestrar a cooperantes españoles basado en fallos detectados en la seguridad del Frente Polisario.

El viaje lo organiza la Coordinadora Estatal de Asociaciones Amigas del Pueblo Saharaui, CEAS Sahara, que acusa al ministro de Asuntos Exteriores y de Cooperación, José Manuel García-Margallo, de pretender "acabar con los cientos de viajes que el movimiento solidario desarrolla a lo largo del año" a Tinduf.

Ayuda humanitaria y medicamentos

En el desplazamiento, los activistas y cooperantes aprovecharán para llevar un cargamento con ayuda humanitaria y medicamentos y harán un llamamiento contra el abandono que podría suponer la retirada de los proyectos que la cooperación española desarrolla en los campamentos.

Cooperantes de la ONG Médicos del Mundo también regresarán a los campamentos para reanudar los proyectos de cooperación que llevaban a cabo antes de la evacuación recomendada por el Ejecutivo hace poco más de una semana.

Una portavoz de la ONG ha manifestado que Médicos del Mundo no participará en el viaje simbólico organizado por CEAS-Sáhara, sino que sus cooperantes regresan para quedarse en los campamentos y restablecer la actividad que desarrollan allí.

Médicos del Mundo coopera con los saharauis de Tinduf desde 1995. En un primer momento prestaban asistencia oftalmológica a la población refugiada, atención que han ampliado a la salud materno infantil, a la formación de matronas y al equipamiento de los hospitales regionales.

Por la naturaleza de la asistencia que prestan, Médicos del Mundo no puede mantener este tipo de proyectos desde la distancia, por lo que tiene mayor urgencia de regresar a los campos que otras organizaciones que, por un tiempo limitado, podrían mantener sus programas desde la distancia, gracias al personal local con el que trabajan.

Plan de seguridad

El conjunto de las ONG repatriadas de los campamentos manifestó la semana pasada su voluntad de volver en cuanto sea posible a Tinduf. Con este fin, el viernes pasado se reunieron con representantes del Ministerio de Asuntos Exteriores y de Cooperación para ir diseñando un refuerzo de las medidas de seguridad que, una vez terminado, se enviará a las autoridades argelinas y al Frente Polisario.

La idea es que, si este refuerzo en la seguridad es aplicado en los campos, las ONG reconsiderarán regresar a los campamentos, han informado a Europa Press representantes de ONG participantes en esa reunión.

Organizaciones como Cruz Roja, Intermón o Movimiento por la Paz no se han marcado todavía una fecha para regresar a Tinduf, aunque su voluntad es poder hacerlo en cuanto sea posible.

Hasta entonces, los proyectos que desarrollaban en la zona no están parados, aunque sí se han ralentizado. Siguen trabajando con el personal local, al que dan instrucciones desde España.

http://www.elmundo.es/elmundo/2012/08/06/espana/1344280862.html

lunes, 6 de agosto de 2012

Cooperantes frente al miedo

Mantén la calma. Te van a secuestrar, no puedes evitarlo. No hagas movimientos extraños, una reacción violenta o una resistencia demasiado activa puede provocar que te peguen un tiro. No les mires a los ojos. Transige ante sus demandas. Diles que les respetas como a las personas a las que ayudas en tu trabajo humanitario, pero no mantengas grandes diálogos con ellos. Recuerda: tu objetivo prioritario es sobrevivir.

La mayoría de los cooperantes que trabajan en zonas conflictivas conocen estas y otras recomendaciones a seguir si sufren un secuestro. La ONU imparte cursos de formación basados en la experiencia de otros trabajadores humanitarios que fueron capturados y han podido contarlo. "No vamos de pardillos", se queja Jesús Martín, cooperante de 58 años de la ONG vasca Mundubat, que volvió a España el 28 de julio procedente de los campamentos saharauis de Tinduf (Argelia) en la repatriación urgente ordenada por el Gobierno ante los "indicios de un secuestro inminente", como aseguró el ministro de Exteriores, José Manuel García-Margallo. La medida ha soliviantado a las ONG que trabajan en la zona, que han desoído a Exteriores y regresan al Sáhara mañana. Las organizaciones rechazan que exista un problema de inseguridad, y en todo caso recuerdan que España y otros países occidentales mantienen cooperantes en el Sahel, e incluso en la "plataforma terrorista" de Malí, en palabras del ministro.

