Un soplo fuerte, inesperado y frío,
por los senderos libres y desiertos
barrió las secas galas del estío...

M. Hernández

miércoles, 10 de octubre de 2012

L'Algérie réaffirme sa volonté d'être associée au règlement du dossier malien

Après la Mauritanie et le Mali, le ministre algérien délégué aux Affaires africaines Abdelkader Messahel a achevé le 9 octobre à Niamey, capitale du Niger, sa tournée sahélienne. A chaque étape, le discours a été le même : il faut dialoguer pour trouver une solution à la crise malienne, dialoguer pour éviter de faire la guerre. Une tournée qui permet aux Algériens de réaffirmer leur volonté d'être associés au dossier malien et aussi de contrôler la manière dont il est traité.

Avec cette tournée, l'Algérie s'affiche publiquement comme un acteur incontournable. Elle montre aussi sa volonté de ne pas être marginalisée au moment même où la diplomatie française s'affiche à l'ONU, et où la communauté ouest-africaine annonce une future intervention militaire dans le nord du pays. Au moment aussi où le MNLA, Mouvement national de libération de l'Azawad, revient sur ses intentions d'indépendance inacceptables pour Bamako.

L'Algérie cherche clairement à faire contrepoids à l'activisme de la France et de la Cédéao, Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, confie un expert du dossier. Le ministre algérien n'a d'ailleurs pas cherché à rencontrer le représentant de l'organisation ouest-africaine lors de son étape malienne. Abdelkader Messahel était accompagné lors de sa tournée du patron des renseignements extérieurs. Le général Lallali a notamment longuement rencontré des responsables militaires maliens, acceptant même de se faire filmer, ce qui est rare.

A Bamako, mais aussi à Niamey hier soir la teneur du message n'a pas varié : « Il ne faut pas laisser le territoire à des armées étrangères qui risquent de commettre des exactions et d'exacerber les tensions communautaires ». « Il faut donc, a répété Alger, privilégier la négociation, et une solution entre Maliens, voire éventuellement avec les pays voisins ». « Les Algériens sont venus vendre leur position bien connue, mais n'ont pas apporté de solutions concrètes », pointe un diplomate nigérien.

L'Algérie a répété qu'il était possible de négocier avec certains groupes maliens qui occupent le Nord mais qu'il fallait combattre les terroristes et les narcotrafiquants, sans dire comment cette lutte devait être menée.

http://www.rfi.fr/afrique/20121010-algerie-affiche-volonte-etre-associee-reglement-dossier-malien-

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