Un soplo fuerte, inesperado y frío,
por los senderos libres y desiertos
barrió las secas galas del estío...

M. Hernández

viernes, 26 de octubre de 2012

Terrorisme : «Le polisario, force d’appoint de la guerre déclarée par Aqmi et le Mujao contre la Communauté internationale»

«Le polisario», convaincu de collusion et de complicité avec le groupe terroriste d'Al-Qaëda dans le Maghreb islamique (Aqmi), comme en témoigne le kidnapping de ressortissants occidentaux en plein cœur de Tindouf, s'est mué en «force d'appoint» de la guerre déclarée par Aqmi et le «Mouvement pour l'Unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest» (Mujao), a mis en garde, lundi, Yonah Alexander, directeur du Centre international pour les études contre le terrorisme (ICTS), relevant du Potomac Institute à Washington.

«Ralliement des polisariens au Mujao»

L'information relayée le même jour par les médias internationaux au sujet du ralliement de dizaines de membres du polisario au Mujao dans le nord du Mali «constitue la suite somme toute logique d'une radicalisation du polisario et de l'exacerbation des conditions de vie dans les camps de Tindouf, où les populations sont séquestrées contre leur gré par les milices du polisario», a estimé Alexander dans une interview à la MAP, appelant la Communauté internationale «à prendre ses responsabilités face aux menaces que constituent le séparatisme et le terrorisme contre la stabilité et la sécurité du Maghreb et du Sahel».

Au moment où la Communauté internationale a «les yeux rivée sur le conflit syrien, Aqmi et le Mujao ont déclaré la guerre contre l'occident avec le polisario comme partenaire», a souligné Alexander, qui est l'auteur de plusieurs essais de référence sur le terrorisme en Afrique du Nord et dans la région du Sahel. «La Communauté internationale ne peut tout simplement pas se permettre de rester les bras croisés alors que prospèrent dans cette région des forces extrémistes qui promettent feu et sang à cette partie du monde».

Ces derniers développements «ne laissent aucun doute quant à l'escalade et à la radicalisation des groupes terroristes dans la région, comme témoigne la situation dans le nord du Mali», a-t-il ajouté.

Les séparatistes du «polisario» et le groupe terroriste d'Al-Qaëda dans le Maghreb islamique sont deux partenaires d'une alliance déstabilisatrice pour la région du Maghreb et le Sahel, convient, pour sa part, Peter Pham, directeur du Centre Michael Ansari pour l'Afrique, relevant du Think Tank américain Atlantic Council.

«Il s'agit d'un contexte où convergent des séparatistes militairement entrainés et les militants extrémistes d'Aqmi, les deux étant mus par des considérations pragmatiques pour arriver à leurs propres fins. La situation dans le nord du Mali en est la parfaite illustration».

Cette situation, a-t-il souligné, a pour corollaire l'exacerbation de la situation humanitaire et des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf, au mépris des conventions internationales pertinentes «tant est si bien qu'aujourd'hui on peut parler de misère générationnelle au sud-ouest de l'Algérie, sans la moindre opportunité économique ou politique».

«Nous avons là les ingrédients d'une situation potentiellement explosive pour la région», a mis en garde Pham, qui est souvent sollicité par le Congrès des Etats-Unis dans le cadre d'auditions sur la sécurité en Afrique en général et dans le Maghreb et le Sahel en particulier.

L'expert américain a, dans ce contexte, pointé du doigt «la responsabilité du gouvernement algérien qui a laissé prospérer la politique du pire dans les camps de Tindouf».

«Les séparatistes pensent qu'ils peuvent utiliser les extrémistes pour arriver à leurs propres fins, mais finissent, en fin de compte, par leur servir de laquais comme en témoigne la tournure qu'a pris l'alliance de circonstance entre les Touaregs et les islamistes radicaux dans le nord du Mali», relève-t-il par ailleurs.

Africatime

http://www.maliweb.net/news/la-situation-politique-et-securitaire-au-nord/2012/10/24/article,101337.html

miércoles, 24 de octubre de 2012

Niger : les preneurs d’otages étaient bien à la recherche d’Occidentaux

Mardi 16 octobre 2012

Les bandits armés qui ont enlevé les six otages nigériens, tchadien et guinéen, dimanche 14 octobre au Niger, étaient bien à la recherche d'Occidentaux. On l'a su tard dans la soirée : un anthropologue italien était bien dans la région de Dakoro au moment des enlèvements. Sa chance : il n'est pas rentré dormir dans la case qui lui était destinée à Dakoro, étant en tournée dans les villages bororos jusqu'à la tombée de la nuit.

On est toujours sans nouvelles de onze ravisseurs qui ont enlevé des humanitaires à Dakoro. Les forces armées nigériennes, appuyées par des moyens aériens, ont continué de ratisser les zones frontalières entre le nord Tahoua et le Mali. Objectif : empêcher par tous les moyens les ravisseurs et leurs otages, s'ils n'ont pas encore franchi la frontière, d'atteindre les montagnes du nord du Mali, notamment la base d'Aqmi ou la base fortifiée d'Ansar Dine.

Erreur sur la personne

De source proche de l'enquête à Dakoro, l'on apprend qu'effectivement, les ravisseurs étaient à la recherche d'expatriés occidentaux. Leur cible, ils l'ont trouvée en la personne d'un anthropologue italien qui a longtemps séjourné dans la région de Dakoro pour avoir travaillé avec Médecins sans frontières. Le chercheur, qui a beaucoup sympathisé avec les Peuls Bororos, a même financé la construction d'une école et sa cantine dans le village bororo de Bangana.

La nuit de l'enlèvement, selon le gouverneur de la région de Maradi, l'anthropologue italien devait passer la nuit dans sa case de passage, mitoyenne de celle de l'ONG Befen. Et, comme le hasard fait bien les choses, le « anasara », comme on l'appelle là-bas, n'est pas rentré : il a passé la nuit à la belle étoile dans un campement peul bororo.Actuellement, l'anthropologue italien est en sécurité à Maradi, d'où il regagnera Niamey ce mardi.

http://www.rfi.fr/afrique/20121016-niger-preneurs-otages-etaient-bien-recherche-occidentaux

lunes, 22 de octubre de 2012

Las ONG tendrán que encandilar a los ciudadanos

Un tercio de las ONG que evalúa la Fundación Lealtad está en peligro de extinción debido a la crisis. La explicación es sencilla: se financian casi exclusivamente de dinero público y ese horno ha dejado de cocer bollos. "Las organizaciones que actúan así deben diversificar sus fuentes de ingresos; a partir de ahora, para sobrevivir tendrán que encandilar a los ciudadanos. Con el 100% de dinero público, ¿a qué ciudadano han encandilado? No sé, responderán a los intereses de no sé quién", se pregunta y se responde Patricia de Roda, la directora de la Fundación Lealtad.

España tiene fama de volcarse solidariamente cuando se produce una catástrofe, pero esto no es suficiente para sostener a una organización que quiera ser independiente y fuerte. "Se necesitan miles de apoyos mantenidos en el tiempo". De Roda sabe que muchas ONG deben cambiar su proceder, pero hay escasas pistas sobre el camino a tomar. "La fusión robustece", dice, y esa es una vía que algunas están emprendiendo ahora. Este sector está muy atomizado, ni siquiera se sabe cuántas asociaciones hay porque no hay un registro único, sino 57, dependiendo del ámbito de actuación de cada una.

Hasta el nacimiento de la Fundación Lealtad, hace 11 años, tampoco había un evaluador al que los ciudadanos pudieran acudir antes de decidirse por una asociación en la que depositar su dinero. Y eso es esencial. "Siempre digo que donar es importante para quien lo hace, pero también para el beneficiario, y el ciudadano solidario es responsable de su elección, de que esos recursos lleguen a buen fin", explica. ¿Cuánto dinero acaba de verdad en los proyectos para los que se dona? "Calculamos que un 85% y el resto se usa para las campañas de captación de fondos y estructura de las organizaciones. Esto como media, lo que no quiere decir que haya algunas que sean más ineficientes", avisa De Roda.

De ahí la importancia de tener datos fiables antes de elegir. "La Fundación Lealtad no cobra a las organizaciones a las que evalúa, que tampoco están dentro de la fundación, y los resultados se publican siempre. Esto que en España se lleva haciendo hace apenas unos años, en Alemania tiene tradición de más de un siglo, por ejemplo", defiende De Roda.

Las ONG son algo relativamente novedoso en España, donde dona el 9% de la población, frente al 70% de países como Holanda, Suecia, Suiza. "Somos solidarios, sí, pero nuestras donaciones las han canalizado tradicionalmente los cepillos de las iglesias. Por cierto, que las organizaciones religiosas no tienen obligación de rendir cuentas en su registro de entidades", aclara.

Patricia de Roda acaba de dar una conferencia en el XI Encuentro Iberoamericano de la Sociedad Civil, organizado por la Asociación Española de Fundaciones, con la colaboración de Fundación Bertelsmann, entre otras. Hace un alto en el camino, cordero asado mediante, que le encanta —"soy muy disfrutona"— para contar cómo ve el panorama de las ONG. "La crisis no podrá derribar una cooperación comprometida y responsable", asegura. Dice que la gente desarrolla fuertes lealtades y una gran implicación con la organización en la que participa: "¿Recuerdas el escándalo de Intervida? Pues se dio de baja un porcentaje muy pequeño de donantes".

http://sociedad.elpais.com/sociedad/2012/10/21/actualidad/1350832248_255276.html

domingo, 21 de octubre de 2012

La cruzada del fin del mundo

Una veintena de soldados ugandeses actualiza un ritual antiguo en el pequeño aeródromo de Djema: escribir cartas de amor a novias y esposas antes de partir a la batalla, sólo que ya no se guardan en el bolsillo del pecho. Ellos las mandan a través de sus teléfonos móviles. Las Fuerzas Especiales de EEUU desplegadas por Obama ya han transmitido las coordenadas de un grupo sospechoso en medio de la jungla centroafricana gracias a sus aviones espía. La orden se repite de nuevo: "Joseph Kony, líder del Ejército de Resistencia del Señor. Vivo o muerto".

Son parte de los 800 soldados ugandeses y los 100 estadounidenses que peinan la selva con alta tecnología, pero sólo los africanos pasarán semanas a pie tras el rastro de muerte que deja Kony, el hechicero del Nilo, el cruzado apocalíptico, el de las pócimas mágicas. Siempre les lleva un día de ventaja a razón de 60 kilómetros al día, pese a tener 53 años.

Uno de los ugandeses que ejerce de rastreador lleva 25 años tras Joseph Kony, así que ya sabe, con ver los restos de la comida en una hoguera humeante, cuál de los comandantes del Ejército de Resistencia del Señor (LRA, en sus siglas en inglés), la milicia más longeva y mortífera de África, cenó allí. Si el rastro incluye restos de pollo, noche sí y noche también, es que el 'profeta' Kony "está cerca, muy cerca".

Canibalismo forzoso

Yanick, un ex soldado del LRA, acaba de salir de clase de reinserción. Lo secuestraron en un camino junto a 17 compañeros y pasó dos años en la selva matando y, lo que es casi peor, comiéndose a aquellos que mataba. "Yo he comido personas cuatro o cinco veces. He grabado LRA sobre la espalda de una persona y la he matado. A veces cortaba los brazos y los tiraba en el camino. También a los niños. Porque cuando asaltábamos aldeas y capturábamos gente nos llevábamos también a mujeres y niños. Si el bebé lloraba, lo mataba y lo dejaba en la selva".