Un centenar de españoles —según los datos provisionales de Exteriores— trabaja en labores humanitarias en el cinturón que divide las arenas del Sáhara y las selvas tropicales africanas, en el inestable Sahel, que sufre además una emergencia humanitaria en forma de feroz hambruna. Ocho cooperantes españoles han sido secuestrados en la zona en los últimos dos años; Blanca Thiebaut y Montserrat Serra, de Médicos sin Fronteras, aún no han sido liberadas. El peligro existe. Pero hay muchos dispuestos a asumirlo.

Samantha Sarriá es la touba. La blanca, o la que viene del frío. Así la llaman en Kaédi, una ciudad de aproximadamente 60.000 habitantes en el sur de Mauritania donde trabaja desde el pasado abril. Es la única mujer española —y occidental— que vive sola. En el equipo en Mauritania de su organización, Acción contra el Hambre, no hay más expatriados desplazados. No lo esconden: prefieren trabajar con población local, porque los occidentales son un objetivo. Demasiado blancos, demasiado visibles. Pero ella está allí.

Samantha —zaragozana, de 36 años— se ha acostumbrado a seguir en Mauritania unas rigurosas medidas de seguridad. Tres guardianes vigilan día y noche el bloque de apartamentos en el que vive. Tiene dos chóferes, su coche lleva un geolocalizador, siempre tiene que ir acompañada y cada vez que sale "al terreno" debe avisar con 48 horas de antelación: "Si no he vuelto a las seis de la tarde, saben que algo ha ido mal", explica por teléfono desde su apartamento en Kaédi. Se mueve solo de seis de la mañana a seis de la tarde, del amanecer al atardecer.

En Mauritania no ha tenido aún ningún susto. Pero en su larga experiencia como cooperante (lleva una década en misiones desde Kosovo hasta Darfur, incluyendo Malí) se ha salvado de unas cuantas situaciones complicadas. La peor la vivió en Darfur, en 2007. "Un grupo atacó a punta de pistola el convoy en el que íbamos. Nos robaron dos de los seis coches y negociamos para que no se llevaran también a los conductores". No les hicieron daño. "Luego fui consciente de lo que de verdad podía haberme pasado", relata.

Con el tiempo, ha aprendido lo importante que es estar bien integrado en la comunidad. "La población te previene de que algo puede pasar". Le ocurrió en Malí. A uno de sus chóferes le aconsejaron en el mercado que "la blanca" estuviera tranquila unos días. Ella siguió el consejo: "Mantienes un perfil bajo, con más trabajo de oficina que de terreno". Poco después de aquel aviso un ciudadano francés fue secuestrado.

"Se desarrolla una especie de sexto sentido, una sensibilidad especial hacia una posible agresión", apunta Jesús Martín, cooperante de Mundubat. "Los que van a atacarte saben también oler tu miedo. Todo es muy animal", indica. ¿Y por qué arriesgan su vida? ¿Son temerarios, imprudentes? "Hay una serie de gente que padece injusticias y mi moral me dice que soy un privilegiado por poner mi granito de arena en contribuir a su bienestar", asegura Jesús, que concluye: "Pero no tengo ninguna gana de inmolarme, todos queremos vivir muchos años".

"La cooperación y la acción humanitaria tienen un riesgo implícito que tienes que aceptar, es como ser bombero o policía", añade David Noguera, coordinador de Emergencias de Médicos sin Fronteras. El trabajo de las ONG, explica, se ha complicado desde hace una década por una "contaminación" del concepto de humanitario, que tuvo su paradigma en la intervención bélica en Afganistán, donde se vendió a las ONG como parte de aquella acción internacional.

Ahora es más complicado que la población entienda que son independientes. Pero el terrorismo no es el peor riesgo al que se enfrentan: la primera causa de mortalidad entre quienes participan en labores humanitarias, asegura Noguera, son los accidentes de coche. Con riesgos o sin ellos, los cooperantes seguirán estando allí. Samantha es contundente: "La pasión que siento por esto es más fuerte que el miedo".

http://politica.elpais.com/politica/2012/08/05/actualidad/1344198030_560453.html

Nord / Mali : ils s’élèvent contre la charia

Des centaines de jeunes du nord Mali ont empêché les islamistes de couper la main d'un voleur, à Gao.

