Un soplo fuerte, inesperado y frío,
por los senderos libres y desiertos
barrió las secas galas del estío...

M. Hernández

sábado, 20 de abril de 2013

Tanguy Moulin-Fournier, ex-otage: «On retournera au Cameroun, qui est un très beau pays»

Par RFI
La famille des sept ex-otages français est de retour en France après
deux mois de captivité au Nigeria. Les Moulin-Fournier, qui avaient
été enlevés dans l'extrême-nord du Cameroun le 19 février dernier, ont
été libérés vendredi 19 avril. Sains et saufs mais amaigris. Ils
étaient à Yaoundé depuis leur libération. A leur arrivée à Paris, le
président de la République est venu les accueillir en bas de leur
avion. « C'est la famille de la France qui est soulagée et heureuse »
a dit François Hollande à cette occasion.

Depuis 6 heures du matin (heure de Paris), la famille Moulin-Fournier
foule donc le sol français. Les sept ex-otages, retenus pendant deux
mois au Nigeria, ont été rapatriés ce samedi 20 avril à bord d'un
Falcon, l'avion du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius,
venu les chercher lui-même à Yaoundé, au Cameroun.

Ce samedi, à la sortie de l'appareil, sur le tapis rouge du tarmac
(aéroport d'Orly), une dizaine d'autres membres de la famille
attendaient les leurs. Mais aussi François Hollande. Ambiance de
retrouvailles, de soulagement, puis direction le pavillon d'honneur
pour les adultes, des couvertures sur les épaules, dépliées pour
protéger du froid les ex-otages, affaiblis physiquement.

La famille Moulin-Fournier, trois adultes et quatre jeunes garçons
âgés de 5 à 12 ans, avait été enlevée le 19 février tout au nord du
Cameroun, près de la frontière nigériane, alors qu'elle était en
vacances dans le parc national de Waza. Les sept Français avaient
ensuite été acheminés par leurs ravisseurs (qui se réclamaient de la
secte Boko Haram) jusqu'au Nigeria.

« La femme de l'ambassadeur nous a fait des frites ! »

C'est très beau de savoir que la France peut se réunir comme ça.
Tanguy Moulin-Fournier, à Orly, le 20 avril 2013
Avec 14 kg en moins, le père de famille, Tanguy, employé de GDF-Suez à
Yaoundé, où il résidait depuis 2011 avec sa femme et ses enfants -son
frère les ayant rejoints pour les vacances-, a fait part de sa
souffrance, due au fait d'être coupé du monde pendant deux mois, à la
merci de geôliers visiblement énervés. Il estime néanmoins que sa
famille a été bien traitée.

« Pendant 60 jours, on a été en black out total, et ce n'est qu'hier
que j'ai appris la chaine de solidarité qui a eu lieu en France,
relate M. Moulin-Fournier. Comme je le disais au président de la
République, c'est très beau de savoir que la France peut se réunir
comme ça, qu'il y a eu ce moment d'émotion. Donc je suis très heureux.
Voilà ! On est de retour en France ! C'est un grand moment. Après, on
retournera également au Cameroun, qui est un très beau pays où on se
plait beaucoup. Je voulais simplement dire merci, pour tout ce qu'il
s'est passé. On s'en est sortis ! »

Et le désormais ex-otage de confier : « Le désir des enfants a été
exaucé à midi (vendredi), grâce à la femme de monsieur l'ambassadeur
qui a fait des frites. Cela fait deux mois qu'on en rêvait. »

« C'est la vie qui a gagné »

Le chef de l'Etat a lui aussi pris la parole : « C'est avec beaucoup
d'émotion que je reçois la famille Moulin-Fournier. A la fois celle
qui a été capturée, prise en otage ; et celle qui l'attendait
aujourd'hui. Famille réunie, famille heureuse… mais c'est aussi la
famille de la France qui est à la fois soulagée, émue et en même temps
admirative de ce que cette famille a pu éprouver. »

Concernant le processus de libération, François Hollande insiste sur
le fait que « les autorités françaises ont fait leur devoir, dans la
discrétion ». « Une fois encore, je veux remercier aussi bien le
Cameroun que le Nigeria qui ont multiplié les contacts et permis cette
libération, ajoute-t-il. Une pensée particulière pour le président
Biya qui, dans ces derniers jours, a eu un rôle important. »

En somme, pour le président français, « c'est la vie qui a gagné ».
Mais quelques questions restent en suspens : y a-t-il eu versement de
rançon ? Et Boko Haram a-t-il obtenu gain de cause en obtenant la
remise en liberté de certains de ses membres au Cameroun et au Nigeria
?