Los 10.000 refugiados que se han reunido en Zemio en los últimos meses huyen de esta amenaza. Muchas víctimas son mujeres que acuden a la pequeña maternidad en la que trabaja Jean de Diem. Sus manos, las que usa para traer niños al mundo, estuvieron un día al servicio del mal.

El enfermero, siempre con sus dos paritorios en hora punta, sólo estuvo tres semanas enrolado a la fuerza en esa tropa de niños y adolescentes manipulados por el odio. Su memoria guarda recuerdos de asesinatos, mutilaciones a machete, violaciones de mujeres y aldeas arrasadas. Y todo ello dirigido por un visionario apocalíptico que, aquí en Zemio, no tiene nombre porque nadie quiere convocarle como a un mal espíritu, pero responde a Joseph Kony.

"Sólo fueron tres semanas antes de escapar", repite, pero su recuerdo es ya argamasa para las pesadillas del resto de su vida: "Cuando te secuestran, las órdenes hay que cumplirlas rápidamente", afirma. "Si dudas, te matan al instante y te meten en el fuego para comerte". El resto tendrá que alimentarse del que se niega a convertirse en un devorador de hombres. Así se deshumaniza a los nuevos miembros de la secta. "Yo también he comido personas. El que dice 'no' es el siguiente en ser comido". Jean de Diem habla de canibalismo como arma de guerra, como instrumento para adoctrinar.

En el centro de este escenario bélico de aldeas que son ya muñones carbonizados, en un no país sin carreteras y un subdesarrollo neolítico, se levanta un pequeño lazareto gestionado por Médicos Sin Fronteras. Su responsable, Froukje Pelsma, advierte a los periodistas de lo que sucede en este rincón que apenas aparece en los mapas: "Si buscáis material para escribir, estáis de suerte. Hace tres días atacaron aquí".

Desde su llegada, el Ejército de Resistencia del Señor ha destruido poco a poco a esta pacífica comunidad, que no entiende por qué un señor de la guerra ugandés que se denomina así mismo profeta y que pretende crear un Estado basado en los 10 mandamientos ha llevado el idioma de las armas hasta allí.

Y si la sociedad no se ha desmoronado del todo es gracias al trabajo de organizaciones como MSF, que ofrece asistencia a las víctimas del conflicto; a la Misión Católica, que construye escuelas para los refugiados, y al trabajo de gente como José Carlos Rodríguez Soto, ex misionero y único español que ha hablado con Kony, el fundamentalista de las 60 esposas y 42 hijos: "Es un manipulador de mentes que aterroriza a la gente".

Aquí nadie sabe de vídeos propagandísticos como el polémico Kony 2012, con sus pósters, virales en Youtube, chapas y mensajes de Rihanna y Justin Bieber. En la vida real, en este kilómetro cero de África, el 'profeta' Kony anda suelto, sus aldeas ya no existen y sus vidas caben en una bolsa sobre sus hombros cargados por el miedo.

http://www.elmundo.es/elmundo/2012/10/20/internacional/1350725919.html

Comprender el mal

Gitta Sereny, fallecida en junio de 2012 a los 91 años, fue una de las más importantes periodistas del siglo XX, autora de varios libros extraordinarios que tratan de desentrañar una pregunta fundamental y obsesiva: ¿de dónde nacen el odio, la violencia, el crimen? Si suponemos, como ella, que esos comportamientos son la encarnación del mal y que, por otra parte, no existen dos subespecies humanas, la de los monstruos y la de los normales, ¿cómo explicar que se cometan esos actos destructivos? Sereny pensaba que era posible comprender incluso los crímenes más atroces reconstruyendo la vida de su autor, sus relaciones y contactos con otras personas a su alrededor, las circunstancias en las que se había encontrado: su identidad no era más que su historia. Y quien desee impedir que se repitan los crímenes debe intentar comprenderlos.

Sereny nace en Viena en 1921, en una familia de artistas; estudia en Inglaterra y en 1938 se instala en París, con el sueño de ser actriz. Al estallar la guerra, empieza a trabajar para una organización caritativa que se ocupa de los niños abandonados y de los fugitivos. En 1941 tiene que huir, consigue atravesar la frontera española y se embarca rumbo a Estados Unidos. Cuando vuelve a Europa, a comienzos de 1945, empieza a trabajar para la UNRRA, la Administración de Naciones Unidas para el Auxilio y la Rehabilitación, el organismo de la ONU encargado de ayudar a los refugiados de guerra y las personas desplazadas. Los dos años siguientes van a decidir su vocación.

La envían a la Alemania ocupada por los ejércitos occidentales, con la misión de ocuparse de los niños arrancados de sus lugares de origen. Entonces descubre un crimen insospechado. Al día siguiente de la ocupación de Polonia, las autoridades alemanas habían empezado a fijarse en los niños de aspecto "ario" (rubios y con ojos azules), a secuestrarlos y llevárselos a Alemania, donde los más próximos al modelo racial eran adoptados por familias y los otros estaban destinados a convertirse en trabajadores esclavos. Se calcula que los "niños robados" de Polonia fueron 200.000, a los que hay que añadir otros capturados en Ucrania y otros lugares. El crimen exigía una reparación, ¿pero cuál? Los niños habían sufrido un primer choque cuando, con tres, cuatro o cinco años, les habían separado de sus padres, su lengua y su país; al acabar la guerra, cuando tienen 8, 9 o 10 años, vuelven a arrancarlos de sus familias adoptivas, en las que habían estado rodeados de amor, para devolverlos a un país que no conocen, con adultos de los que no se acuerdan y donde se habla una lengua que no entienden. La situación se complica aún más por motivos políticos: en la situación de guerra fría que ha sucedido a la guerra real, ¿no sería mejor para los niños enviarlos al paraíso occidental que al infierno comunista? ¿No les convendría más una tercera familia, transatlántica? No es de extrañar que algunos de esos niños después desarrollen comportamientos asociales y tendencias violentas.

Después de dos años, Sereny deja la UNRRA; a partir de entonces, consagrará su vida a intentar comprender dos fenómenos colosales: la violencia que desembocó en los crímenes nazis y la violencia cometida contra los niños y, a veces, también por ellos. Empieza a trabajar como periodista, se instala en Londres y escribe su primer trabajo de investigación sobre Mary Bell, una niña de 11 años que en 1968, con ayuda de una cómplice, mata a dos niños de tres y cuatro años. El crimen conmociona a Inglaterra: ¿cómo es posible cometer un acto tan odioso? Sereny pone en práctica su método: interroga a todas las personas involucradas y reúne una información exhaustiva (The Case of Mary Bell, 1972). Veinticinco años más tarde, cuando Mary ya haya salido de la cárcel y esté viviendo bajo una identidad nueva, volverá a entrevistar a la joven convertida en adulta para ahondar en el examen de unos actos y unas circunstancias aparentemente vulgares que transformaron a una niña en asesina. De ahí sale lo que hoy es una obra de referencia sobre la criminalidad infantil (Cries Unheard, 1998).

Esa misma necesidad de descubrir las fuentes del mal empuja a Sereny en otra dirección. En 1970 entra en contacto con Franz Stangl, el antiguo responsable de Treblinka, el mayor campo alemán de exterminio. Stangl está condenado a cadena perpetua, pero acepta responder a las preguntas de la periodista. Cuando llevan poco más de 70 horas de entrevistas, Stangl fallece; Sereny prosigue su investigación preguntando a sus familiares, allegados y víctimas supervivientes. El resultado es un libro excepcional (Desde aquella oscuridad: conversaciones con el verdugo Franz Stangl, comandante de Treblinka, 2009), que permite abordar este enigma: ¿cómo es posible que una persona normal pueda cometer un crimen semejante? Y, si no le excluimos del género humano, como hacía él con sus víctimas, ¿a qué conclusión debemos llegar sobre la naturaleza de la humanidad?

Años después, Sereny reanuda su búsqueda con un libro sobre Albert Speer (Albert Speer, su batalla con la verdad, 2006), el arquitecto y ministro favorito de Hitler, un hombre de mente brillante, situado al otro extremo de la cadena de exterminio, al que somete a un interrogatorio preciso con el que establece su complicidad. Una tercera obra, El trauma alemán (2004), reúne el resto de sus investigaciones sobre los crímenes nazis y añade un comentario autobiográfico.

Algunos se han preguntado si Sereny no se acercó demasiado a los sujetos que aparecen en sus libros, Mary Bell, Stangl, Speer, si no los "humanizaba" demasiado. Desde luego, no los excluía del círculo de la humanidad y, al escucharles y transcribir sus palabras, construyó un marco común que les englobaba a ellos y a nosotros. Quienes adoptan la fórmula del miembro de las SS con el que se cruza Primo Levi en Auschwitz, "Aquí no hay un porqué", corren el riesgo de no saber apreciar sus libros. Para juzgar y condenar a los individuos, la empatía no es indispensable y puede ser incluso molesta. Pero no podemos prescindir de ella si el objetivo de nuestra investigación es comprender las razones oscuras de nuestros actos, por odiosos que sean.

Tzvetan Todorov es semiólogo, filósofo e historiador de origen búlgaro y nacionalidad francesa.

Traducción de María Luisa Rodríguez Tapia

http://elpais.com/elpais/2012/10/05/opinion/1349435854_021344.html

El conflicto saharaui contado a través de la voz de sus mujeres

"A Degja se la llevaron por la fuerza de su casa una tarde de 1980. La metieron en el capó de un 'land rover' unos policías y durante años la condujeron de una prisión secreta a otra, donde ha pasado 11 años de su juventud temiendo siempre los interrogatorios y la tortura."

"Soukaina ha vivido también 11 años en una celda angosta. Después de su arresto, su hija pequeña murió de hambre porque nadie pudo ocuparse de ella. Todavía no había cumplido un año."

"Leila es una moderna Antígona, atormentada por la imposiblidad de dar sepultura al cadaver de su hermano Said, muerto en diciembre de 2010. La familia no ha dejado de reclamar al gobierno marroquí la autopsia del cuerpo del muchacho, al que mató la policía en circunstancias ambiguas. Hasta ahora no han tenido ninguna respuesta".

Estos son algunos de los testimonios recogidos por la periodista Emanuela Zuccalà y la fotógrafa Simona Ghizzoni en 'Just to let you know that I'am alive' (Sólo para hacerte saber que estoy viva), un documental multimedia y una seríe de instantáneas que recogen de manera precisa la situación de las mujeres saharauis y el impacto de la guerra en sus vidas. Zuccalà y Ghizzoni, que desde hace tiempo trabajan juntas en torno al tema de la violencia contra las mujeres, han recorrido el Sáhara Occidental y los campos de refugiados del sur de Argelia para reconstruir, a través de testimonios, diarios y viejas fotografías, la historia del pueblo saharaui desde una perspectiva femenina e íntima, y han experimentado en primera persona el obsesivo control marroquí del territorio ocupado y la extrema miseria en la que viven los refugiados en los campamentos argelinos, compartiendo con estas mujeres el rito del té, la falta de agua y la escasez de comida. "Las vidas de estas mujeres saharauis", confiesan las reporteras, "son en realidad símbolo de problemas universales, como el impacto de la guerra en la vida y el alma de los individuos; la existencia, aún hoy, de muros que marcan fronteras artificiales y crueles entre los pueblos, o el uso de la violencia sobre las mujeres como arma de guerra." La fotógrafa Simona Ghizzoni ha recibido en dos ocasiones el prestigioso premio World Press Fhoto, y Emanuela Zuccalà, periodista de Io Donna, suplemento semanal femenino del Corriere de la Sera, posee igualmente numerosos premios italianos e internacionales por sus trabajos de investigación.