Les habitants de la ville de Gao, dans le nord du Mali, ont empêché dimanche les islamistes qui contrôlent la ville d'appliquer la charia, la loi islamique, et de couper la main d'un voleur, selon plusieurs témoins sur place.

« Les islamistes n'ont pas pu couper la main du voleur. Très tôt dimanche, des centaines de jeunes ont pris d'assaut la place de l'Indépendance de Gao, située au centre ville, pour empêcher l'application de la sentence », a raconté un enseignant contacté par téléphone par l'AFP.

Il avait volé des armes pour les revendre

Samedi soir, dans un communiqué diffusé sur des radios privées de Gao, les islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), avaient annoncé qu'ils couperaient dimanche la main d'un voleur en application de la charia.

« Ils n'ont pas pu amener le prisonnier sur la place de l'Indépendance. Les habitants de Gao ont occupé la place et refusé qu'on coupe la main du voleur », a confirmé le responsable d'une ONG basée à Gao.

« On ne va pas couper sa main devant nous »

Selon les recoupements de l'AFP, l'homme dont la main devait être coupée est une jeune recrue du Mujao qui avait volé des armes pour les revendre. Ce châtiment est une application rigoriste de la charia dans certains pays musulmans, notamment l'Arabie saoudite.

« Nous, on ne veut pas savoir ce qu'il a fait ce jeune, mais on ne va pas couper sa main devant nous. D'ailleurs les islamistes ont reculé. Et des civils maliens de la ville ont entonné l'hymne national du Mali, en signe de victoire « , a commenté un autre habitant de Gao.

C'est la première tentative de la part les islamistes qui occupent le nord du Mali de couper une main dans cette région où des couples illégitimes, des buveurs d'alcool, des fumeurs, ont été fouettés en public dans plusieurs villes.



europe1.fr/ 05 août 2012 à 15h52

http://www.maliweb.net/news/insecurite/2012/08/05/article,84357.html

domingo, 5 de agosto de 2012

Exteriores y las ONG pactan un regreso progresivo a los campamentos saharauis

El Ministerio de Asuntos Exteriores y las ONG con proyectos en los campamentos saharauis de Tinduf (Argelia) han sentado las bases para que haya un regreso
"progresivo" de los cooperantes a esta región después de la evacuación que se llevó a cabo hace una semana por una amenaza de secuestro.

Según fuentes de las organizaciones no gubernamentales, el Ministerio habría reconocido durante las reuniones mantenidas esta misma semana con las ONG que dicha orden
de retirada fue "demasiado radical".

"Ahora reconocen que eso que decían de la evacuación inmediata por el riesgo de secuestro no es tanto, que la retirada total de los cooperantes ha sido demasiado
radical", ha explicado esta misma fuente en declaraciones a Europa Press.

Por su parte, el portavoz de la Coordinadora de ONG al Desarrollo (ONGD), Antonio González, ha informado a Efe de que los colectivos de ayuda al pueblo saharaui
coordinarán con Exteriores los protocolos de seguridad para reducir los riesgos todo lo posible cuando reanuden su actividad.

Esta medida se ha concertado en las reuniones mantenidas esta semana entre Exteriores, la Agencia Española de Cooperación Internacional al Desarrollo (Aecid) y las
ONG después del malestar suscitado en este colectivo por la repatriación de los voluntarios debido a un aviso de secuestro inminente.

González ha valorado que el departamento que dirige José Manuel García-Margallo sea comprensivo con las demandas de los cooperantes y se avenga a entablar una vía de
colaboración para volver con garantías a los campamentos.

"El Gobierno está preocupado, pero la impresión es que entiende que hay que seguir atendiendo a la población saharaui y trabajar en un marco que permita cuanto antes
restablecer las operaciones de todas las organizaciones", ha explicado el portavoz de ONGD.

"Partiendo de posturas distintas, se ha encontrado un camino para recorrer conjuntamente compartiendo el análisis del problema", ha añadido.

El primer grupo llegará el martes

El plan trazado, según González, es "hacer una entrada progresiva". "Unas ONG irán antes y otras más tarde, con el compromiso de ir construyendo un marco de seguridad
conocido y compartido", ha explicado.

El primer grupo de voluntarios llegará el próximo día 7, en una iniciativa que la Coordinadora Estatal de las Asociaciones Solidarias con el Sáhara (CEAS-Sáhara)
impulsó dos días después de la evacuación de los voluntarios que estaban en los campamentos.