Dénouement « rocambolesque »

Pour Roland Jacquard, président de l'Observatoire international du
terrorisme, la France a largement délégué les négociations et les
contacts au Cameroun et au Nigeria dans cette affaire. Le tout pour
éviter d'apparaitre en première ligne, autant que faire se peut.

Mais des informations tombent désormais, au compte-gouttes. Des
sources concordantes indiquent par exemple que les otages ont été
retenus dans la forêt de Sambisa, située à 80 km au sud de Maiduguri,
la capitale l'Etat de Borno dans l'extrême nord-est du Nigeria. La
famille y aurait été retenue le plus souvent en deux groupes distants
: la mère et les quatre enfants d'un côté, le père et l'oncle de
l'autre. Cette version corrobore les informations livrées par les
autorités françaises au lendemain de l'enlèvement.

En revanche, les mêmes sources évoquent une libération « rocambolesque
», sans plus de précision. Elles indiquent que les contacts tissés par
les autorités camerounaises ont joué un grand rôle dans cette affaire.

Crispation chez les Nigérians

Ces sources indiquent que la libération de membres de la secte
islamiste Boko Haram emprisonnés au Cameroun a permis le dénouement.
Mais elles n'excluent pas pour autant le versement d'une rançon.
Alors, dans ce cas-là, qui l'a versé et quel a été son montant ?
Impossible de le savoir.

Le rôle joué les autorités camerounaises explique peut-être la
crispation côté nigérian. Depuis l'annonce de la libération des sept
Français ce vendredi matin, les sources sécuritaires nigérianes n'ont
pas souhaité s'exprimer sur ce dossier.

En Afrique, au moins sept Français restent retenus en otages. Six de
ces rapts ont été revendiqués par al-Qaïda au Maghreb islamique
(Aqmi).

LE CAMEROUN À L'HONNEUR
La libération des Moulin-Fournier est sans conteste une belle
opération médiatique et diplomatique pour le Cameroun, durement
éprouvé fin février par le kidnapping des Français sur son territoire.
A écouter Laurent Fabius, chef de la diplomatie française, l'axe
Yaoundé-Paris s'en trouve déjà renforcé :

« Je ne revivrais pas cela pour un empire, à ceci près que cela m'a
donné l'occasion de mieux vous connaître », a-t-il déclaré au
président Biya lors d'une réception donnée au palais présidentiel
vendredi soir.

Quel rôle a véritablement joué Yaoundé dans cette libération ? Aucun
détail ne fuite sur l'exfiltration des sept Français. Mais il semble,
de sources concordantes, que les Camerounais ont, pour l'essentiel,
conduit ces négociations. C'est le corps d'élite de l'armée
camerounaise, le BIR (Bataillon d'intervention rapide), qui a exfiltré
les otages et les a ramenés sains et saufs dans la capitale.

Des sources nuancent toutefois cette version des faits, et expliquent
que les islamistes de Boko Haram auraient refusé de traiter avec le
Nigeria pour remettre les otages, laissant la part belle au Cameroun.
Quoi qu'il en soit, Yaoundé récolte aujourd'hui les fruits d'une
opération réussie.