En la financiación de 'Just to let you know that I'am alive' ha participado la ONG norteamericana The Aftermath Project, mediante la concesión de una beca que les permitió viajar a terreno, aunque la realización total del proyecto -la postproducción de la película de 25 minutos, de la que aquí presentamos un 'trailer'- está siendo posible gracias a la campaña de 'crowd funding' que las reporteras están llevando a cabo en Emphasis, una página web a través de la cual los usuarios pueden financiar directamente el montaje de la película a partir de 10 dólares. A cambio, los 'inversores' reciben, desde un DVD del documental, seminarios personalizados sobre periodismo de investigación o fotografía de reportajes, hasta fotografías en gran formato y edición limitada.

http://www.elmundo.es/yodona/2012/10/19/actualidad/1350659079.html

viernes, 19 de octubre de 2012

Las otras misioneras

Estas chicas de la foto son misioneras. ¿Son monjas? No. ¿Religiosas? Alicia no va ni a misa y Lucía busca vías de reconciliación con la Iglesia a través de las misiones. Pero todas tienen algo interior que les mueve a la cooperación con los demás, "la necesidad de dar respuesta a la señal de los tiempos", resume Teresa. Y a eso, dice, en su casa sí lo llaman "Dios". Ese Dios les envía ahora a ella, a su marido y a sus cuatro hijos (aunque Teresa solo tiene 33 años) hasta México por tres años en los que no verán a su familia. "Siempre nos quedará Skipe", se ríe, pensando en ese escape tecnológico para comunicarse y ver a los suyos durante ese tiempo.

Dice Alicia, la más joven, de 23 años, recién licenciada en Psicología: "Desde pequeña sabía que quería hacer algo así, pero cuando supe que ser monja era no tener marido pensé: ni de broma, vamos". Son misioneras laicas, un grupo que va creciendo en el seno de las tradicionales misiones católicas, pasito a pasito. Representan 900 de los 14.000 misioneros que España tiene por esos mundos, pero aportan juventud a un colectivo tan solidario como envejecido: el 74% de ellos tiene entre 70 y 90 años.


La huchas del Domund saldrán este domingo a pedir para ellos. Y para ellos será la recaudación en las iglesias. No necesariamente para los proyectos que desarrollan, sino para atender a estas personas: una moto para andar por pistas de tierra, por ejemplo. Así fue durante años Carmen Sancho por la India, en una Lambretta. Ella sí es monja aunque prefiere que le llamen misionera a secas. Tiene 81 años consagrados a esa tierra, donde ya le tienen preparado un nicho para cuando muera. Ríe con ganas cuando lo cuenta, por teléfono. "Si he dejado lo mejor de mi vida en India, allí dejaré mis huesos". Está en España para un reconocimiento médico y se irá el día de nochevieja, "porque el vuelo sale más barato". Cuando ella decidió dedicarse a las misiones, hace muchas décadas, la despedida de los padres y hermanos era total, uno debía entender que no los volvería a ver o poco menos. Ahora las familias tienen más dinero para viajar y la Iglesia menos disciplina al respecto.

Pero vienen poco. Expedita Pérez ha vuelto unos meses de Egipto para ver a su gente en Canarias. Volverá en breve para seguir con sus niños de Sudán, refugiados en el país de las pirámides, donde los misioneros les prestan educación y les ayudan a salir de la marginación. Cuando Expedita vuelve a Egipto, dice sentada en un banco con su toca blanca y en su cálido acento grancanario, tiene un año entero de "depresión" hasta que logra reconciliarse con "la rabia del despilfarro en Occidente". Porque los misioneros no son personas de paso, ni turistas ni cooperantes comunes: ellos viven siempre allí y hacen de aquello su vida.

Este latido está en todos ellos, laicos y religiosos. Lucía Pérez Carbajo, que sale arriba a la derecha de la foto, ha encontrado en el modo de las misiones la forma de cooperación que no halló en ONG tradicionales. "Las he conocido y he participado, pero he visto la incoherencia con la que viven algunos cooperantes, no va conmigo. Me chocaron temas inmorales, es como un imperialismo de segunda generación", dice. Su madre cree que esta aventura suya de dejar el trabajo e irse a África, al lado de los pigmeos esclavizados, servirá de cura para volver a la vida común española. No tiene pinta de que la señora Carbajo vaya a salirse con la suya.

Todas están haciendo un curso de doscientas y pico horas antes de salir. Porque ser misionero no es una locura de un par de meses, avisan en las Obras Misionales Pontificias. Hay que encarar realidades muy duras y sobrevivir entre ellas sin perder la sonrisa. "No vamos a cambiar el mundo, al revés, ellos nos cambiarán a nosotros. Solo vamos a ver, oír y acariciar", dice Teresa.

http://sociedad.elpais.com/sociedad/2012/10/18/actualidad/1350583818_948889.html

jueves, 18 de octubre de 2012

Míster X a su hermano: 'Hay que dar prioridad a lo nuestro antes que a lo de los negratas'

El interés del portavoz del PP en las Cortes Valencianas por aprobar los expedientes que podrían haber desviado fondos del Tercer Mundo, el cese de cuatro funcionarios que detectaron anomalías, las fotos policiales del empresario encarcelado por la trama,Augusto César Tauroni 'Míster X', y el entonces director de Cooperación, Josep María Felip, y el desprecio con el que el propio Tauroni se refiere en el sumario policial a los beneficiarios de las ayudas: "Hay que dar prioridad a lo nuestro antes que a lo de los negratas"...

El contenido de las escuchas telefónicas en la investigación del 'caso Oswald' dejan al ex conseller de Solidaridad en una situación complicada. Él se limita a decir que no está imputado tras varios meses de investigación y que es víctima de una "cacería política".

Tauroni, Augusto César, y su hermano Arturo, se referían a sus proyectos en África, adjudicados por la Conselleria dirigida en aquel momento por Rafael Blasco, como 'Negrolandia'. '¿Se han cerrado los proyectos de Negrolandia?', pregunta el empresario encarcelado en una de las decenas de conversaciones incluidas en el sumario, recogido en 25 tomos y más de 20.000 folios.

Las fotos de Felip y Tauroni

Los vínculos del Gobierno valenciano con el empresario encarcelado quedan retratados en las fotos del sumario policial en las que aparecen Augusto César Tauroni y el ex director de Cooperación, Josep María Felip. Imágenes tomadas el 10 de junio de 2011 muestran el encuentro de ambos en un restaurante de Valencia. Tauroni llegó primero a la cita y, al percatarse de la presencia policial, decidió cambiar de escenario tras la llegada de Felip.

El 'interés' de Blasco

La llegada de Blasco y su equipo a la Conselleria de Solidaridad cambió la forma de funcionar respecto a los expedientes sobre subvenciones. Una evaluadora externa "sin currículum" sustituyó a la habitual y fundaciones con mucha trayectoria cedieron el protagonismo como aspirantes a las ayudas a entidades que hasta ese momento no habían presentado proyectos.

Este nuevo orden en la Conselleria provocó las quejas de algunos funcionarios, entre ellos la directora general Pilar Collado, y los jefes de área Eva Solá, Begoña Campaña, Ana Tamarit y Juan José Iborra. Collado dimitió, mientras los cuatro funcionarios fueron relevados. El equipo de Blasco, con Josep María Felip, Marc Llinares, Lola Escandell y Tina Sanjuan, tomó las riendas.

La ex directora general, Pilar Collado, dijo a la juez que "intuía que todos seguían órdenes de Blasco" que, lejos de interesarse por las objeciones de los funcionarios a la concesión de determinadas ayudas, la llamó para apremiarla en la tramitación de los fondos asegurándole que "no creía que así se resolviesen las cosas".

http://www.elmundo.es/elmundo/2012/05/24/valencia/1337852728.html

Manual de cómo robar las ayudas públicas al Tercer Mundo

Eran en total más de 4 millones de euros que debían llegar a proyectos de ayuda en el Tercer Mundo y no llegaron. 833.409 euros, por ejemplo, que debían invertirse en el proyecto 'Abastecimiento, control y tratamiento de agua de consumo humano en Nicaragua' y que se desviaron para comprar cuatro inmuebles en Valencia. O 359.367 euros para el programa de 'Reducción del nivel del contagio de sida en Malabo' que se transfirieron a sociedades irregulares.

Son solo dos ejemplos de un complejo entramado de fraude que la juez Nieves Molina, que instruye el llamado 'caso Cooperación', ha retratado en un auto demoledor que disecciona uno de los mayores escándalos políticos en la Comunidad Valenciana.

En el centro de la trama, dos personajes. Uno, Rafael Blasco, eterno conseller, miembro de todos los gobiernos de la Generalitat Valenciana (incluidos los socialistas) salvo el de Alberto Fabra, y máximo responsable de la Conselleria de Solidaridad desde 2007 a 2011. En el sumario del caso es 'conill', 'conejo' o 'Roger Rabbit'. El otro, Augusto César Tauroni, empresario, 'Míster X' para la Policía, el gran beneficiario del enorme fraude.

A su alrededor hay más de una veintena de imputados, desde estrechos colaboradores de Blasco en la administración valenciana a empresarios implicados en el desvío de fondos. Sobre casi todos ellos recae la sospecha de haber cometido los delitos de prevaricación, tráfico de influencias, cohecho, fraude de subvenciones, malversación de caudales públicos y falsedad documental.

Este martes, la juez remitió el caso al Tribunal Superior de Justicia de la Comunidad Valenciana por la condición de aforado de Blasco. Su relato de los hechos es implacable.

Solidaridad y Ciudadanía

Nos remontamos al año 2008. Francisco Camps ha decidido meses antes cambiar la cartera del veterano Rafael Blasco y le saca de Sanidad para hacerle responsable de Inmigración. Blasco consigue acumular competencias y rebautiza su departamento como Conselleria de Solidaridad y Ciudadanía.

Desde 2008 a 2011, su Conselleria concede subvenciones destinadas a la cooperación al desarrollo en el Tercer Mundo. O mediante convocatoria pública o por línea nominativa o convenio.

Paralelamente, el empresario Augusto César Tauroni, viejo amigo de Blasco, va contactando con pequeñas entidades, sin medios suficientes para proyectos en el Tercer Mundo, y se ofrece para gestionar la parte administrativa y la parte técnica de sus trabajos. Les anima a concurrir a todas las convocatorias públicas. Les garantiza que lograrán la subvención. Así recluta a decenas de pequeñas ONG (Asade, Asamanu, Esperanza sin Fronteras, Cyes...).

Al mismo tiempo, Tauroni crea la Fundación Entre Pueblos (luego llamada Hemisferio) para participar de forma directa en la convocatoria de ayudas o para aglutinar a sus pequeñas sociedades.

Tauroni sabe que Blasco aprobará o hará aprobar todos sus expedientes. El objetivo final es desviar los fondos públicos, así que el empresario diseña también un entramado de empresas domiciliadas en España y en Estados Unidos. Estas facturaban a las pequeñas ONG beneficiarias de las subvenciones por servicios que nunca se hicieron o por un valor muy por encima del mercado. Se abrieron más de una decena de falsas empresas en España y al menos siete en EEUU.

