Un soplo fuerte, inesperado y frío,
por los senderos libres y desiertos
barrió las secas galas del estío...

M. Hernández

martes, 15 de enero de 2013

Paris conscient des risques pour les otages de l'intervention

Jean-Marc Ayrault a déclaré, lundi 14 janvier, que le gouvernement était "conscient des risques" que les opérations armées au Mali faisaient peser sur les otages français au Sahel, mais que "ne rien faire" n'aurait pas contribué à leur libération. Huit Français sont retenus en otages sur le sol africain, la plupart dans le Sahel.

"Le gouvernement est conscient depuis le début des opérations des risques qui pèsent sur nos otages au Sahel", a déclaré le premier ministre à l'issue d'une réunion avec les principaux responsables du Parlement. "C'est une préoccupation constante et nous sommes en contact permanent avec les familles. Mais ce sont ceux-là mêmes qui détiennent nos otages qui menaçaient de s'emparer de la totalité du Mali", a-t-il poursuivi. "Ne rien faire et laisser le Mali devenir un sanctuaire pour les groupes terroristes n'aurait pas contribué à la libération de nos otages", a encore dit le chef du gouvernement.

Le premier ministre a reçu pendant deux heures les principaux représentants de l'Assemblée nationale et du Sénat, à qui il a rappelé "le triple objectif" de l'intervention française au Mali.

Le premier objectif de l'intervention décidée par le président de la République est d'"arrêter l'offensive des groupes terroristes", a déclaré Jean-Marc Ayrault sur le perron de Matignon. "Nous leur avons déjà porté un coup d'arrêt à l'est, nous portons maintenant notre effort à l'ouest du Mali".

"Le deuxième objectif, a-t-il poursuivi, est de préserver l'existence de l'Etat malien et de lui permettre de recouvrer son intégrité territoriale et sa totale souveraineté". "Il faut enfin préparer le déploiement de la force d'intervention africaine autorisé le 20 décembre dernier par le Conseil de sécurité de l'ONU."

Le premier ministre a réaffirmé que la France "agit à la demande du président du Mali et dans le respect de la charte de l'ONU" et que "plusieurs de nos partenaires nous ont apporté leur appui", tandis que "l'Allemagne a exprimé sa disponibilité".

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/01/15/paris-conscient-des-risques-pour-les-otages-de-l-intervention_1816987_3212.html

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