Elise Ford, conseillère en politique humanitaire pour Oxfam

Par Marie Casadebaig
« L'épisode de crise alimentaire dans la zone sahélienne en 2012 est
loin d'être derrière nous. La situation dans la région reste
extrêmement précaire. Je crois qu'on savait que cette année allait
toujours être difficile. Une réponse humanitaire ne va jamais suffire
pour se relever d'une crise d'une telle ampleur, mais quand même,
maintenant, on parle toujours d'une situation où 10 millions de
personnes restent dans une situation d'insécurité alimentaire. »

La région sahélienne a connu en 2012 une nouvelle crise alimentaire.
Neuf pays concernés, plus de 18 millions de personnes touchées au plus
fort de cette crise. Les organisations internationales, les ONG et
bien sûr les Etats y ont-ils apporté la bonne réponse ? La plus
efficace ? Comment faire mieux la prochaine fois ? Ce sont les
questions posés dans le rapport que viennent de publier les ONG Oxfam
et Action contre la faim. Un document intitulé Quelles leçons tirées
?, après enquête auprès des Etats, des donateurs, des agences d'aide
et des associations.
Elise Ford, conseillère en politique humanitaire pour Oxfam, est
l'auteure de ce rapport. Elle répond aux questions de Marie
Casadebaig.

viernes, 19 de abril de 2013

Liberados los siete miembros de la familia francesa secuestrada en Camerún

El presidente camerunés, Paul Biya, ha anunciado este viernes la
liberación de los siete rehenes franceses, un colaborador de GDF Suez
y su familia, entre ellos cuatro niños, que fueron secuestrados hace
dos meses —el 19 de febrero— en el norte de Camerún por un grupo
islamista nigeriano llamado Boko Haram. El Elíseo ha confirmado la
noticia poco después, y ha expresado el "inmenso alivio" del
presidente François Hollande.

Yaundé ha afirmado que los siete miembros de la familia se encuentran
sanos y salvos y han sido trasladados la embajada francesa en la
capital de Camerún, y ha agradecido su ayuda a los gobiernos de
Nigeria y a Francia. Ninguno de los países ha dado los detalles sobre
la resolución del secuestro, lo que parece sugerir que se ha pagado
algún tipo de compensación, aunque París aseguró hace alunas semanas
que no volvería a abonar dinero a cambio de la libertad de sus
ciudadanos.

Laurent Fabius, el ministro de Exteriores, ha explicado que su
gabinete ha trabajado en la liberación mucho tiempo, y que había
hablado por teléfono con la familia, que se encuentra "muy feliz".
Según Fabius, la solución demuestra que es mejor trabajar "con
discreción". El ministro precisó que los rehenes fueron liberados
anoche en una zona entre Nigeria y Camerún, cerca por tanto de donde
fueron secuestrados.

La familia Moulin-Fournier fue raptada cuando visitaba un parque
nacional del norte de Camerún el 19 de febrero. El padre, Tanguy, la
madre y sus cuatro hijos (de edades entre los 5 y los 12 años) residen
en Yaundé, y con ellos estaba también el hermano del padre, Cyryl, que
vive en España y les había visitado durante sus vacaciones.

Los secuestradores difundieron dos vídeos, el 25 de febrero y el 18 de
marzo, exigiendo a cambio de la libertad de los franceses la de
algunos miembros de su grupo, prisioneros en cárceles de Nigeria y
Camerún.

http://internacional.elpais.com/internacional/2013/04/19/actualidad/1366368273_593132.html

miércoles, 17 de abril de 2013

Conmoción en Marruecos ante la iniciativa de EE UU sobre el Sáhara

Marruecos rechazó tajantemente la iniciativa de EE UU de encargar a la
ONU que supervise el respeto de los derechos humanos en el Sáhara
Occidental y suprimió las maniobras militares conjuntas con las
fuerzas armadas norteamericanas African Lion 2013 previstas para
finales de mes.

El proyecto de resolución sobre la antigua colonia española que
Washington se dispone a presentar al Consejo de Seguridad de la ONU ha
suscitado una auténtica conmoción en Marruecos que, por primera vez,
se ha atrevido a tomar hoy una represalia simbólica contra la
superpotencia, según informa la publicación digital Lakome.