Presión a los técnicos

El papel de Rafael Blasco en el plan es fundamental, según el relato de la juez, porque ninguna de las empresas de Tauroni cumple los requisitos que exige la Ley para siquiera optar a las ayudas públicas. Ni concurre en red con otra ONG ni acredita experiencia previa en proyectos de cooperación.

El conseller se encarga de "allanar su camino" apretando a sus funcionarios para que no haya traba alguna. Durante su declaración ante la juez, varios de los técnicos del gobierno valenciano admitieron las presiones de Blasco. "Llegó a preguntar a los técnicos si nunca habían llegado a tramitar ninguna subvención de alguna entidad que no reuniera los requisitos", recordó el secretario de la Comisión Técnica de Valoración.

"Encolerizado llegó a dirigirse a los allí presentes y en especial a la Jefa de Servicio, advirtiéndoles que se iba a dedicar durante el periodo estival a revisar todos los expedientes cursados por ellos en orden de buscar irregularidades en los mismos", relata la juez según los testimonios.

Declara otro de los técnicos: "Resultaba llamativo que entidades de larga trayectoria y peso en la cooperación internacional se quedaron sin subvenciones y que en cambio éstas fueron concedidas bien a entidades nuevas o bien a otras entidades más pequeñas que nunca habían optado a subvenciones de importes tan elevados".

Ayudas desviadas a la compra de inmuebles

Blasco gana. Tauroni también. Atrapa el proyecto para el abastecimiento de agua en Nicaragua, 833.409 euros que en realidad se invierten en la compra de cuatro inmuebles. Las empresas de Tauroni justifican los gastos con facturas fuera de plazo de comercios de Nicaragua emitidas en la moneda local (córdobas) pero que se computan como si fueran euros. Luego vendrían 345.297 euros por el plan de desarrollo agrícola y empleo de la mujer en Monteplata. O 296.988 por el proyecto 'Violencia sexual y explotación laboral del niño en Malabo'. O 331.667 euros por 'Impulso de la soberanía alimentaria y apoyo a la mujer de Mfou, Camerún'. Y así decenas de contratos.

Facturan por talleres que nunca se hicieron. Se engordan recibos. Se hacen transferencias millonarias a sociedades paralelas de Tauroni. Se calcan informes sacados de internet de ONG extranjeras para fingir una preparación que no existe.

El hospital 'fantasma' de Haití

En enero de 2010 se produce el terrible terremoto de Haití. Cientos de miles de muertos. La Generalitat recauda 177.000 euros en concepto de ayuda humanitaria y suscribe un convenio con el Gobierno de Haití para construir un hospital en el municipio de Belle Anse. Blasco viaja al país para cerrar el proyecto y encarga a la Fundación de Tauroni la formulación y la auditoria del proyecto.

La subvención es de 177.719 euros. Se convoca también una subvención de 4 millones para levantar el hospital. La Conselleria elige a Esperanza sin Fronteras. Detrás otra vez Tauroni. Había prisa por cerrar la convocatoria. "Blasco quería dejar el expediente adjudicado antes de las elecciones". El dinero no llegó porque el hospital nunca se construyó.

El auto de la juez cierra el círculo de la trama atribuyendo al ex conseller, todavía portavoz del PP en las Cortes Valencianas, el cobró de dinero procedente de la trama. Blasco "participó de los beneficios ilícitos obtenidos por Tauroni". Blasco "conocía el fin último de Tauroni de lucrarse con los fondos obtenidos de las subvenciones". En la documentación intervenida en los registros constan unas anotaciones con cantidades de dinero asociadas a 'Roger Rabbit'. La juez cree que, como mínimo, se llevó 12.500 euros.

No consta el más mínimo reproche de Blasco a la actuación del señor Tauroni. Ni siquiera cuando el empresario le decía aquello de "hay que dar prioridad a lo nuestro antes que a los negratas".

http://www.elmundo.es/elmundo/2012/07/04/valencia/1341389045.html

Réunion internationale à Bamako pour peaufiner la reconquête du nord du Mali

10/18/2012 08:02 GMT

Par Serge DANIEL

BAMAKO, 18 oct 2012 (AFP) - Une réunion internationale de haut niveau destinée à peaufiner une stratégie de reconquête militaire du nord du Mali occupé depuis plus de six mois par des islamistes armés liés à Al-Qaïda, dont le principe est acquis, doit se tenir vendredi à Bamako.

Nkosazana Dlamini-Zuma, nouvelle présidente de la commission de l'Union africaine (UA), Romano Prodi, envoyé spécial au Sahel du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, le président nigérian Goodluck Jonathan, ainsi que son homologue malien par intérim Dioncounda Traoré, doivent y participer.

Pierre Vimont, numéro deux de la diplomatie de l'Union européenne (UE) et Jean Felix-Paganon, envoyé spécial de la France au Sahel, devraient également être présents.

Cette réunion se tient une semaine après l'adoption le 12 octobre au Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution préparant le déploiement d'une force militaire étrangère de quelque 3.000 hommes au Mali, donnant 45 jours aux pays ouest-africains, qui en constitueront le noyau, pour préciser leurs plans.

A Bamako, les pays de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), seuls prévus pour envoyer des troupes au Mali, devront commencer à fournir "leurs grandes lignes stratégiques" en vue de l'intervention soutenue par l'ONU, l'UE et l'UA et, sur le plan logistique, par des pays comme la France et les Etats-Unis, indique-t-on de sources diplomatiques occidentales.

En clair, ils doivent dire quelles seront leurs demandes en termes militaires, "avancer sur la définition des besoins", à savoir exposer quelles sont les ressources en munitions et en armements dont disposent les Maliens, et quelles troupes au sol les pays de la Cédéao vont engager.

En matière d'images et de renseignements, d'instructeurs de l'armée malienne - une armée sous-équipée et démoralisée après sa débâcle dans le Nord -, il faut que les demandes aux pays occidentaux soient formulées clairement.

"Il faut que l'on sache où l'on va. Cela doit être très bien calé, sinon le Conseil de sécurité ne serait pas partant s'il juge que le dispositif est bancal", affirme une source diplomatique.

"Qui veut la paix, prépare la guerre"

Côté malien, Moussa Diakité, chargé de mission à la présidence, juge que "c'est une rencontre très importante". "Il s'agira pour nous, Maliens, pour les partenaires de la communauté internationale, d'accorder nos violons pour bouter hors de chez nous les terroristes", a-t-il déclaré à l'AFP.

Selon lui, outre le président Traoré, son Premier ministre Cheick Modibo Diarra devrait aussi être présent à la réunion.

Le capitaine Amadou Haya Sanogo, qui a rendu le pouvoir aux civils après avoir mené un coup d'Etat le 22 mars ayant précipité la chute du Nord aux mains des islamistes, aujourd'hui chargé d'une mission de réforme de l'armée malienne, devrait y être associé "d'une manière ou d'une autre", selon son entourage.

Parallèlement à la préparation d'une intervention militaire, les participants aborderont aussi la question des négociations avec certains des groupes armés qui occupent le nord au côté d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et qui se dissocieraient "du terrorisme" et de la partition du Mali.

"Ce qu'on ne veut pas, c'est dialoguer avec des gens qui se sont rendus coupables d'amputations" et autres exactions commises au nom de la charia (loi islamique) qu'appliquent dans le Nord les islamistes qui en ont une interprétation brutale et rigoriste, dit-on côté français.

Et si la rébellion touareg et laïque du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), qui a lancé l'offensive dans le nord du Mali en janvier, avant de s'en faire évincer par les islamistes, veut repartir sur de nouvelles bases, elle doit renoncer à l'indépendance de l'Azawad, nom qu'elle donne aux régions du Nord qui représentent les deux tiers du territoire malien, ajoute-t-on.

"Des négociations sont en cours, mais qui veut la paix, prépare la guerre", résume un diplomate africain en poste à Bamako.

Ces négociations se tiennent principalement avec Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), un groupe actuellement allié à Aqmi dirigé par un ex-rebelle touareg devenu jihadiste, Iyad Ag Ghaly, avec pour objectif de regrouper dans un mouvement unifié tous les rebelles touareg.

Dans le Nord, le temps presse: des témoins ont affirmé mercredi que les islamistes armés devenaient "de plus en plus barbares".

bur-stb/cs/sba/jlb

miércoles, 17 de octubre de 2012

Consecuencias del cultivo de transgénicos en los países en vías de desarrollo

A través de este vídeo de la BBC podemos conocer algunas de las consecuencias del cultivo de transgénicos en los países en vías de desarrollo, al parecer, en la India han muerto muchos agricultores durante los últimos años por una misma razón, no poder hacer frente a sus deudas. El elevado índice de suicidios obliga a prestar especial atención a las causas que los motivan, algo que la mayoría de campesinos tienen en común es la solicitud de un crédito para poder comprar semillas transgénicas. Se supone que las semillas son más productivas y por tanto se garantizaría la rentabilidad y la seguridad alimentaria.

Las semillas son caras y su rentabilidad depende de la cosecha, si esta no es suficientemente productiva los campesinos terminan arruinándose, muchos de ellos deciden tomar un camino que no tiene vuelta atrás. La valoración de las miles de muertes acaecidas es motivo suficiente para sopesar las consecuencias del cultivo de transgénicos. En el documental nos hablan del algodón transgénico y de sus consecuencias, pero también hablan de alimentos como las berenjenas transgénicas, como podemos comprobar, existe la posibilidad de que finalmente sean aprobadas para su producción y comercialización.

Recordemos que en agosto de 2008 se trabajaba en el desarrollo de una nueva variedad de berenjenas transgénicas en la India, la empresa india Mahyco (Maharashtra Hybrid Seed) en colaboración con Monsanto, trabajaba en una berenjena capaz de soportar las plagas y enfermedades utilizando material genético proveniente de la bacteria Bacillus thuringiensis, concretamente la inclusión de la toxina Cry1Ac, toxina relacionada con diferentes tipos de alergias en seres humanos y la muerte de miles de ovejas.

El caso es que a finales del año pasado se preveía una inminente producción de berenjenas transgénicas tras conocer que el Comité indio de Aprobación de Ingeniería Genética (Genetic Engineering Approval Committee (GEAC) había dado luz verde al cultivo, sólo faltaba la respuesta definitiva del Gobierno indio. Posteriormente, a primeros de este año, dicho Gobierno tomaba una decisión, se había suspendido el cultivo de berenjenas transgénicas porque el Ministerio de Medio Ambiente de la India tomaba el principio de precaución ante la falta de consenso científico sobre la salubridad, viabilidad y seguridad de las berenjenas transgénicas, tanto para el medio ambiente como para la alimentación humana.

Jairam Ramesh, Ministro de Medio Ambiente de la India, decía que pretendía preservar el patrimonio agrícola del país, recordemos que las berenjenas son uno de los cultivos importantes del país. Ahora nos sorprende saber, a través de este vídeo, que existe la posibilidad de que finalmente se aprueben las berenjenas transgénicas en la India. Los investigadores indican que los cultivos transgénicos son seguros y que son la solución más efectiva para atajar el hambre, luchar contra el cambio climático o contra las enfermedades que atacan a los cultivos, el objetivo es alcanzar la seguridad alimentaria del país. ¿Qué ocurriría si las consecuencias fueran las mismas que las sufridas con el algodón transgénico?