Tres días después, está previsto que llegue a Tinduf una delegación de la ONG vasca Mundubat.

A esta asociación pertenece Enric Gonyalons, secuestrado durante nueve meses junto con la también cooperante Ainhoa Fernández de Rincón y liberados el pasado 18 de
julio.

Para evitar nuevos raptos, los cooperantes que vayan retornando a los campamentos adoptarán un protocolo de seguridad "muy estricto", en coordinación con el Frente
Polisario, encargado de la administración y vigilancia del territorio, según González.

Estas medidas pasan por mantener una comunicación periódica entre los cooperantes y la Aecid, estar localizados, tener un plan de emergencia ante cualquier alerta y
extremar la precaución en los desplazamientos, entre otros aspectos.

El portavoz de ONGD ha puntualizado que la contratación de vigilantes privados "no es una medida que en principio se esté contemplando".

Sin publicidad

Exteriores, Aecid y las organizaciones sociales han creado un grupo de trabajo para seguir perfilando en los próximos días acciones encaminadas a incrementar la
protección.

González ha considerado conveniente evitar dar excesiva publicidad a la llegada de las ONG a los campamentos y a los dispositivos de seguridad que se acuerden con el
fin de "no dar pistas", ni generar alarmismo.

El deseo de Exteriores es ir generando las condiciones para "reanudar completamente la operatividad de las ONG" de forma escalonada.

http://www.elmundo.es/elmundo/2012/08/04/espana/1344073423.html

viernes, 3 de agosto de 2012

La loi salafiste menace le Sahel

l y a eu d'abord l'interdiction de l'alcool, la fermeture des bars, l'obligation signifiée aux femmes de se voiler. Le stade suivant a été le pillage des maisons des chrétiens et la destruction de mausolées et de lieux saints historiques de l'islam à Tombouctou. Puis des réfugiés ont fait état de châtiments physiques pour violation de la loi islamique.
Dimanche 29 juillet, à l'aube, les salafistes qui règnent sur le nord du Mali depuis avril ont franchi un palier particulièrement révoltant dans l'application forcenée de la charia : un couple a été lapidé pour avoir eu des enfants hors mariage. L'homme et la femme, parents d'un bébé de 6 mois, ont été amenés dans un lieu à 20 km de la petite ville d'Aguelhok. Enterrés jusqu'au cou, ils sont morts rapidement sous les jets de pierres, après avoir poussé quelques cris, selon les témoins qui ont fait le récit de l'exécution publique par téléphone à l'AFP et au New York Times. Cette zone désertique du nord du Mali, plus grande que la France, est fermée aux journalistes depuis que les groupes armés salafistes, le groupe malien Ansar Eddine et Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), ont pris Tombouctou et Gao.

Une situation extrêmement dangereuse est en train de s'installer dans le nord du Mali. Ce drame dépasse la tragédie des populations de la région, poussées à l'exode par la brutalité des nouveaux maîtres des lieux. Il déstabilise les pays du Sahel, dont des diplomates évoquent déjà un "Afghanistan de l'Afrique de l'Ouest" ; selon le président du Niger, le groupe radical Boko Haram, du Nigeria, est désormais présent aussi dans le nord du Mali.

Les intérêts occidentaux dans la région sont également menacés. Six Français, enlevés au Niger et au Mali, sont détenus en otage par AQMI et le nord du Mali risque de se transformer en base arrière pour des opérations terroristes contre les pays européens.

Le Mali, qui se relève avec peine d'un coup d'Etat militaire mené en mars à la suite, précisément, des poussées sécessionnistes du nord du pays, ne peut faire face seul à cette situation. Une solution envisagée par les diplomates pour l'aider à recouvrer l'intégrité de son territoire implique la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao). Celle-ci attend une demande formelle de Bamako pour, à son tour, saisir le Conseil de sécurité de l'ONU d'une demande d'assistance au gouvernement malien, dont la souveraineté est défiée.

Dans ce cas de figure, les pays de la Cedeao ne seraient sans doute pas en mesure de mettre sur pied, seuls, une force susceptible de reconquérir le nord du Mali. D'autres pays occidentaux, mais aussi l'Algérie voisine, doivent alors être prêts à leur fournir une assistance matérielle, logistique, aérienne ou dans le domaine du renseignement, le tout dans le cadre d'un mandat de l'ONU.