Con anterioridad el rey Mohamed VI convocó, el lunes por la tarde, una
reunión urgente en el palacio real de Fez de sus consejeros reales,
del primer ministro, Abdelila Benkiran, de varios ministros y de los
líderes de los partidos políticos con representación parlamentaria.

Aunque no nombra a EE UU, el comunicado publicado por el palacio real,
al final de la reunión, denuncia "la parcialidad de esa modalidad de
actuación unilateral" de la diplomacia norteamericana que "solo puede
suscitar incomprensión y rechazo".

La iniciativa estadounidense "rompe unilateralmente el espíritu de
consenso que siempre caracterizó la búsqueda de una solución política
justa" al conflicto del Sáhara, prosigue el texto. Concluye asegurando
que Marruecos ya hizo los deberes porque "adoptó medidas voluntarias
para la promoción y la protección de los derechos humanos en el
conjunto de su territorio".

El impacto de la propuesta norteamericana se mide en Marruecos con los
titulares de la prensa de hoy lunes. "EE UU abofetea a Marruecos",
afirma en portada el diario independiente de Casablanca Ajbar al Youm
mientras que en la cabecera del rotativo Al Ajbar se puede leer: "Los
partidos políticos instan a unirse frente a los enemigos de la
integridad territorial".

La embajadora estadounidense ante la ONU, Susan Rice, entregó la
semana pasada al Grupo de Amigos del Sáhara Occidental, formado por
Francia, Rusia, el Reino Unido y España, el borrador de la resolución
que será debatido el 22 de abril por el máximo órgano de la ONU y
votado el 25. El texto estipula que la MINURSO, el contingente de la
ONU desplegado en el Sáhara, deberá supervisar el respeto de los
derechos humanos por parte de Marruecos y de su enemigo, el Frente
Polisario. MINURSO es la única misión de paz que carece de
competencias en esa materia.

Para intentar edulcorar la iniciativa de Washington la diplomacia
marroquí se moviliza. El jefe del servicio secreto exterior, Yassin
Mansouri, un consejero real, Taieb Fassi-Fihri, y el ministro de
Exteriores, Saad Eddine el Othmani, estuvieron en Londres para
entrevistarse con el secretario del Foreign Office, William Hague,
según reveló el diario Ajdath Alyoum. Otros desplazamientos están
previstos a Moscú y Pekín, capitales de países miembros permanentes
del Consejo de Seguridad. Rabat cuenta, ante todo, con Francia para
edulcorar la proposición estadounidense.

La propuesta norteamericana concierne no solo el 75% del territorio
del Sáhara, bajo control de Marruecos, sino la franja del desierto
donde el Polisario ejerce su autoridad y también los campamentos.
Rabat siempre ha sostenido que allí no se respetan los derechos
humanos y que los refugiados son, en realidad, secuestrados. "De ahí
que resulte difícil de comprender su rechazo de una propuesta que
puede acabar otorgando mayor libertad a la población saharaui" del
suroeste de Argelia, señala Ali Anouzla, director de Lakome.

Bernardino León, secretario de Estado español de Asuntos Exteriores,
fue el primero que se pronunció en 2005, en Rabat, a favor de la
ampliación del mandato de MINURSO para que abarque los derechos
humanos. Desde entonces otros dirigentes socialistas, incluida la
ministra de Exteriores Trinidad Jiménez, insistieron en ello, pero sin
dar nunca pasos concretos pese a que España, expotencia colonial,
tiene peso en la materia.

Preguntado, el lunes, sobre la opinión que merece a la diplomacia
española la iniciativa de EE UU, la respuesta de la Oficina de
Información Diplomática consistió en contestar que no la iba a
comentar.