Como dicen en el vídeo, ¿vale la pena el riesgo?, recordemos que en el caso del algodón y la berenjena transgénica, ambos cultivos se han modificado con el mismo material genético, dados los problemas producidos por el algodón, se podría deducir que el resultado sería el mismo para las berenjenas. Por otro lado, será interesante recordar que algunos estudios como el realizado por investigadores de la Universidad de Kansas, ponían al descubierto que los alimentos transgénicos no son tan productivos como aseguran otros investigadores. No nos queda más que augurar un posible cambio de postura por parte del Gobierno de la India, algo que no nos extraña dado que los intereses económicos son muy significativos y las empresas biotecnológicas mantienen una fuerte presión sobre aquellos Gobiernos que poseen carencias legislativas y necesidades económicas.

http://www.gastronomiaycia.com/2010/06/04/consecuencias-del-cultivo-de-transgenicos-en-los-paises-en-vias-de-desarrollo/

martes, 16 de octubre de 2012

Día Mundial de la Alimentación 2012

Como cada año, el próximo 16 de octubre se celebrará el Día Mundial de la Alimentación 2012, coincide en fecha de celebración con el Día Mundial el Pan. La finalidad es destacar aquellos problemas relacionados con el hambre y concienciar a los países para que pongan en marcha los mecanismos oportunos que permitan eliminarlos. La FAO (Organización de las Naciones Unidas para la Agricultura y la Alimentación) hizo oficial este día en el año 1979 y desde entonces se han tratado muchos temas relacionados con el hambre en el mundo, recordemos que el año pasado el lema era 'Precios de los alimentos: de la crisis a la estabilidad', este año el lema es "Las cooperativas agrícolas alimentan al mundo".

En esta ocasión se pretende poner en relieve la importancia y el papel que juegan las cooperativas agrícolas para conseguir objetivos como la reducción del número de personas que padecen hambre, así como mejorar y garantizar la seguridad alimentaria. La FAO prevé que los pequeños agricultores jugarán un papel muy importante en el futuro, siendo vital su actividad para poder alimentar a la población en el año 2050.Recordemos que se calcula que el planeta estará habitado por más de 9.000 millones de personas y es necesario incrementar la producción de alimentos como mínimo en un 70% para poder satisfacer la demanda alimentaria. En el Día Mundial de la Alimentación de este año, la FAO ensalza el trabajo de las cooperativas, ya que cumplen dos objetivos, por un lado poder satisfacer las necesidades de todos los miembros de la cooperativa, y por otro, obtener sostenibilidad y rentabilidad. Cuando se habla de cooperativas, la FAO alude a todo tipo de organizaciones, sean grupos de autoayuda, federaciones u organizaciones de productores, cámaras agrarias, sindicatos, etc.

Se citan algunos ejemplos de éxito que han demostrado que las organizaciones de este tipo pueden mejorar la situación de la población, contribuyendo al autoabastecimiento y a la seguridad alimentaria, un ejemplo que se podría citar es el reflejado en el post Harina misola, en él hablábamos del Proyecto Misola puesto en marcha en la República de Mali, del proyecto se encargan asociaciones de mujeres que elaboran la denominada harina milagrosa, ya que además de ser un alimento imprescindible, se ha logrado crear una actividad que genera ingresos. Se han creado puestos de trabajo, producción de alimentos, generación de comercio, elementos clave para garantizar la seguridad alimentaria tanto a nivel local como mundial. Parece que además la FAO promueve este año la asociación de campesinos, ya que se ha demostrado que por sí solos no obtienen beneficios y el autoabastecimiento pende de un hilo, en cambio, la asociación permite obtener beneficios si se produce una subida del precio de los alimentos y puede sacar mayor provecho a las oportunidades que ofrece el mercado.

Según la FAO, las cooperativas en general, sean del tipo que sean, generan muchos más puestos de trabajo que las multinacionales, se calcula que al menos 1.000 millones de personas pertenecen a una cooperativa, logrando generar más de 100 millones de puestos de trabajo, esta es una de las razones por las que se hace una mayor apuesta por las cooperativas. Los pequeños productores de los países en vías de desarrollo están en la mayoría de ocasiones al margen de lo que ocurre en los mercados nacionales e internacionales, quizá los alimentos pueden subir de precio pero es algo que no se traslada a toda la cadena de valor. En este sentido, sería interesante apuntar que esto ocurre también en los países industrializados, basta con realizar un seguimiento del IPOD (Índice de Precios en Origen y Destino de los Alimentos), para darse cuenta de los precios que se pagan a los agricultores por sus productos (en ocasiones tremendamente especulativos), precios que han obligado a reducir, abandonar o cerrar explotaciones. Se habla de trasladar la subida de precios a toda la cadena de valor, si esto no ocurre en los países industrializados, más difícil lo tendrán los países en vías de desarrollo.

La FAO habla sobre el problema del acceso a los préstamos o mini créditos que permiten a los agricultores comprar las semillas, los fertilizantes o las herramientas, al respecto sería interesante retomar la lectura del post Consecuencias del cultivo de transgénicos en los países en vías de desarrollo, en su lectura podíamos saber que muchos agricultores de la India decidían acabar con su vida al no poder hacer frente a sus deudas. En este caso, se apostaba por las semillas transgénicas dado que, en teoría, son más productivas y garantizaban la seguridad alimentaria y la rentabilidad, sin embargo, las fluctuaciones del precio de los alimentos hacía que el cultivo no fuera lo suficientemente productivo, de ahí que se recomiende desestimarlos. La FAO recomienda la compra y comercialización colectiva, bajo el lema la unión hace la fuerza, los agricultores pueden conseguir mejores precios a la hora de comprar lo que necesitan, esto es algo complicado de creer dado que el control lo tienen las grandes multinacionales.

El Día Mundial de la Alimentación 2012 ensalza el valor de las cooperativas en todos los ámbitos, se plantean como un bote salvavidas con el que adaptarse a los mercados cambiantes, un grupo de agricultores que forman una cooperativa puede analizar conjuntamente el sistema productivo, identificar problemas, poner en práctica posibles soluciones, adoptar nuevas prácticas y tecnologías que se adapten al sistema productivo, etc. En todo lo explicado por la FAO se obvian los elementos que realmente distorsionan los mercados, las grandes empresas y cadenas de distribución, los intereses políticos y económicos de unos pocos, la especulación… el bote salvavidas hace aguas irremediablemente ante todo a lo que debería enfrentarse.

Se habla de las cooperativas como una voz única que puede dar a conocer sus preocupaciones, intereses o su capacidad para influir en las políticas regionales o nacionales, así como en las negociaciones de sus intereses. En este sentido se pueden citar grandes cooperativas de los países industrializados que se someten a las exigencias de las grandes compañías, ya que de lo contrario no podrían comercializar sus productos. La Organización de las Naciones Unidas para la Agricultura y la Alimentación se plantea como un órgano que se ocupa de las políticas que afectan a la seguridad alimentaria mundial, sin embargo, cabe destacar que este organismo ha sido cuestionado por su funcionamiento. La FAO no deja de solicitar fondos para poder luchar contra el hambre, pero una gran parte de su presupuesto se destina a la celebración de cumbres, foros, estudios, papeleo, reuniones y viajes entre otras cosas. Recordemos que el año pasado el Gobierno del Reino Unido amenazó con recortar los fondos económicos que destina a esta organización si no optimizaba su funcionamiento.

Siguiendo el trabajo de esta organización durante los últimos años, podemos comprobar que se han tratado muchas cuestiones, se han elaborado muchos informes o estudios, pero lo que se dice ayuda efectiva, realmente ha sido escasa, no bastan las buenas palabras y las buenas intenciones, hacen mucho más algunas ONGs y pequeñas asociaciones por paliar el hambre en el mundo que este gran organismo. Estamos de acuerdo en algo, las cooperativas son un modelo empresarial con conciencia social, y pueden jugar un papel muy importante en la seguridad alimentaria, pero hay que allanar el camino y favorecer su labor, en la lucha por un mundo sin hambre no basta con apostar por las cooperativas. En fin, son muchas las cuestiones a tratar, podéis conocer más detalles de esa celebración a través de la página oficial de la FAO.

http://www.gastronomiaycia.com/2012/10/14/dia-mundial-de-la-alimentacion-2012/

lunes, 15 de octubre de 2012

El islam, Occidente y la doble intolerancia

La agitación y la violencia recientes por la difusión de una película que ridiculiza al profeta Mahoma ha vuelto a agravar los malentendidos y las malas interpretaciones entre Occidente y el mundo islámico. Los grandes medios de comunicación acentúan esta mutua ignorancia e intolerancia al hacer hincapié en el falso relato del islam contra Occidente. Hasta tal punto que, para muchos de nosotros, se ha vuelto habitual pensar que la única relación posible entre el mundo islámico y Occidente consiste en un ciclo de conflictos políticos y culturales.

Es indudable que, durante siglos, los extremistas de ambas partes han cultivado este juego de agrupar y reducir a estereotipos a musulmanes y occidentales respectivamente, pero cualquier persona abierta que estudie el islam y Occidente comprende que la mayor fuente de equívocos no es religiosa ni cultural sino política. Las fricciones engendradas por la política exterior estadounidense en Oriente Próximo, los asuntos relacionados con la geopolítica del Golfo Pérsico, el conflicto israelo-palestino y la política de proselitismo islámico en Asia occidental invaden el terreno cultural y producen una polarización de las identidades en la que el valor esencial y las creencias del "otro" se consideran problemáticos y amenazadores. Como consecuencia, en la conflictiva relación entre algunos occidentales y algunos musulmanes, existe una convicción cada vez más extendida sobre la inutilidad y la ausencia de diálogo entre Occidente y el islam.

¿Pero cómo es posible que la generalización de la conocida tesis del "choque de civilizaciones" explique mejor las razones de ese enfrentamiento a los responsables políticos y la opinión pública sin repetir de manera incondicional los estereotipos provocadores y sensacionalistas popularizados por los propulsores de la "guerra contra el terrorismo islámico" y el lema "abajo los occidentales blasfemos"?

Existen numerosas pruebas que permiten demostrar que, a la hora de atacar el islam o a Occidente, los intolerantes de ambos bandos estarían encantados de utilizar casi cualquier mentira. Los occidentales que no conocen el islam no tienen ningún deseo de comprender ni tolerar a los musulmanes porque se imaginan el islam como una religión de violencia que acabará por destruir y devorar Europa. De lo que tal vez no son conscientes esos occidentales es de que la civilización islámica tuvo una influencia decisiva e irresistible en la cultura europea. La Divina Comedia de Dante contenía referencias al profeta Mahoma, Avicena y Averroes. Había libros como el Corán en las bibliotecas reales, por ejemplo la Bibliothèque Royale de Fontainebleau, y se pensaba que los manuscritos persas y árabes eran la clave para interpretar el conocimiento antiguo. La experiencia del islam en Andalucía constituye una culminación de las civilizaciones europea e islámica y un punto de referencia en el que se hicieron realidad muchos de los principios del diálogo interconfesional e intercultural, en un proceso de mutua comprensión que partía de un proceso de escucharse recíprocamente.

Hoy, sin embargo, tanto el islam como Occidente padecen un grave caso de intolerancia. En Occidente, muchos estereotipos y muchas informaciones falsas que contribuyen a la islamofobia tienen sus raíces en un miedo al islam que presenta esa religión como un bloque monolítico, estático, salvaje, irracional, amenazador y resistente al cambio. El miedo al islam se ha convertido en un fenómeno social en Occidente, y el 11-S convirtió la imagen del musulmán invasor en la del musulmán terrorista.