Le retour du président par intérim Dioncounda Traoré à Bamako, fin juillet, ouvre la voie à un tel scénario. Il y a urgence. Sur le terrain, la situation se dégrade rapidement, beaucoup plus rapidement que n'évolue la politique, à Bamako, Alger ou New York.

Editorial

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/08/02/la-loi-salafiste-menace-le-sahel_1741596_3232.html

CEDEAO : LA FORCE OUEST-AFRICAINE EST « PRÊTE » À SE DÉPLOYER AU MALI

La Commissaire chargée des Affaires politiques, de paix et de sécurité au sein de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO), Salamata Souleiman, a demandé aux chefs d'état-major des armées de ce regroupement « de redoubler d'efforts pour restaurer la paix et la sécurité dans le Mali ».

Le groupe dont le siège est à ABUJA a indiqué, dans un communiqué publié hier que la décision a été prise lors de la rencontre des chefs d'Etat-major des armées de la CEDEAO tenue hier à Abidjan, capitale de la Cote d'Ivoire, pour discuter de la situation au Mali et de la possibilité d'y envoyer une force militaire pour aider le gouvernement malien à restaure la paix et la démocratie en souffrance depuis le coup d'état d'il y a quelques mois.

Le communiqué souligne également que Salamata Souleïman a informé les responsables militaires de la situation en Guinée Bissau après l'arrivée de soldats nigérians et burkinabé dans ce pays qui a connu, lui aussi, un coup d'Etat.

D'autre part, les responsables militaires de la CEDEAO ont affirmé qu'ils n'attendent plus que le feu vert de l'Onu pour déployer 3300 militaires au nord Mali occupé depuis plusieurs mois par des groupes armés.

A l'issue d'une réunion de deux jours des chefs d'Etat-major des armées de la CEDEAO, le chef de l'armée ivoirienne, le général Soumaïla Bakayoko, a indiqué que les forces en attente de la communauté sont prêtes à jouer leur rôle au Mali, affirmant que « 13 pays sur 15 sont partants pour cette mission », sans donner d'autres précisions.

Il a précisé que le Mali est d'accord sur l'envoi de cette mission dont les objectifs visent « essentiellement à appuyer, soutenir l'armée malienne pour qu'ensemble nous puissions rétablir l'intégrité territoriale du pays en poussant hors les rebelles et autres terroristes armés qui occupent le nord du pays », a précisé le général ivoirien.

http://adrar-info.net/?p=10257#more-10257

Pour la libération de leur territoire: Les rebelles du MNLA sollicitent l’aide du Colonel Gamou

C'est dans le courant du mois de janvier 2012 que la rébellion a ouvert l'offensive générale contre les forces gouvernementales dans le Nord du Mali, alors même que les tractations politiques et diplomatiques se déroulaient dans les pays du champ pour trouver une solution à cette énième crise que vit le pays depuis son accession à l'indépendance en 1960. Passé l'effet de surprise, les Forces de défense et de sécurité maliennes vont s'organiser pour contrer l'avancée des rebelles composés également de terroristes, d'intégristes religieux et de mercenaires venus des pays voisins que sont la Libye, l'Algérie, la Mauritanie et le Nigeria et de quelques déserteurs de l'armée malienne, pour la plupart originaires du Nord du pays. Profitant de la confusion qui régnait au Sud suite au coup de force des militaires de Kati contre le Président ATT, les rebelles indépendantistes s'accaparent de toutes les régions du Nord et commencent à célébrer leur victoire en grandes pompes. Mais c'était sans compter sur la surprise que leur préparait les intégristes religieux d'Ançardine et du MUJAO qui, eux, prônaient un état islamique où la charia serait appliquée : une idéologie contraire à celle du MNLA qui prônait plutôt un état indépendant, mais laïque.