jueves, 4 de abril de 2013

España redujo un 49% su ayuda oficial al desarrollo en 2012

España lidera el recorte en ayuda oficial al desarrollo dentro de la
OCDE. Entre 2011 y 2012, la cantidad dedicada a fomentar programas en
países pobres cayó un 49%, según los datos que la organización ha hecho
públicos este miércoles. La cantidad realmente desembolsada fue de 1.948
millones de dólares (unos 1.500 millones de euros), que se corresponde
al 0,15% de la Renta Nacional Bruta. Muy lejos ha quedado el objetivo de
llegar al 0,7% en 2012 que se fijó el Gobierno de José Luis Rodríguez
Zapatero. La ayuda alcanzó su máximo en 2008 (el 0,5%) y, desde
entonces, ha bajado un 70%. "Con este brutal recorte nos situamos a
niveles de finales de los ochenta", ha indicado una portavoz de la
Coordinadora de ONG para el Desarrollo (CONGD). La organización destaca,
además, que en 2012 ni siquiera se dedicó lo inicialmente presupuestado,
que eran 2.335 millones de euros. "A falta de datos desglosados, todo
indica que el porcentaje que se mantiene se destinará a contribuciones
que son de obligado cumplimiento por pertenecer a la UE", añade la CONGD.

"Mantenemos nuestro compromiso con la cooperación, pero los ajustes
presupuestarios obligan a recortar", ha dicho una portavoz del
Ministerio de Asuntos Exteriores. "Hay una crisis general de donantes, y
el recorte será menor porque quedan remanentes sin adjudicar", recalca.
"La gran caída fue en 2009, cuando pasamos del 0,46% al 0,29%. Además,
hay que señalar que el grueso de los recortes se ha aplicado a las
ayudas multilaterales, como los organismos de la ONU, y que estos lo han
entendido perfectamente, pero que no afectan a las ONG", dice.

Sin embargo, parece que el efecto de la crisis no es igual para todos.
Como destaca la CONGD, la reducción de otros países en una situación
teóricamente peor no llega ni a la mitad de la española. Portugal lo
hizo en un 12%, y Grecia en un 17% y la media de reducción de la ayuda
entre los países del Comité de Ayuda al Desarrollo de la OCDE (donde
están los más ricos) fue del 4%. Y el secretario general de la OCDE,
Angel Gurría, hace otra lectura: pese a la situación, 9 de los 23 países
han aumentado su ayuda.

Las ONG luchan por capear el temporal. "Empezaremos a notarlo a finales
de este año, porque los planes son plurianuales", dice Toni Bruel,
coordinador general de Cruz Roja. Esta organización, la que más fondos
estatales recibe, ha establecido una serie de programas prioritarios:
"La seguridad alimentaria, el agua y su saneamiento y la prevención de
la malaria, tuberculosis y sida", afirma Bruel, quien enmarca la
situación no solo en la falta de dinero. "Lo de que la crisis es una
oportunidad es una lectura demasiado optimista. A menos dinero se pueden
hacer menos cosas", afirma. "Eso no quiere decir que no estemos en un
momento de cambio. Se busca que la cooperación sea más relevante, con
mayor impacto, y puede ser que más dirigida en función de los intereses
del país". Además, España creció mucho en ayuda a base de aportar a
programas multilaterales (como el Fondo Mundial contra el Sida, que
ahora no recibe un euro), y ahora se busca más lo bilateral, indica Bruel.

Intermón Oxfam señala otro aspecto: "Más que las ayudas estatales, lo
que más ha caído son las autonómicas y locales". Por ejemplo, un
programa de ayuda alimentaria al Sahel previsto para el 1 de septiembre
que debería beneficiar a 18.000 personas y que se ha eliminado. Otro en
Tanzania para conceder pequeñas parcelas a mujeres (más de 4.000), uno
de formación de 10.000 personas en Etiopía y varios para poner en marcha
cultivos y explotaciones ganaderas se han quedado en el limbo al no
llegar los fondos prometidos. "El daño no es solo a las ONG; también
sufre la imagen de España, que está incumpliendo sus compromisos", añade.

En esta situación, las ONG buscan nuevas vías de financiación. Intervida
y MSF son las que han salido mejor paradas: sus fondos proceden casi al
100% de donantes, y estos, aunque noten la crisis, hacen un gran
esfuerzo para mantener sus aportaciones.