El miedo moderno al islam no es solo resultado de un anti-islamismo cristiano, sino de una relación laica con el islam y los musulmanes. La islamofobia, en el mundo contemporáneo, deriva de una visión culturalista y esencialista del islam que lo considera no como una forma de espiritualidad sino como una cultura totalizadora que representa una amenaza contra la cultura universalista de Occidente. La islamofobia es más fuerte en las culturas occidentales con una firme convicción de que tenemos la misión republicana, laica y universalista de excluir o asimilar todas las prácticas religiosas anticuadas. Por eso, los intentos de prohibir el hiyab y el niqab no son solo muestras de discriminación sino que alimentan el sentimiento antimusulmán que se extiende en determinados círculos de Europa y Norteamérica.

Pero esa falsa representación del islam va paralela a una falsa representación de Occidente. Es decir, la "islamofobia", o miedo a la marea islámica, tiene el contrapeso de una "occidentofobia" permanente entre los musulmanes radicales. Desde que la globalización se convirtió en sinónimo de occidentalización, muchos musulmanes radicales sienten inquietud ante la cultura occidental.

Aunque las versiones apocalípticas, violentas y del otro mundo, que glorifican la muerte y viven solo en nombre de una utopía islámica, no representan más que a unas minorías diminutas entre los musulmanes de todo el mundo, la opinión pública mundial parece considerar sus actitudes hostiles en unos cuantos países musulmanes como lo más representativo del discurso islámico general, y eso crea un clima que lleva a la ausencia de diálogo y la violencia extrema.

Es prematuro suponer que el islam pluralista se ha quedado sin fuerzas. Pero un islam pluralista que esté perpetuamente marginado no sirve de nada para nadie. ¿Cómo pueden distinguir las sociedades occidentales entre los musulmanes pluralistas que buscan sitio para sus creencias y tradiciones en un marco democrático y de diálogo y los seguidores de una corriente empeñada en la destrucción de ese marco?

Tal vez un buen punto de partida es reconocer que muchos musulmanes de todo el mundo han alzado su voz contra la violencia y a favor de soluciones espirituales y no violentas, el diálogo y la paz, pero comprender que con sus palabras no han logrado frenar el aluvión. Son voces que es necesario oír, amplificar y difundir en Occidente y en el mundo musulmán. Y también es preciso enseñar más sobre los musulmanes y sus culturas en las escuelas europeas, para acabar con la idea de que son un pueblo exótico y extraño. Además, tiene que haber más musulmanes pluralistas y no violentos visibles en la vida pública y los medios de comunicación de Occidente, con el fin de encontrar una tercera vía para resolver los choques entre las interpretaciones occidentales de la libertad personal y las interpretaciones islamistas de los derechos y deberes de los musulmanes.

Quizá ha llegado la hora de que las sociedades occidentales comprendan que lo que más interesa a todo el mundo es no solo encontrar el equilibrio entre las expresiones de la identidad musulmana y la idea laica y republicana de Occidente, sino tomar medidas concretas para eliminar los malentendidos y las interpretaciones erróneas que han contribuido a dar una imagen negativa de los musulmanes como gente violenta, hostil y culturalmente inepta para la democracia. Y asimismo, e igual de importante, mientras existan Gobiernos musulmanes deseosos de fomentar la ira contra Occidente por incidentes como una película que se burla del profeta Mahoma, las caricaturas en Dinamarca, unos soldados estadounidenses que profanan ejemplares del Corán y un pastor evangélico norteamericano que amenaza con quemar el libro sagrado, serán muchos los que en todo el mundo, incluidos musulmanes, sigan creyendo que la autocracia es un rasgo intrínseco del futuro político de las sociedades musulmanas.

Ramin Jahanbegloo, filósofo iraní, es catedrático de Ciencias Políticas en la Universidad de Toronto.

Traducción de María Luisa Rodríguez Tapia.

http://elpais.com/elpais/2012/10/01/opinion/1349085105_334469.html

Herido el presidente mauritano en un confuso incidente

¿Atentado para acabar con su vida o disparado por error? El presidente de Mauritania, Mohamed Ould Abdelaziz, de 56 años, resultó herido de bala, el sábado por la tarde, en circunstancias confusas y el domingo fue evacuado a París en un avión-ambulancia. Su vida no corre peligro.

Para desmentir los rumores sobre la gravedad de su estado de salud Abdelaziz apareció hoy por la mañana en la televisión tumbado en una cama del hospital militar desde donde declaró: "Tranquilizo [a los mauritanos] porque la operación a la que me sometí ayer [sábado] por la noche fue un éxito gracias a la eficacia del equipo médico que le efectuó". Aun así Abdelaziz fue trasladado a París.

Horas antes había sido el ministro de Comunicación, Hadi Ould El Mahjoub, el que compareció ante las cámaras para afirmar que el presidente estaba "ligeramente herido" de bala a causa de los disparos efectuados por error "por una unidad militar que no sabía que se trataba del cortejo presidencial".

Desde la cama del hospital el propio presidente mostró "su comprensión por la reacción del soldado que disparó". Pese a ello dos oficiales del Ejército han sido detenidos por su responsabilidad en el incidente. La explicación resulta difícil de creer. El gran despliegue de la Guardia Presidencial, respaldada por otras fuerzas de seguridad, alrededor del hospital hace dudar de su veracidad.

El incidente se produjo a Tweila, a unos 40 kilómetros al norte de Nuakchot. El convoy presidencial había salido de Tidjikja, en el centro de Mauritania, donde el presidente posee una granja en la que suele pasar muchos fines de semana. Junto a Abdelaziz resultaron heridos varios escoltas, según la web Sahara Media. Otras fuentes indican que el presidente recibió dos disparos, en un brazo y en el pulmón, y que la operación habría permitido extraerle ambos proyectiles.

Abdelaziz, que tiene rango de general en el Ejército, llegó al poder en 2008 mediante un golpe de Estado aunque después organizó unas elecciones para permanecer en la presidencia. Es uno de los más firmes aliados de Occidente en su lucha contra Al Qaeda. Prueba de ello es que ha enviado varias veces a su Ejército a Mali, donde campan a sus anchas, para atacar allí las bases terroristas.

Desde que ejerce la presidencia el Ejército mauritano ha abortado varios atentados de la rama magrebí de Al Qaeda contra embajadas extranjeras, instalaciones militares y el propio Abdelziz.

http://internacional.elpais.com/internacional/2012/10/14/actualidad/1350219121_467890.html

El mundo visto desde África

El Festival Internacional de Cine Africano se muda. Tras ocho años en Tarifa (Cádiz), el pasado viernes inauguró su novena edición en Córdoba. Durante una semana proyectará en la ciudad casi un centenar de películas procedentes de 30 países del continente vecino. Como novedad, y en claro guiño al pasado califal de su nueva sede, el festival acoge en esta ocasión también películas de países árabes no africanos.

La directora del festival, Mane Cisneros, quiere que el único evento español dedicado a estas producciones sea "la ventana a la que se asomen las personas interesadas en acercarse a África, un continente a menudo desconocido y pasto de los prejuicios, a través de sus cineastas. Intentamos darle la vuelta a la idea preconcebida que el gran público tiene sobre África, abrir la mente de los espectadores y dar voz a los africanos para que se cuenten a sí mismos".

El encuentro se ha consolidado. Entre los 23 trabajos a concurso, se presentará el primer largometraje de ficción rodado en Ruanda, Matière grise, de Kivu Ruroharoza, que trata sobre la reconciliación tras el terrible genocidio que vivió el país. También se proyectará The education of Auma Obama, que establece un paralelismo entre Auma Obama, luchadora y activista de fuertes convicciones feministas, y su hermano, Barak Obama, durante los meses anteriores a su elección como presidente de los Estados Unidos. Y la película sudafricana, Skoonheid, de Oliver Hermanus, considerado uno de los directores más polémicos de su país y que, con esta película, aborda el tema de la homosexualidad con singular crudeza.

El concurso cuenta con tres secciones oficiales. El sueño africano (largometrajes de ficción), Al otro lado del Estrecho (largometrajes documentales) y África en corto (cortometrajes documentales y de ficción). El resto formarán parte de las otras cuatro secciones, fuera de competición. AfroScope es una selección panorámica de películas africanas e internacionales acerca de las realidades africanas contemporáneas; Animáfrica se centra en las obras de animación y África en Ritmo recoge títulos sobre música y danza. Por primera vez, la cita se abre también a los países árabes no africanos en una sección denominada Panarábica.

En el apartado de Retrospectivas y Monográficos, las principales obras cinematográficas argelinas permitirán repasar la historia reciente en Argelia, 50 años después de la independencia. Por su parte, el ciclo Cine y Urbe explorará la ciudad africana a través de su reflejo en la pantalla, mientras que La pequeña cinemateca de Abderrahmane Sissako presentará cinco filmes seleccionados por el propio director mauritano que da nombre al ciclo.

En total, participan 28 países. 16 son africanos: Angola, Argelia, Burkina Faso, Chad, Guinea Bissau, Kenia, Mali, Marruecos, Mozambique, Níger, República Democrática del Congo, Ruanda, Senegal, Sudáfrica, Tanzania y Túnez. A ellos se les unen títulos de Egipto, Jordania, Líbano y Siria. Especialmente complicado fue sacar la cinta de este país, que vive una terrible guerra civil.

Pero Cisneros se empeña en recordar que esa parte del mundo, junto a África "es más que hambre, pobreza y guerra". "África es el continente con el mayor número de países en vías de desarrollo y ha sido la segunda región con mayor crecimiento en el mundo durante los últimos 10 años. Mientras, Europa vive un clima de recesión económica y social sin precedentes", señala la directora. A Cisneros siempre le gusta destacar un dato muchas veces desconocido: "La potente industria del cine de Nigeria, conocida como Nollywood es la segunda más grande en el mundo, solo por detrás de Bollywood, en la India".

http://ccaa.elpais.com/ccaa/2012/10/13/andalucia/1350126812_141729.html

domingo, 14 de octubre de 2012

Objetivo: Acabar con Al Qaeda en Malí

El máximo órgano de Naciones Unidas ha despejado el camino para que una intervención militar desaloje a los grupos terroristas, con Al Qaeda a la cabeza, que desde marzo se han adueñado del norte de Malí, un territorio semidesértico tan extenso como España e Italia juntas.

A instancias de Francia, respaldada por Sudáfrica y Togo, el Consejo de Seguridad aprobó por unanimidad el viernes por la noche una resolución en la que da 45 días a los 15 países de África Occidental (Cedeao) para que le sometan "recomendaciones detalladas y prácticas" sobre cómo proyecta actuar militarmente en el norte de Malí.

Horas antes de que se adoptase la resolución el presidente francés, François Hollande, hizo una defensa encendida de su iniciativa en la televisión France 24: "Dejar que Al Qaeda avance en el Sahel haría correr riesgos a mi país, porque el terrorismo puede venir de allí".

Desde hace casi siete meses los 830.000 kilómetros cuadrados de la franja septentrional de Malí están en manos de la rama magrebí de Al Qaeda, probablemente la organización terrorista más rica del mundo; del misterioso Movimiento para la Unidad de la Yihad en África Occidental (MUYAO), que secuestró a dos cooperantes españoles, y de Ansar Dine, un grupo tuareg que ha optado por un islam radical.