La révolution « touarègue », un fiasco total

Avant leur offensive militaire terne, les responsables du MNLA ne voulaient plus entendre raison car pour eux, leur but était atteint. Commença alors une longue série de propagandes dans les médias occidentaux. A ces actions internes, se sont joint la mise sur pied d'un gouvernement pour diriger la nouvelle république. Mais là encore, ce fut un échec. Et leur arrogance à vouloir s'ériger en maîtres absolus des lieux finira par agacer les islamistes d'Ançardine et des terroristes d'AQMI. Ces derniers vont alors planifier leur stratégie afin de mettre des rebelles touarègues hors d'état de nuire. C'est ainsi que le mercredi 27 juin dernier, les éléments du MUJAO entreront en guerre contre les éléments du MNLA qu'ils chasseront de la Cité des Askia. Humilié dans leur propre chair et n'ayant plus de soutiens financiers et militaires, comme une certaine source nous l'avait fait croire, des responsables du Mouvement national de l'Azawad étaient en visite la semaine dernière à Niamey pour rencontrer le Colonel Gamou resté fidèle à l'Armée malienne. Objectif de cette rencontre : solliciter l'aide de ce dernier pour la reconquête de leur république occupée par les intégristes religieux et les terroristes d'AQMI. Reste à savoir ce que décidera le Colonel Gamou qui, lui, attend dans ce pays voisin du Mali l'ordre des autorités de Bamako pour lancer l'offensive à partir de ce pays contre ces « fous de Dieu » qui sont en train de semer la désolation au sein des populations du septentrion. Ainsi donc, les super-équipés en armes de guerre d'hier ont aujourd'hui besoin de l'aide d'un simple Colonel. A quoi a donc servi tout ce gâchis ?

Paul N'guessan
http://www.maliweb.net/news/insecurite/2012/08/02/article,84020.html

Amigos del Sáhara y Frente Polisario critican las repatriaciones desde Tinduf

02-08-2012 / 15:10 h EFE
Portavoces de la Asociación Canaria de Amigos del Pueblo Saharaui y del Frente Polisario en el archipiélago han criticado hoy la repatriación de cooperantes de Tinduf organizada por el Gobierno español, al que han acusado de actuar por causas políticas y no de seguridad, como dice.

Mohamed Said, miembro de la Delegación del Polisario en Canarias, ha asegurado a Efe que la repatriación "no obedece a ninguna situación de emergencia o de inseguridad", pese a los argumentos que al respecto ha dado el Gobierno, del que la presidenta de los Amigos del Pueblo Saharaui, Mariluz Rodríguez, ha dicho que lo que ha hecho es "ceder al chantaje" del Reino de Marruecos.

"Las explicaciones que ha dado el ministro de Exteriores no nos convencen, porque hay otros cooperantes en países en conflicto como Somalia e Irán y no se han retirado", ha argumentado Rodríguez.

La presidenta Amigos del Pueblo Saharaui considera que la verdadera razón de la medida es "una presión que viene del Gobierno marroquí, aprovechándose de la debilidad que tiene España ante esta crisis".

Mariluz Rodríguez ha opinado que "esto es muy grave, porque es ceder al chantaje de los que usan la palabra terrorismo para apartar al pueblo saharaui en la situación tan dura que está viviendo últimamente, cuando se les está retirando una cantidad de ayuda humanitaria cada vez mayor, primero del 40 %, ahora del 60 %".

En esa situación, y a resultas de la decisión española, en Tinduf (Argelia) se han quedado ahora, además, sin la asistencia solidaria que prestaban los cooperantes repatriados, médicos, enfermeros, maestros y otros profesionales que van en sus vacaciones a ofertar "cosas que el pueblo saharaui, como vive en una situación infrahumana, no las puede hacer", ha indicado.

El parecer de la presidenta de la Asociación Canaria de Amigos del Pueblo Saharaui ha sido compartido por Mohamed Said, con el que ha coincidido en una recepción que el presidente del Gobierno autonómico, Paulino Rivero, ha ofrecido a niños llegados de Tinduf al archipiélago para pasar sus vacaciones acogidos por familias isleñas, como ocurre cada verano desde hace décadas.

El portavoz del Frente Polisario ha insistido en rechazar los argumentos dados para la repatriación "porque, después del incidente ocurrido el año pasado con dos cooperantes españoles y una italiana (secuestrados en la zona), se han tomado drásticas medidas con las cuales sería prácticamente imposible que pueda haber una situación como la que ha habido".

Y ha añadido que prueba de ello es que, pese a lo dicho por el Gobierno español, tras la repatriación en la zona permanecen cooperantes de otras nacionalidades.

"Con lo cual es una medida que no entendemos por qué tuvo lugar", ha dicho.

http://www.abc.es/agencias/noticia.asp?noticia=1224593

jueves, 2 de agosto de 2012

79 militaires maliens détenus à Tinzaouaten : Le Mnla veut reprendre les régions du nord Mali avant de les libérer ?