Unicef, por el contrario, es de las más afectadas. Se trata de un
organismo multilateral. "Si la ayuda ha caído un 50%, en nuestro caso es
el 76%", dice Carmen Molina, directora de Cooperación. Molina discrepa
de los criterios aplicados por Exteriores. "El Comité de Ayuda al
Desarrollo de la OCDE aconseja que al menos la mitad sea para
organizaciones multilaterales. Aunque España es la que más ha reducido
la ayuda, es algo global. estamos sufriendo muchísimo", afirma.

Sin embargo, la organización aún no ha tenido que suspender programas.
"Intentamos que el golpe no sea tan fuerte. Tenemos que optimizar para
aguantar el tirón. Intentamos compensar con la sociedad civil", explica.

Fuera de su caso concreto, Molina cree que los recortes, aunque
justificados, no tienen que ser así. "En España hay pobreza, pero no es
comparable a lo que hay en otros países. No se puede obviar la pobreza.
Otros países no han recortado tanto, o incluso han aumentado la ayuda, y
en ellos también hay crisis".

45 países en desarrollo ya han reducido el hambre a la mitad

Más de 850 millones de personas sufren hambre en el mundo. Las cifras
han mejorado, y la malnutrición ha pasado de afectar al 12%, en lugar
del al 19% de la población mundial. Pero el acceso a una alimentación
adecuada sigue siendo uno de los retos principales a resolver. Reducir a
la mitad el hambre y la desnutrición es uno de los ocho Objetivos de
Desarrollo del Milenio -el primero, de hecho- fijados por la ONU para
2015. Pero para llegar a él, hay que incluir las políticas de acceso a
la alimentación y la seguridad alimentaria en la agenda política de los
Gobiernos. "La lucha contra el hambre es un tema político, y como tal
debe incluirse en los programas", ha dicho hoy jueves Jose Graziano da
Silva, director general de la FAO. El representante de la Agencia de
Naciones Unidas para la Alimentación y la Agricultura así como Ban
Ki-Moon, secretario general de la ONU, o Margaret Chan, directora de la
Organización Mundial de la Salud junto al ministro de Exteriores, José
Manuel García Margallo, o el titular de Agricultura y Alimentación,
Miguel Arias Cañete son algunos de los líderes mundiales que debaten
junto a expertos y organizaciones no gubernamentales hoy en Madrid, en
una reunión de alto nivel, cómo seguir luchado contra la desnutrición
tras la meta impuesta en 2015.

Faltan 1.000 días para llegar a la fecha clave, pero aún queda mucho por
hacer. La crisis económica y las restricciones presupuestarias de muchos
Gobiernos están poniendo en dificultades el cumplimiento de algunos de
estos objetivos, según alertan los expertos. España ha reducido a la
mitad su ayuda oficial al desarrollo. Una caída hasta el 0,15% del PIB
que, según las organizaciones, está obligando a cancelar programas
fundamentales. A pesar de esto, el ministro de Exteriores ha reiterado
el "compromiso" de España y del Gobierno con los proyectos que trabajan
para erradicar la pobreza, aunque ha reconocido que la crisis es una
dificultad añadida a la lucha. "Soy el primero en lamentar que la crisis
haya afectado a la reducción en la cooperación y esperamos que sea solo
temporal", ha dicho.

El responsable de Exteriores, sin embargo, ha asegurado que los recortes
presupuestarios no están poniendo en peligro ningún programa ya en
marcha. "La reducción de los fondos de cooperación y ayuda humanitaria
se están produciendo en todos los países. Todos hemos sido azotados por
la crisis y todos hemos tenido que hacer ajustes", ha dicho. "El de
España puede que haya sido más doloroso, porque cuando llegamos al
Gobierno nuestro déficit era el más abultado de la UE. Pero hemos sido
muy cuidadosos en la administración de los recursos ya escasos", ha
declarado. El titular de Exteriores ha asegurado que no se ha producido
reducción en los fondos para las ONG, sino en fondos para los programas
que ya tenían remanentes, como el del agua.

España, ha incidido Margallo, ha cambiado en parte su política de
cooperación por la situación económica: "Se ha hecho, además, un enorme
esfuerzo de concentración de los programas de 50 a 23 países. Se han
excluido los países de renta media. Se han iniciado programas de
cooperación delegada con la UE".