Cuando, a finales de noviembre, obtenga la información requerida, el Consejo de Seguridad "responderá a la petición" del Gobierno de Malí, que en septiembre solicitó a la ONU su visto bueno para reconquistar esa extensa zona septentrional con la ayuda de países africanos. Con este requisito previo, los 15 miembros del Consejo intentan forzar a los Estados de África Occidental a coordinarse y trabajar con seriedad.

Para garantizar el éxito de la operación militar en ciernes, el Consejo pide, especialmente a la Unión Europea y a la ONU, que proporcionen material militar y entrenen a los 7.500 hombres del maltrecho Ejército de Malí, derrotado en marzo por los terroristas.

Los ministros de Exteriores de los Veintisiete debatirán el lunes sobre la puesta en pie de una misión, que empezará con el envío de 150 instructores militares, y que se parecerá a la que lanzó hace dos años en Uganda para formar a las fuerzas de seguridad de la vecina Somalia. Todo esto llevará meses, por lo que es improbable que la ofensiva antiterrorista empiece antes de un año.

Para debilitar al bando al que se atacará, el Consejo insta además al Gobierno maliense a desarrollar una "negociación creíble" con los tuaregs e intentar disociarles de Al Qaeda y del MUYAO. Advierte además a los militares de Malí, que en marzo dieron un golpe de Estado pero después abandonaron el poder, que deben abstenerse de cualquier injerencia política.

Para, por último, diseñar una estrategia global para la región del Sahel, a la que pertenece Malí, el secretario general de la ONU, Ban Ki-moon, ha nombrado a un enviado especial, Romano Prodi, exjefe de Gobierno de Italia. La decisión ha sido muy alabada por la diplomacia española.

http://internacional.elpais.com/internacional/2012/10/13/actualidad/1350149911_779735.html

El desierto malí, del olvido al radicalismo islámico

El inhóspito desierto del norte malí no ha sido testigo de mucha bonanza en los últimos años. La sequía, la presencia de los radicales de Al Qaeda en el Magreb Islámico (Aqmi) desde la década de los 90, el secuestro y en algunas ocasiones asesinato de rehenes occidentales, el tráfico de drogas y de armas, la huida de las organizaciones no gubernamentales de la zona, la interrupción del turismo en esa zona del planeta por motivos de seguridad y las consecuencias de la revuelta tuareg para la liberación de Azawad han hundido cada vez más a los "hombres azules" y a quienes cohabitan con ellos.

La tensión en Gao, Tombuctú y Kidal –las tres ciudades más importantes del norte malí- no es nueva. Cierto es que ahora están controladas por grupos terroristas y que la población local huye de ellas para escapar a la sharia de los extremistas. Pero la presencia de radicales en esta zona tampoco es una novedad. Es allí donde los miembros de Aqmi se abastecen desde hace años y por allí campan a sus anchas.

Hace tres años, cuando los radicales escondieron en su madriguera del norte malí a los tres cooperantes catalanes secuestrados en Mauritania, ya no quedaban prácticamente blancos en Gao, Tombuctú o Kidal. La situación económica de la zona, además, era totalmente precaria. Los tuareg y los bambara del norte vivían con menos de un euro al día. Lo justo para mal comer. Y entonces, sus habitantes reclamaban un Plan Marshall para evitar que su territorio se convirtiese en otro Afganistán.

La presencia del Estado en el desierto malí era (es) nula. Y el desarrollo de la región, inexistente. La ausencia de estructuras estatales benefició a los terroristas, que hicieron de esa zona su santuario sin encontrar resistencia. Muchas voces señalan que durante todos estos años han convivido en paz con la población local, que para salir de la miseria han actuado de proveedores de Aqmi.

La población del norte de Malí representa un 15% del total de habitantes del país, unos 15 millones. "Los terroristas solo han tomado tres ciudades, de menos de un centenar de kilómetros cuadrados, cuando nuestro territorio es de 8.900", destaca en una cafetería de Rabat Mossa Ag Attaher, coordinador de la Acción diplomática de Azawad en Europa. Y sigue: "En Tombuctú viven 7.000 personas, y en Gao unas 10.000; el 80% de nuestro pueblo es nómada". En el recuento de refugiados, habla de 800.000 en Burkina Fasso, 300.000 en Mauritania y hasta 5.000 en Níger.

En la plaza pública

El pueblo tuareg del norte de Malí vivía sumido en la miseria, pero hasta hace poco vivía en paz. "El control de esas ciudades por parte de los terroristas lo complica todo; han llegado a amputarle la mano a gente acusada de robos". Ag Attaher explica que si Azawad consigue conformar el Estado por el que lucha, éste será democrático, tolerante y habrá una clara separación de la religión y la política. "Queremos reafirmar el rol de la mujer en la sociedad, y que se respeten las libertades colectivas e individuales".

Proponen un referéndum de autodeterminación en el marco de Naciones Unidas (ONU) para decidir "si queremos ser independientes; ni Francia durante el colonialismo, ni luego Malí nos dieron la oportunidad de decidir por nosotros mismos".

Desde la independencia en 1960, "Malí nunca ha tratado bien a nuestro territorio, hay dos 'Malís', el que tiene derechos y el que no, el que se ha marginado".

Pero ahora todo va a peor. Las mujeres están obligadas a cubrir todo su cuerpo excepto sus manos y sus pies, no se puede jugar a fútbol, beber alcohol o fumar, ni ver la televisión. Se contemplan los latigazos, amputaciones y lapidaciones. Para más inri, en la plaza pública. A la vista de todos. Así toma forma el escarmiento de unos habitantes que siguen abandonando todavía sus pequeños negocios y sus raquíticos hogares para instalarse fuera de su desierto hasta que desaparezcan de ellas los terroristas.

http://www.elmundo.es/elmundo/2012/10/13/internacional/1350159008.html

Mali, de la rebelión tuareg al terror de los grupos islamistas

Seis meses después del golpe de Estado que derrocó al presidente de Mali Amadou Toumani Touré, la situación en el país africano sigue siendo caótica. La asonada militar en Bamako dio alas al movimiento independentista tuareg en el norte, que en pocos meses conquistó el territorio que reclamaban. Pero desde abril son varios grupos islamistas radicales los que controlan 'de facto' el territorio, imponiendo el terror entre la población civil. Mientras, las nuevas autoridades de Bamako bajo la presidencia de Dioncounda Traoré, son incapaces de revertir esta realidad.

La situación política y de seguridad no ha hecho más que deteriorarse y actualmente se debate en los foros internacionales una intervención militar para reconquistar el norte, de la que Francia en una ferviente defensora. En juego está no sólo la integridad territorial de la antigua colonia gala, independiente desde 1960 pero con una gran dependencia de París. También, como trasfondo, se advierte la lucha contra el dominio de Al Qaeda en el Magreb Islámico en este territorio, en el contexto del combate de las potencias europeas contra esta organización terrorista que opera en el Sahel.

Según la organización International Crisis Group (ICG), Mali es tan inestable que todos los escenarios son posibles, incluyendo un nuevo golpe militar y una situación de violencia social en la capital. Si las autoridades transicionales no logran imponer el orden, el caos permitirá que el extremismo religioso se extienda y que la violencia terrorista sobrepase las fronteras de Mali, afirma este think tank con base en Bruselas.

La rebelión tuareg

Mali se encuentra dividido en dos mitades: El norte, controlado por los grupos islamistas radicales y el resto del país, gobernado por una débil autoridad transicional. Esta realidad comenzó a perfilarse el pasado enero, cuando comenzó una rebelión del pueblo tuareg en contra del poder central.

Los separatistas tuareg, constituidos en el Movimiento Nacional para la Liberación de Azawad (MNLA), reclaman un Estado propio, cansados de la marginación sufrida durante décadas. Los tuareg son un pueblo nómada que domina históricamente las rutas del comercio del desierto del Sáhara. Se llaman a sí mismos "los hombres libres" y presumen de no haber estado nunca sometidos a ninguna autoridad ni Estado. El reparto colonial -el trazado de fronteras en África con escuadra y cartabón- dejó a los 'hombres azules' divididos por cinco países (Argelia, Libia, Mali, Níger y Burkina Faso).

En Mali –uno de los países más subdesarrollados del mundo-, los tuareg han encabezado cuatro rebeliones desde el siglo XX. La última, la que comenzó en enero al calor de la caída del régimen de Muamar Gadafi en Libia y el regreso de decenas de miles de mercenarios bien entrenados y con gran cantidad de armas.

Una oscura alianza con los islamistas

El MNLA no constituye un movimiento homogéneo. Para llegar a su objetivo, estableció una oscura alianza con varios grupos islamistas que operan en la zona del Sahel. Se trata de Ansar al Din, el Movimiento para la Unidad y la Yihad en África Occidental (MUJAO) y Al Qaeda en el Magreb Islámico (AQMI). Estas tres bandas guardan fuertes conexiones entre sí y tienen como objetivo el establecimiento de un Estado islámico donde rija la 'sharia' (ley coránica).

La influencia y la importancia de estos tres grupos islamistas ha sido tal que han logrado imponerse al MNLA, de forma que han conseguido desbancarlo y expulsarlo del norte de Mali. Desde abril, importantes e históricas ciudades como Kidal, Gao o Tombuctú están en manos de estos movimientos radicales, que han impuesto un régimen represivo.

El conflicto iniciado en el norte provocó, el 22 de marzo pasado, un golpe militar contra el presidente Touré, al que el Ejército acusó de "incompetencia" para aplastar la rebelión. La asonada militar no sólo no aplastó la insurrección tuareg, sino que ha acabado por favorecer a los islamistas radicales. Esta semana, las autoridades transicionales de Bamako reclamaron ante el Consejo de Seguridad de la ONU que se adopte una resolución para autorizar una fuerza militar internacional que reconquiste el norte del país.

El movimiento Azawad rechaza la intervención internacional y ha amenazado con aliarse de nuevo con los islamistas si ésta se produce. Pero, por otro lado, denuncia la "plaga islamo-narco-terrorista", en palabras de Mossa Ag Attaher, representante del MNLA en Europa. Los tuareg reclamaron esta semana en la ONU ser tenidos en cuenta a la hora de negociar una salida a la crisis.

'Sharia' y castigos corporales

Los grupos islamistas llevan meses cometiendo abusos y exacciones. Denuncias como la recientemente hecha por Human Rights Watch les acusan de aplicar una versión extrema de la 'sharia', incluyendo amputaciones de miembros, flagelaciones y ejecuciones públicas por delitos como robo, venta de alcohol o de cigarrillos. Es una doble moral porque, al mismo tiempo, estos grupos controlan las rutas del tráfico ilegal de personas y armas y el contrabando de drogas y otros productos en el Sahel.

Los castigos corporales y la imposición de normas como la obligación de que las mujeres se cubran o la prohibición de la música, han puesto en contra a la población civil, que expresa su rechazo a los islamistas en público y en privado. El pasado junio, tuvo lugar una marcha contra los radicales en Gao que se saldó con un muerto y decenas de heridos. La población local acusa a los islamistas de numerosas exacciones: violaciones, esclavismo sexual y reclutamiento de menores como niños soldado.

Los miembros de estos grupos no son de Mali, sino que en su mayoría proceden de Mauritania y Argelia, además de otros países del entorno. Tanto AQMI como MUJAO –una filial de la primera, creada a finales de 2011- han llevado a cabo secuestros de extranjeros a cambio de cuantiosos rescates, para financiarse. Algunos secuestros han acabado en ejecución.

