Un soplo fuerte, inesperado y frío,
por los senderos libres y desiertos
barrió las secas galas del estío...

M. Hernández

miércoles, 28 de noviembre de 2012

République centrafricaine: les versions divergent sur les auteurs d'une nouvelle attaque près de Kabo

Par RFI
Quatre militaires ont été tués et un autre grièvement blessé dans une attaque survenue mardi 27 novembre à 15 kilomètres de la ville de Kabo, dans le nord de la Centrafrique. Les assaillants ont également brulé deux véhicules du détachement. Ces hommes auraient d'abord attaqué la base de l'armée et se seraient emparés de quatre véhicules. En dépit de la difficulté d'établir exactement les faits, deux pistes se précisent sur l'identité des assaillants.

Les versions se contredisent à Bangui sur cette nouvelle attaque. On sait seulement que c'est depuis plus de deux mois que la présence de ces hommes est signalée dans cette région.

L'attaque de mardi a eu lieu à 15 kilomètres de Kabo, alors que les éléments de l'armée s'étaient lancés à la poursuite de ce groupe. Les affrontements ont duré près d'une heure à en croire des sources de l'armée. Ils se sont soldés par la mort de quatre militaires et par l'incendie de deux véhicules.

Contactée par RFI, une source proche de l'hôpital de Kabo a affirmé que vu la distance où l'accrochage a eu lieu, il est difficile d'établir un bilan du côté des assaillants. Les corps des quatre militaires tués sont en cours de transfert sur Bangui.

L'armée pointe du doigt les dissidents de la rébellion de la Convention des patriotes pour la justice et la paix. Pour elle, ces hommes seraient en quête d'armes et de munitions. Mais pour la population de Kabo, il pourrait s'agir des dissidents de la rébellion du Front démocratique du peuple centrafricain d'Abdoulaye Miskine.

Cette attaque a provoqué le déplacement de plusieurs personnes vers Kaga-Bandoro et vers Batangafo. Il y a dix jours déjà, des hommes armés ont intercepté des conducteurs de mototaxis qui remorquaient des passagers à 10 kilomètres de la ville de Kabo.

D'après la gendarmerie, une somme de quatre millions de francs CFA avait été emportée par les malfrats. Il s'agirait du même groupe qui pourrait être à l'origine de l'attaque de mardi.

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