Le Mouvement national de Libération de l'Azawad (Mnla) n'est-il pas aussi réduit qu'on serait tenté de croire, après sa débandade contre les islamistes d'Ansar Dine, qui l'ont chassé des principales villes du nord Mali ? La question taraude les esprits quand on se réfère à la réponse réservée à une personne de bonne volonté qui avait contacté un membre du Mnla, ancien député malien, dans le souci d'obtenir la libération des militaires maliens détenus par l'organisation indépendantiste. La réponse de l'ancien député était sans appel : « nous attendons de reprendre d'abord Kidal, Gao et Tombouctou ». Il y a donc le risque que les militaires maliens au nombre de 79, détenus par le Mnla dans la localité de Tinzaouaten, soient utilisés comme boucliers humains pour des revendications irrédentistes.

Ce qui est sûr, les militaires maliens continuent de souffrir le martyre, prisonniers qu'ils sont aux mains des rebelles. Le dimanche 29 et lundi 30 juillet, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a rendu visite à ces militaires maliens détenus par le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) dans le nord-est du Mali, dans la localité de Tinzaouaten, selon nos sources proches de l'organisation humanitaire. Nos interlocuteurs n'ont pas voulu nous préciser l'endroit où les prisonniers sont détenus, ni les conditions dans lesquelles ils vivent. Selon nos interlocuteurs, cette visite relève du travail habituel du Comité international de la Croix Rouge (CICR). Dans ce cadre, le CICR n'est pas à sa première visite à des militaires maliens détenus par ce mouvement. Il en est à sa troisième visite, après celles en février et mars derniers.
Parmi les 79 militaires maliens que l'organisation humanitaire a trouvés à Tinzaouaten, 20 d'entre eux sont des anciens qu'ils avaient vus en février et mars au nord Mali, nous expliquent nos sources sans dire où ils les avaient rencontrés exactement. Lors de ces visites, les détenus ont été identifiés et enregistrés. Selon nos sources, ils ont pu communiquer avec leurs familles, à partir du téléphone satellitaire mis à leur disposition par les visiteurs du CICR. En février et mars derniers, le CICR leur avait donné l'occasion d'écrire à leurs familles qui ont reçu et répondu à ces lettres grâce à l'organisation humanitaire. Ils ont donc reçu ces réponses lors de cette dernière visite du dimanche et lundi.
Selon un article de l'AFP, « 75 des détenus ont écrit de tels messages, que le CICR se chargera de transmettre à leurs familles ». Outre ces liens renoués avec leurs familles à Bamako et dans d'autres localités, le CICR leur a apporté de la nourriture. Parmi les 79 militaires maliens détenus par le Mnla, « un a été libéré, il était malade et souffrait. Nous devons l'amener au Niger, pour le remettre au Consul du Mali à Niamey », selon nos interlocuteurs. « A leur arrivée à Niamey ce soir ou demain [mercredi 2 août dans l'après midi], il sera remis au consulat du Mali ». Mais quel sera le sort des militaires maliens en détention à Tinzaouaten, aux mains des rebelles du Mnla ?
De bonnes sources, « le gouvernement aurait entrepris une sorte de médiation, cependant les prisonniers ne seraient gardés que par des bambins ». Selon certains, le gouvernement peine à trouver un interlocuteur. Et cet ancien député qui affirme qu'ils ne libéreront les prisonniers que lorsque le Mnla reprendrait les régions du nord.
En fait de négociation, en avril dernier, le Haut Conseil islamique a pu obtenir d'Iyad Ag Ghaly la libération de 169 prisonniers militaires, dont la cérémonie de remise a eu lieu, le 17 avril 2012 à la base aérienne de Bamako, sous la présidence du Président par intérim, Dioncounda Traoré. A cette occasion, les émissaires du Haut Conseil islamique ont été reçus par le Jihadiste Iyad qui leur a remis tous les prisonniers militaires maliens. Ces érudits du Haut conseil islamique, les Imams Mouhazé Haïdara et Yacouba Siby, ont eu le privilège de revenir à Bamako accompagnés des militaires maliens, anciens prisonniers du Jihadiste Iyad Ag Ghaly.
B. Daou

http://www.maliweb.net/news/politique/2012/08/02/article,83967.html