Los islamistas también se han revelado como contrarios a la cultura local tuareg, practicando la destrucción de numerosos santuarios de venerados jeques locales. Esta violencia ha dado lugar a fuertes tensiones intercomunales. La UNESCO decidió en junio pasado inscribir los monumentos de Tombuctú en la lista del patrimonio mundial en peligro. Desde entonces no han cesado las profanaciones de mausoleos y tumbas de santones y eruditos en la que se considera 'la ciudad de los 333 santos'. Unos actos que suscitan la cólera de la población local.

Las tensiones en el norte entre los rigoristas y los locales, unidas al enfrentamiento con las autoridades de Bamako continuarán provocando intestabilidad en los próximos meses. El escenario más probable es el de una intervención internacional, aunque con ella estará lejos de resolverse las desigualdades que han llevado a los tuareg a alzarse contra el poder central y las carencias democráticas que han provocado que el fuerte estamento militar se erija como 'hacedor' de presidentes.

http://www.elmundo.es/elmundo/2012/10/01/internacional/1349099746.html

ONG: Crisis sin fronteras

Después de 30 años de crecimiento ininterrumpido, estas organizaciones viven su peor crisis. Particulares, empresas y Administración han empezado a fallar

Nadie en el sector recuerda una crisis tan profunda como la que atraviesa la ayuda humanitaria desde que empezó a funcionar hace más de 30 años y España dejó de ser receptora de ayudas de los programas de cooperación internacional. La Administración, las empresas y algunos socios les están dando la espalda. Intermón Oxfam o Ayuda en Acción han recortado sus plantillas. La primera ha despedido a 90 de los 500 empleados (casi el 20%). La segunda al 25%. Pequeñas, medianas y grandes buscan con urgencia soluciones para poder seguir funcionando. Las que tienen más socios tratan de mantener o captar más, mientras que las medianas buscan alianzas o se fusionan para sacar sus proyectos adelante. Todas son vulnerables ante las dificultades económicas, aunque las de menor tamaño dependen más de las subvenciones públicas. Un reciente estudio del Instituto Social de ESADE calcula que entre un 20% y un 30% de las ONG han desaparecido.

Julio Rodríguez Bueno es el presidente de una de las 5.000 ONG que hay en España. Él da lecciones de Historia a adolescentes casi a diario. En sus clases insiste en la importancia de Relaciones Internacionales: enriquecen a las sociedades y son una seña de identidad en el exterior. Este profesor lo cuenta con conocimiento de causa ya que es presidente de Paz Ahora, una organización que lleva participando en proyectos de cooperación internacional con el pueblo palestino desde hace dos décadas. Sin embargo, este año le está costando más que nunca conjugar teoría y práctica. Los proyectos de Paz Ahora se han tambaleado en los últimos meses. La difícil situación financiera le obligó a despedir a sus cinco trabajadores. "A partir de entonces funcionamos con voluntarios, incluido yo". A este "mal trago" se añadió otro: en octubre del año pasado fueron desahuciados. Económicamente están asfixiados: no cuentan con la subvención de la Comunidad de Madrid ni con la del Ayuntamiento de la capital.

Los planes de ajuste y reducción de gasto son una constante en la gran mayoría de las ONG españolas. La reducción del personal ha obligado a despedir a dos de cada tres trabajadores de las 100 que se dedican a la ayuda exterior, según el último estudio de Coordinadora de ONG para el Desarrollo (ONGD), que preside Mercedes Ruiz-Giménez. Son malos tiempos para la cooperación internacional. La mayoría de asociaciones dependen de la Administración Pública para financiarse y en los últimos Presupuestos Generales del Estado se ha recortado la ayuda al desarrollo. La semana pasada se publicaron los presupuestos para 2013 y el Ministerio de Asuntos Exteriores recibe una partida de 519 millones de euros a ayudar a terceros países, un 23% menos que en 2012. Se ha pasado a niveles de 1981.

La gravedad no tiene precedentes. Frente a esta situación hay pocas alternativas, desaparecer o volver a empezar con cambios. Es también momento para la autocrítica. "No conozco país en el mundo que tenga tantas ONG", argumenta Fernando Mudarra que dirige una consultora. En otros países de Europa como Alemania, Holanda o Reino Unido tienen un número mucho menor de asociaciones, pero son organismos más fuertes. En Intermón Oxfam están preocupados. La falta de dinero ha obligado a parar proyectos que ya estaban en marcha como la formación de 1.300 maestros que afectará a 6.700 alumnos en Mozambique. O en Marruecos, donde ayudan a más de 5.000 mujeres que trabajan en la recolección de la fresa a defender sus derechos laborales. En otros proyectos, después de aprobados, la convocatoria ha desaparecido. Es el caso de Haití, donde se ha congelado un proyecto basado en el cultivo de arroz que iba a dar empleo a más de 1.700 personas.

Las últimas cifras hablan de que alrededor de 100 proyectos de las principales 80 organizaciones dedicadas al desarrollo se han paralizado. Nadie tiene una receta, pero muchos apuntan que las alianzas y fusiones son una posible solución. Solidaridad Internacional, Hábitat África e Ipade son un ejemplo. Empezaron a madurar la idea en 2010 y en un par de meses tendrán un nombre definitivo.

Desde entonces, están aprendiendo a cooperar juntas. Ahora suman fuerzas en Senegal, Gambia y Guinea-Bissau. Uno de sus proyectos consiste en mejorar las condiciones laborales de más de 6.000 mujeres para elaborar aceite de palma. Construyen nuevas cocinas para que las mujeres no estén expuestas tantas horas delante de unos barriles de petróleo mientras remueven el fruto. Con los nuevos hornos adoptarán una postura más cómoda, evitarán que sus ojos se irriten y dejarán de inhalar grandes cantidades de humo.

No todos los expertos ven ventajas en la fusión. "Hay que defender la diversidad del tejido asociativo", dice Ruiz-Giménez. "Muchos socios se sienten más cómodos cooperando con asociaciones más pequeñas", añade. "Nuestra situación ha pasado de ser crítica a muy crítica", se lamenta Consuelo Vidal, una valenciana que dirige desde hace 23 años Atelier ONGD, una organización que se dedica a trabajar con mujeres a nivel estatal e internacional.

Paz Ahora, por su parte, ha puesto en marcha un par de campañas de sensibilización e intuye que el año que viene será peor porque el presupuesto "será cero". La cuota de socios no da para poder mantener ni uno de los tres proyectos en los participan desde años; solo alcanza para pagar el alquiler, la luz y el agua. Pese a la crisis, el compromiso de muchos afiliados no se ha visto perjudicado. Solo uno de cada cuatro han dejado de pagar su cuota. En algunos casos sí han solicitado disminuir la cuantía de su aportación.

Si hay poco dinero para llevar a cabo proyectos fuera de España, dentro la situación tampoco es fácil. En la oficina de Cáritas de Castilla-La Mancha la situación es "agónica", explica Silvestre Valero, su presidente. En la zona de Cuenca y La Alcarria han cerrado un comedor que daba servicio a unas 60 personas. "Uno de los proyectos que más hemos sentido es el cierre de un piso de reclusos que tenía capacidad para acoger a 10 personas y que se ha mantenido abierto durante 12 años. Mantenerlo costaba 35.000 euros al año".

Dos organizaciones que, por principios, solo se financian con dinero de sus socios, tampoco están saliendo indemnes de la crisis que azota al sector. Greenpeace no ha podido cumplir sus predicciones y ha cerrado el año 600.000 euros por debajo de los 7,4 millones previstos. En Amnistía Internacional los ingresos no responden a lo presupuestado, pero están esperando a fin de año para evaluar el impacto del descenso de los ingresos y tomar decisiones. En ambas organizaciones, todos los proyectos siguen en marcha.

"La paradoja es que tenemos más socios que nunca, pero menos dinero" explica Mario Rodríguez, director ejecutivo de Greenpeace España. Un tercio del presupuesto es destinado a captar socios, pero al mismo tiempo sirve como labor de sensibilización. "No hemos reducido ningún tipo de campaña porque es nuestra razón de ser, pero sí gente que trabaja en ellas. Una de las que ha sufrido un recorte es la de cambio climático y energía, donde hemos prescindido de dos de las siete personas que trabajaban", apunta Rodríguez. Desde la organización insisten en que no se trata de una crisis de valores. "El compromiso ahora es más firme que nunca. Se trata de una crisis económica pura y dura" concluye.

A pesar de los problemas financieros por los que atraviesa Amnistía Internacional sus campañas siguen en pie. "Ahora nuestra prioridad es trabajar en Siria presionando a la ONU para que cesen los ataques por ambas partes", explica Concha Martínez, responsable del departamento de Socios, Socias y Fondos de AI. Una de sus fortalezas son los 51 años que llevan trabajando de manera independiente. "Nuestra transparencia es nuestra principal virtud. Somos una organización democrática en la que participan de manera directa nuestros socios. Publicamos anualmente nuestras cuentas y nuestras campañas. Esta política genera mucha confianza y de ahí que nuestros socios sean fieles y esto ayude a captar nuevos", añade Martínez.

Esta es la primera gran crisis que atraviesan las ONG en España desde que se convirtieron en grandes organizaciones. Desde entonces, llevan 30 años de crecimiento ininterrumpido y ahora se topan con que han caído sus tres fuentes de financiación: particulares, empresas y Administración. La abundancia de subvenciones para programas de desarrollo, no siempre avalados por estudios serios, ha tenido consecuencias perversas.

La semana pasada Mercedes Ruiz-Giménez se reunió con la Defensora del Pueblo para denunciar que algunas comunidades autónomas y al menos 46 Ayuntamientos que no pagan a las entidades de Cooperación al Desarrollo. En total, deben 70 millones de euros en subvenciones a proyectos a los que se habían comprometido. Andalucía, con 33 millones de deuda, y Cataluña, con 13,5, encabezan la lista.

Desde la Agencia Española de Cooperación Internacional (AECID) no dan muchas pistas sobre la política que van a aplicar a partir de ahora. "Estamos en un momento de cambio. Se está ultimando el plan director. El plan que será cuatrienal debe estar listo para 2013", explican fuentes oficiales.

Muchos expertos coinciden en la necesidad de dar respuestas a la alta dependencia de las subvenciones ya que condicionan negativamente la autonomía de las asociaciones. "No hemos medido las ayudas, pero siguen siendo necesarias para la cooperación al desarrollo", matiza Mudarra.

Han crecido como hongos y era necesaria una purga, dice un experto
La crisis está acelerando los cambios, pero era una asignatura pendiente en el sector. "Habían crecido como hongos y era necesaria una purga", señala también José Angel Sotillo, profesor de Relaciones Internacionales de la Universidad Complutense y autor del libro El sistema de cooperación para el desarrollo.

La situación es complicada: en dos de cada tres asociaciones dependen en más del 50% de los fondos públicos. El reto para ellas está en conectar con los socios, aunque sea a costa de hacer menos proyectos pero ofrecerles más resultados. Por encima de todo, Ruiz-Giménez destaca la importancia de que el sector esté unido en tiempos difíciles. "No nos debe unir los recortes, sino la misma acción y no competir por los proyectos. Hasta ahora cada uno había vivido muy aislado. Es una oportunidad para crear alianzas juntas y conseguir nuestros objetivos"

http://sociedad.elpais.com/sociedad/2012/10/05/actualidad/1349466112_373825.html