Seguir financiando, a pesar de la crisis, los programas de ayuda al
desarrollo es un mensaje que han compartido los expertos y los líderes
políticos reunidos en Madrid. "Necesitamos políticas estables. Hay una
necesidad de financiación clara que debe ser atendida", ha incidido José
María Vera, director general de Intermón Oxfam. Asociaciones y
responsables de las Administraciones , como Patty Londoño, viceministra
para Asuntos Multilaterales de Colombia, insisten en la importancia de
incluir los Objetivos de Desarrollo del Milenio en las agendas políticas
de los Gobiernos, de la sociedad y del sector privado para, juntos, como
ha insistido el director de la FAO, erradicar el hambre. "Hay que
convertir el hambre y la lucha contra la pobreza en un tema político.
Los Gobiernos tienen que dotar de recursos y soluciones políticas. La
lucha contra el hambre debe emprenderla la sociedad en su totalidad, el
sector privado y los Gobiernos tienen que asumir el compromiso y
levantar esa bandera. Si no, no llegaremos ni en 1.000 días ni en 1.000
más a erradicar el hambre ni levantar una generación", ha dicho Graziano
Da Silva.

"Ya han logrado cumplir la meta de reducir el hambre a la mitad en 45
países. Esperamos que en los 1.000 días que quedan para cumplir los
objetivos del milenio otros 40 países puedan hacerlo", ha apuntado el
responsable de la FAO. "Eso significaría que más de la mitad de los
países en desarrollo han logrado esa meta. No es mucho, pero tampoco es
poco. Podemos lograrlo si hay un esfuerzo adicional de los países. Cada
día más los países se dan cuentan de que tener miserables y hambrientos
no ayuda en nada.", ha dicho Graziano Da Silva. "El derecho a la
alimentación, por depender de él la vida, es actualmente el primer
derecho humano y que su garantía es un problema de todos que exige una
solución política y no técnica", ha afirmado el ministro de Agricultura,
Alimentación y Medio Ambiente, Miguel Arias Cañete.

Uno de los puntos fundamentales para luchar contra el hambre y lograr
una alimentación segura y nutritiva es la potenciación de la producción
local, según los expertos. Arias Cañete, ha incidido en la necesidad de
fomentar los cultivos y las producciones específicas de los países. "Hay
que aprovechar los cultivos infrautilizados. Ahora mismo 30 especies
proporcionan el 90% de la alimentación calórica y tan solo tres
proporcionan más de la mitad: arroz, trigo y patatas. Pero los cultivos
locales son fundamentales. Hay que trabajar sobre ellos potenciando sus
cualidades por su capacidad de adaptación, sus aspectos ecológicos", ha
dicho. También, ha insistido, reducir las pérdidas y los desperdicios
que se producen a lo largo de la cadena alimentaria. "Solo reduciendo la
mitad esos desperdicios se reduciría a la mitad el problema del hambre y
de la desnutrición", ha asegurado. "El hambre es la mayor pandemia de la
humanidad y para las poblaciones más desfavorecidas", ha añadido.

La finalidad del encuentro de Madrid, al que asisten 17 agencias de
Naciones Unidas y dirigentes políticos de distintos países de Europa,
África y América, es acordar un documento rector con las principales
conclusiones sobre el grado de cumplimiento de los ODM sobre lucha
contra la desnutrición de cara a 2015 que, además, recoja de forma
general las líneas de actuación fundamentales a partir de esa fecha.
Este texto servirá de base al informe que el secretario general de la
ONU presentará en la semana ministerial de septiembre en Nueva York,
relativo a la consecución de los Objetivos de Desarrollo del Milenio.

El acceso al agua potable, la promoción de la agricultura local en
pequeñas explotaciones, la promoción de la mujer, la mejora de la
gobernanza en la gestión de la ayuda y las nuevas formas de financiación
serán algunos de los puntos claves que el futuro documento de Madrid
aportará a esta agenda.